Archives de catégorie : Billet d’humeur

« l’ordre cosmique »

 

Grégoire Perra, créateur du site vérité steiner  a gagné le procès que le mouvement de l’anthroposophie  avait intenté.

Certains parents d’enfants surdoués se tournent parfois vers des écoles alternatives. Il leur faut être très prudents.

Ecole Steiner et enfants surdoués

https://www.monde-diplomatique.fr/2018/07/MALET/58830

Pédagogie Steiner ? Non merci.

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Une émission fake-news

 

Une émission fake-news sur France bleu sur les adultes à haut potentiel.

Amour et sexualité

« L’experte » pense naïvement et affirme que les personnes surdouées qui viennent dans sa consultation sont les surdoués en général. Elle répète inlassablement tous les poncifs et fausses informations dictées par le mouvement de la zébritude. Pour elle les surdoués sont fragiles, vulnérables, ont une mauvaise estime d’eux-mêmes et j’en passe.

Or non, tous les surdoués ne sont pas voués à vivre seuls, toutes les femmes surdouées ne sont pas frigides, tous les surdoués n’ont pas une mauvaise estime d’eux-mêmes (ce serait même plutôt le contraire 🙂 ). Les personnes qui consultent (en général) ne sont pas au mieux dans leur vie, et ne sont pas représentatives de cette population.

cliquer sur :

https://www.francebleu.fr/emissions/les-experts/rcfm/les-experts-427

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Jeanne Siaud-Facchin censure

Si J Siaud-Facchin n’avait pas censuré mes commentaires sur le réseau facebook, il y a deux jours, je ne ferais même pas d’article. Mais, c’est très désagréable d’être censurée, de ne pas pouvoir promouvoir ses idées, et surtout de ne pas pouvoir apporter la contribution scientifique qui manquait à émission sur France 2               » ça commence aujourd’hui ».

J Siaud-Facchin faisait la promotion de cette émission, dans laquelle certains invités avaient des QI hétérogènes, et donc des troubles. Ce n’est pas le haut potentiel seul qui pose problème. Apparemment, certains ne réfléchissent pas assez. Réfléchir trop n’a jamais posé problème. Personnellemnent, j’ai plutôt souvent l’impression de ne pas assez penser, et de manquer de temps pour réfléchir, lire.

Les surdoués-zèbres qui craignez de penser trop, réfléchissez plutôt (quelques minutes suffisent) aux mythes.

Si vous ne savez pas vous concentrer, c’est qu’il existe un trouble de l’attention, n’est-ce pas. C’est assez simple à comprendre.Si vous avez des yeux bleus et la grippe, les symptômes de la grippe ne sont pas dus à vos yeux. 😉

J Siaud-Facchin explique que « tant de mythes circulent ».                     Oui. Des mythes qu’elle a créés elle-même, en confondant les troubles (TDAH/TSA/DYS) avec le haut potentiel, et en expliquant doctement que c’est « être à haut potentiel » tout ça .                                       cf La pseudoscience des surdoués

J’ai fait remarquer dans un commentaire courtois, que le dr F Kochman répétait ce qu’elle disait (arborescence, etc…) alors qu’elle le critiquait  je cite « Bon, les explications sur le QI de Frédéric Kochman sont approximatives et … fausses 🥴 mais ce n’est pas un spécialiste du sujet » :

Comme je faisais remarquer qu’il est fâcheux de censurer quand un commentaire ne plaît pas, j’ai eu cette réponse :

Ce matin, tous mes commentaires sont éliminés.

Quelques articles pour approfondir :

Toujours crétin le surdoué ?

La stigmatisation des surdoués est en marche

Business des surdoués

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Ca commence à être décevant

Encore une émission plus que décevante, sur France 2  « ça commence aujourd’hui », parce qu’elle diffuse de la désinformation au sujet du haut potentiel intellectuel.

Mais il faut continuer encore et encore à déplorer les confusions avec les troubles TDAH ou TSA que font certains professionnels et journalistes.

Dès le début, j’entends « arborescence »,  ça commence mal, surtout prononcé à plusieurs reprises par le dr Frédéric Kochman qui ne dérive pas d’habitude, Visiblement il ne maitrise pas le sujet. Ou alors il n’a lu que les livres qui sont en tête des ventes, mais qui ne sont pas les livres scientifiques fiables.

« arborescence » « hypersensibilité »… confusion avec les asperger, là franchement, c’est un peu gros… La jeune fille qui pleure pour rien, les émotions débordantes…

En fait la plupart des invités sont twice exceptionnels…c’est à dire haut potentiel / TSA ou haut potentiel /TDA H .  Cela est révélé par un QI hétérogène. Les psychologues bien formés savent analyser les tests.

Le dr Frédéric Kochman indique les « signes » … je cite : manque confiance en soi, fragilité psychologique, ne supporte pas les bruits lumières, … « hypersensibilité » ennui,

Désinformation ! il n’y a que l’ennui qui est de la vraie information pour le haut potentiel seul .

Ensuite, on entend la question très orientée de l’animatrice : « vous pensez que votre dépression était  due à votre différence » ?

Extrait de mon livre au sujet de la dépression :

Les enfants et adolescents surdoués ont-ils plus souvent de dépression que les autres enfants ?

La réponse est négative. Ils sont au contraire plus protégés que d’autres. Ils sont plus résilients que la majorité de la population. De fait, en réalité, l’intelligence est un facteur de protection face à l’adversité et aux traumatismes.

Beaucoup de commentaires, la palme revient à un commentaire qui se réjouit que les surdoués ne sont pas que des « intellos »  oh

 

Quelques articles pour approfondir :

Penser différemment, à manier avec précaution…

Zèbre, et puis quoi encore ?

Décryptage d’une vidéo de J Siaud-Facchin (mars 2016)

 

 

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L’amazonie

Les surdoués représentent 2,3% de la population, et pourtant si on regarde les ventes de livres sur Amazon :

en psychologie clinique pour l’université, sur 7 livres en tête des ventes, 4 concernent le haut potentiel ! Problème. Parce que bien sûr, le haut potentiel n’est pas un trouble. La psychologie clinique est censée s’intéresser aux troubles psychologiques.

Et un seul est fiable, le numéro 4. Psychologie du haut potentiel.

Des journalistes se penchent un tout petit peu sur le sujet du business des surdoués, mais très timidement. Ils ne s’intéressent pas encore aux dérives et aux fake-news sur le sujet. J’espère que cela va venir, mais ils sont vraiment très en retard.

Le diagnostic des surdoués, un véritable business ?

Quelques articles pour approfondir :

Penser différemment, à manier avec précaution…

L’auto-diagnostic

Zèbre, et puis quoi encore ?

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Décidément les éditeurs décident

Décidément les éditeurs ont une grande responsabilité dans le désordre des idées et des théories farfelues qui entourent le sujet du haut potentiel.
Je ne comprends pas ce qui les anime quand
ils publient le livre de Florence Balitout et pas le mien. Pour Surdoué, quelle chance, on m’a dit chez De Boeck (après 6 mois d’attente) qu’il n’est pas assez innovant… Mais
Florence Balitout  peut placer sans complexe aucun le haut potentiel comme un trouble, dès le titre…
Florence Balitout écrit :
« nombreux sont encore ceux qui passent sous le radar. Tout particulièrement quand le haut potentiel se double d’un autre trouble, comme un trouble dys ou le TDA/H. « 

Cette phrase est incompréhensible… Puisque dans les faits ce sont bien les enfants avec troubles qui ont des difficultés dans les apprentissages et donc à l’école. Le HQI  parfois masque un peu le trouble dys ou le TDA/H, et encore si le trouble est peu sévère, mais lorsqu’un enfant est très dyslexique, le HQI ne peut pas empêcher la difficulté de lecture. Ce sont ces enfants avec troubles qui consultent en majorité les psychologues.

Le titre de ce livre de Florence Balitout place le haut potentiel au même niveau que les troubles DYS et le TDAH, avec le terme diagnostiquer. C’est un comble. Il faut rappeler avant tout, que le haut potentiel n’est pas un trouble du développement de l’enfant.

 

Mais ce n’est pas la première fois que l’éditeur de Boeck édite  des contre vérités, au sujet du haut potentiel. Ils pensent que cela va mieux se vendre. La véracité scientifique leur importe peu.

Pour cette autre psychologue C Assenheim : « un cerveau qui fonctionne « plus » et « plus vite« . Et, précise-t-elle, « cela n’a rien à voir avec l’intelligence« .​ » hum, hum. Humour ?

Octobre 2020 :

Décadence intellectuelle

Quelques articles à lire ou relire :

La révolte

La fabrique du cerveau

« L’école et l’enfant extraordinaire » de C Cartier

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Saisissant

J’apprends, par le biais de cet article de France info, que François Jacob a reçu le prix Nobel pour la découverte de l’ARN messager en 1965. Une découverte importante en ce moment avec la vaccination contre ce méchant virus.

J’apprends aussi que l’éditrice Odile Jacob est la fille de François Jacob .

Aujourd’hui Odile Jacob publie et édite depuis 2008, via un livre que les surdoués sont trop intelligents pour être heureux et soutient ainsi Jeanne Siaud-Facchin, qui parfois indique que les surdoués sont presque handicapés par leur trop grande intelligence. Parce que le livre Trop intelligents pour être heureux est un succès d’édition. Comme si le nombre de ventes trahissait le fait qu’il détient « la vérité ». Ce n’est pas le cas.

En fait, si on en croit toute cette propagande, il n’y aura plus de prix Nobel français, plus de grands chercheurs en médecine, puisqu’il est très difficile d’être intelligent. Vous l’aurez compris facilement, je me fais l’avocat du diable. Si François Jacob naissait aujourd’hui, il apprendrait dans 3 ans qu’il ne peut pas lire avant 6 ans au CP, il apprendrait que d’être surdoué, c’est trop la galère, et in fine, il n’aurait probablement pas le prix Nobel pour la découverte de l’ARN messager, car il aurait été complètement découragé.

Quelques articles pour approfondir :

Hystérie collective 2

Penser différemment, à manier avec précaution…

Le haut potentiel n’est pas un trouble

 

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Le haut potentiel n’est pas un trouble

« Dyslexique », « hyperactif », « HPI »… Ces diagnostics qui se multiplient en milieu scolaire

« « Dyslexique », « précoce », « troubles de l’attention » : nous avons tous déjà entendu au moins un de ces termes, le plus souvent pour qualifier un enfant rencontrant des difficultés dans le cadre scolaire. »… »Au sein même du champ scientifique, ces diagnostics ne font pas consensus : l’approche principalement neurologique du TDAH (trouble du déficit de l’attention/Hyperactivité) y est critiquée, les effets et les limites des diagnostics de troubles dys- et de HPI (haut potentiel intellectuel) y sont interrogés. »

Cet article dénonce la médicalisation de troubles en milieu scolaire. Cela démontre un bon sentiment, si on croit en la pédagogie. Le hic dans le raisonnement de l’article, c’est que le haut potentiel n’est pas un trouble. Aussi le titre et le contenu de cet article sont un peu aberrants. Ceci est dans la droite ligne de ce qu’il se passe depuis des années, de la désinformation complète qui oriente vers ce marasme insensé :   parvenir à faire croire que le haut potentiel entraîne des difficultés scolaires. Alors que tout indique le contraire.  cf La pseudoscience des surdoués

Comme je l’écrivais dans mon deuxième  livre Les surdoués atteints de haut potentiel :

“la pathologisation du haut potentiel est de plus en plus prégnante dans notre société française, malheureusement. C’est révoltant ! Cela commence à envahir les esprits et devenir comme une vérité.

L’intelligence érigée en pathologie ? Est-ce crédible ?

la généralisation est toujours en place, mais la majorité silencieuse des personnes à haut potentiel ne se reconnaît pas dans cette médiatisation. Une certaine prise en compte du phénomène du haut potentiel donne à voir un spectacle affligeant.

Quelques articles pour approfondir :

Les bonnes intentions

Business des surdoués

La pseudoscience des surdoués

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Les zèbres tournent en rond

 

Extrait de la préface de J C Terrassier :

« Les difficultés que peuvent éprouver ces enfants et que je décris sous le terme « dyssynchronies » ne sont pas intrinsèques mais simplement la conséquence d’une méconnaissance de leur développement normal et d’une réponse éducative difficilement adaptée. Les autres « dys », dyslexie, dysorthographie, dysgraphie, dyspraxies etc… relèvent par contre d’aides spécialisées.

Comme le remarque fort justement Madame Kirchgessner, une proportion importante des enfants précoces présente une scolarité réussie grâce à leur capacité d’adaptation et sans renoncer à exprimer leur haut potentiel. Une statistique valide est difficile à établir car il est vraisemblable que les précoces en difficulté ont davantage tendance à consulter les psychologues. A ma consultation de psychologue clinicien, je constate que la demande d’examens de développement concerne des enfants nettement plus jeunes qu’autrefois. Des parents mieux informés souhaitent éviter à leurs enfants les difficultés que prédisent certains médias et certains auteurs en dramatisant leur avenir. Le rôle du psy est alors de rassurer les parents et de les aider à déjouer les pièges qui peuvent se présenter et qui sont maintenant bien identifiés.

Le terme « difficile » revient constamment, vous l’avez constaté, dans ma brève préface.

   La précocité est, certes, embarrassante mais reste une chance et doit le rester.

   Aidons les enfants à vivre une précocité heureuse.

Jean Charles Terrassier »

En ce début de vacances, je rappelle mon deuxième livre. Les parents, enseignants auront un peu de temps pour lire et réfléchir davantage au sens du mot « zèbre » qui n’est pas un terme anodin. C’est une pirouette inventée pour paraître plus « sympa », mais en fait c’est un piège qui brouille toutes les pistes et qui n’est pas sympa du tout pour les personnes HQI.

Comme je l’écrivais dans ce livre :

« la pathologisation du haut potentiel est de plus en plus prégnante dans notre société française, malheureusement. C’est révoltant ! Cela commence à envahir les esprits et devenir comme une vérité.

L’intelligence érigée en pathologie ? Est-ce crédible ?

la généralisation est toujours en place, mais la majorité silencieuse des personnes à haut potentiel ne se reconnaît pas dans cette médiatisation. Une certaine prise en compte du phénomène du haut potentiel donne à voir un spectacle affligeant.

Le zèbre

Le zèbre, cheval des ténèbres,
Lève le pied, ferme les yeux
Et fait résonner ses vertèbres
En hennissant d’un air joyeux.

Au clair soleil de Barbarie,
Il sort alors de l’écurie
Et va brouter dans la prairie
Les herbes de sorcellerie.

Mais la prison sur son pelage,
A laissé l’ombre du grillage.

Robert Desnos « Chantefables »

Le piège est en place !

Ainsi, le remède s’avère être pire que la non prise en compte qui régnait jusqu’alors. Mais dans les années 1960, les enfants qui étaient vifs et rapides pouvaient aller au CP anticipé facilement, 20 % d’entre eux y accédaient sans difficulté (statistiques de EN). Dans les années 1960, la méthode de lecture était syllabique et il n’y avait pas 20 % d’enfants qui ne savaient pas lire en 6 ème… Le saut de classe était assez banalisé et les enfants surdoués n’étaient pas du tout handicapés. Actuellement, il est de plus en plus difficile d’obtenir un saut de classe ou un passage en CP anticipé, même pour des enfants qui savent lire en Moyenne section de Maternelle. Alors que les chiffres disent que ce sont les élèves les plus jeunes qui réussissent mieux le Bac, et que l’EN écrit sans le BO de 2012 par exemple, vouloir aménager des parcours scolaires spécifiques ! Aujourd’hui, des parents sont littéralement épouvantés de devoir aller frapper à la MDPH pour leur enfant précoce, et on les comprend aisément. Cette prise en compte de la douance par le ministère, obtenue de haute lutte, a de quoi surprendre !

Tout ça pour ça ! (Extraits du livre Les surdoués atteints de haut potentiel , L’intelligence malmenée.)

Dans la vidéo que j’ai citée hier dans mon article, J Siaud-Facchin indique que le haut potentiel n’est pas une pathologie mais elle décrit sans cesse de la pathologie dans ses interventions. En fait, J Siaud-Facchin décrit très explicitement des confusions avec des troubles (DYS, TDAH , TSA), puisque J Siaud-Facchin ne distingue pas ces troubles, mais impute au HQI les difficultés, dues à ces troubles. C’est surréaliste.

La vulgarisation d’un sujet ne devrait pas l’amener vers la médiocrité, comme c’est malheureusement le cas aujourd’hui. Ainsi, les zèbres tournent en rond, et ils creusent un trou, aussi grand que le déni de la réalité. Parce qu’il est plus simple pour eux, sans doute, de se dire « mes difficultés, c’est la faute à mon QI » plutôt que de concevoir son trouble de l’attention ou ses traits autistiques.

Lorsque Alizé raconte dans cette vidéo

( à 20 minutes) qu’elle a « piqué une crise parce qu’elle avait mal compris le « chacun aura sa chambre » , cela tient davantage de traits autistiques que de haut potentiel, et tout ce qu’elle raconte fait penser à un trouble de l’attention.

Quelques articles pour approfondir :

Penser différemment, à manier avec précaution…

Les bonnes intentions

Les pompiers pyromanes

 

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