On assiste ces dernières années à une sorte d’Hystérie collective sur le sujet de la douance. Cet article paru hier semble être la caricature de cette Hystérie collective, et son point d’orgue :
Son titre est bizarre, curieux, infamant et diffamant pour la majorité des enfants surdoués et leur famille. L’article confond des caractéristiques qui ne sont pas inhérentes au haut potentiel, comme « ne pas savoir mettre ses lacets » qui est un signe très patent de la dyspraxie. Cela entraîne des problèmes d’écriture « Leur écriture est souvent mauvaise » écrit la journaliste, mais ce n’est pas le haut potentiel qui est à l’origine de cette particularité. selon Caroline Huron, spécialiste de la dyspraxie, « 88% des enfants avec trouble de la coordination diagnostiqués correctement ont un trouble de l’écriture. » La plupart des enfants précoces écrivent bien ; s’ils sont en avance d’un an par exemple, il faut tenir compte de cette année de différence au niveau physique, mais c’est tout. La maturité physique entre un enfant de 6 ans et un enfant de 7 ans est évidemment différente. Mais entre un enfant qui est né au mois de novembre et un enfant né en janvier, on voit aussi des différences. Il a été écrit aussi qu’ils ne savent pas jouer au ballon. Quelle farce. J’ai fait un stage dans une école pour surdoués, je peux vous dire que tous, sans exception, jouaient au ballon et s’amusaient bien lors des récréations. Leur motricité est au contraire « en avance », ils marchent en général un peu plus tôt que les autres. (cf les travaux de L Vaivre-Douret).
On peut comprendre en lisant le témoignage de Noune sur le blog de F Ramus, ce que c’est que de confondre les problèmes dus à la dyspraxie, et les imputer au haut potentiel.
On peut aussi revisionner cette vidéo de 2013, qui est intéressante ; elle montre que la légère dyspraxie de Clément l’empêche d’être complètement à l’aise à l’école. Les témoignages des mamans sont très bien, et O Revol à l’époque n’était pas aussi radical qu’il l’est aujourd’hui, bien qu’il parle d’hypersensibilité, d’arborescence et de sa consultation, uniquement, notamment pour l’émotivité et « les enfants qui veulent être paléontologues ». Par contre, je suis en accord avec O Revol, pour dire que l’école la plus idéale est l’école du quartier. A 20 mn il est dit malheureusement par la journaliste, qu’un tiers ne va pas au lycée, ce qui est un chiffre faux. A 30 mn, une maman raconte que son fils savait lire en début de CP, et qui est passé en CE1 ; il a aussitôt stoppé son énurésie.
A 35 mn, O Revol dit être « optimiste ». Ces 4 dernières années ont montré que l’optimisme n’est plus de mise. La pathologisation du haut potentiel et l’Hystérie collective ont pris toute la place.
Je remontre cette vidéo, pour que mes lecteurs se rendent compte à quel point la situation en France s’est considérablement dégradée, en peu de temps. Hier les mots me manquaient, mais j’ai confiance aujourd’hui. Les lecteurs et les vrais surdoués vont vite se rendre compte de la supercherie qui a envahi le monde de la douance aujourd’hui.
Je stoppe cet article pour aujourd’hui, il est trop long ; je le complèterai avec la suite la suite demain 🙂
Un article est paru aujourd’hui sur le site de Pourquoi docteur, écrit par le Dr Sophie Lemonier et il va directement atterrir dans le florilège sur le blog de Franck Ramus La pseudoscience des surdoués
L’article s’intitule sans précaution aucune pour la population concernée, pour les familles :
Presque tout dans l’article est faux ; une nouveauté apparaît, les enfants surdoués n’aimeraient pas jouer au ballon, soi-disant. La journaliste n’a pas dû voir beaucoup d’enfants surdoués dans sa vie. « il a marché autour de 12 mois au lieu de 4, » Curieux. Mais surtout ceci :
« Mais surtout, il y a urgence à s’occuper d’eux car ce sont des enfants fragiles et vulnérables très exposés paradoxalement à l’échec scolaire et aux troubles de l’apprentissage. »
On peut lire plutôt cet article, pour les vrais surdoués, ceux qui sont lucides et qui ont un esprit critique :
J’écris aujourd’hui un billet d’humeur, mais de mauvaise humeur. Le titre : Les biaiseux refont parler d’eux. Comprenez, ceux qui biaisent, sciemment ou inconsciemment, ceux qui biaisent les chiffres, les observations, les situations, les contextes, l’origine des problèmes, pour conforter leurs hypothèses, se donner bonne conscience, en toute inconscience des dégâts qu’ils peuvent provoquer. Les dégâts très dramatiques peuvent être des absences de diagnostics, parce que ces personnes disent que c’est le haut potentiel qui est la cause de tout les malheurs.
En voici un exemple, la maman n’est pas orientée vers un diagnostic de dyslexie, avec un enfant précoce de 6 ans qui ne lit pas :
On peut lire aussi que la maman éclate en sanglot parce que l’enseignant dit que son enfant est très intelligent. C’est vrai, c’est si horrible, il va être plus intelligent qu’elle.
J’aurais pu nommer cet article « les niaiseux » après avoir lu les très nombreux commentaires sur les réseaux sociaux depuis lundi au sujet de cette émission de lundi de La Maison des Maternelles qui avait invité Gabriel Wahl comme expert.
Lundi, sur France 5, nous avions eu l’agréable chance d’avoir enfin une émission objective sur le haut potentiel. G Wahl se doutait un peu de l’impact d’une telle émission sur des gens arcboutés sur leurs fausses croyances, dus aux biais et à l’effet barnum. Mais là, cela dépasse l’entendement. Cela ressemble à n’en pas douter aux invectives méprisantes et injustes qui ont été proférées par les mêmes lors de la parution de l’article La pseudosciences des surdoués en février-mars 2017. Nous avons eu hier déjà des réactions négatives sur cette émission, par les tenants d’un « marché « lucratif (conférences, livres, consultations). Ceci ne devrait pas poser problème, s’ils veulent faire des conférences, après tout, pourquoi pas ? S’il y a des personnes assez naïves pour venir les écouter. Après tout, pourquoi pas ?
Mais après, ON REFLECHIT. Certains commencent à réfléchir, mais pas tous. Surtout des journalistes.
Mais ce qu’il faut dénoncer, c’est lorsque ces personnes énoncent des contre-vérités scientifiques sur le haut potentiel dans de multiples conférences et qu’elles ne supportent pas quand on les remet en cause. Même l’association MENSA est contaminée.
J’ai fait un petit florilège des commentaires et copié collé ; je regrette la méthode, mais c’est la seule solution que j’ai, puisque mes commentaires sont éliminés ou non pris en compte de certains blogs ou fb. Exemple le 23 mai 2014 (comme le temps passe) : Pour Michel
Nous avions eu hier cette publication sur facebook
« Le surdoué n’a pas à être abordé de façon globale, en fonction des statistiques. » M Kermadec
Que dire ????? Ces personnes se disent surdouées et elles n’ont pas un niveau de raisonnement très ouvert, de précision, d’esprit de véracité, comme l’ont la plupart des personnes surdouées. Je vais faire une analogie pour leur répondre, l’analogie que j’avais prise dans mon livre :
Pour faire une analogie, c’est comme si on inventait une théorie sur la vision en décrivant le fonctionnement des myopes. Il est simple à comprendre que cela ne convient pas, c’est une erreur intellectuelle. (P 27 Des femmes surdouées)
Apparemment, des personnes influentes (pour le moment) dans un milieu étroit et fermé ont beaucoup de mal à comprendre cette explication simple, voire simpliste :
Les cliniciens concentrent leurs observations sur les enfants/adultes avec des difficultés, ce qui est normal eu égard à leur profession et leurs déductions (répétées dans de multiples médias) sur les enfants/adultes avec des difficultés, ce qui est beaucoup moins logique. Si un ophtalmologue inventait une théorie sur la vision en décrivant le fonctionnement des myopes, tout un chacun comprendrait aisément que c’est une malhonnêteté intellectuelle. Cet ophtalmologue ne serait pas accusé de ne pas être humain envers ceux qui ne sont pas myopes. Quoique ? Dans un monde qui ne réfléchit pas, peut-être. Aussi, que cela se produise dans le monde de la douance, a priori parmi des personnes qui auraient une intelligence supérieure, est une énigme pour moi. A moins que ?
Mais puisque nous sommes dans l’analogie de la vision : au royaume des aveugles, les borgnes sont rois.
« Ces légendes noires de la précocité intellectuelle sont diffusées par beaucoup de personnes de bonne foi qui côtoient des surdoués ayant de véritables difficultés. Il ne s’agit pas en effet de prétendre que la précocité immunise contre les problèmes : il existe des surdoués dépressifs, anxieux ou perdant pied à l’école. Lorsqu’une personne est surdouée et souffre d’une difficulté psychologique, il est important de lui venir en aide, mais il ne faut pourtant pas en déduire que la précocité est nécessairement la cause de ses difficultés.
D’autres personnes semblent vouloir répandre l’idée que les surdoués sont des personnes à risque pour des raisons politiques. En clair, c’est en faisant passer la précocité pour un handicap qu’ils espèrent obtenir de l’Éducation Nationale des aménagements pédagogiques pour les enfants précoces. »
Des lecteurs m’ont avertie ce matin de la publication d’une lettre d’une directrice de collège sur la page Facebook de JF Laurent. Pour ceux qui ne l’ont pas vue , je vais en citer quelques extraits. Elle est visible sur le blog cheval à rayures qui indique ceci : « Vous trouverez plusieurs articles sur ce blog qui parlent ou du/des livres de Gabriel Wahl ou du courant d’idées qui voudrait que être HP, qui est une chance en soi, soit toujours vécu comme une normalité sans problème: lutter contre la pathologisation du HP, disent-ils. » malveillance et sans nuance. Lettre ouverte au Dr Wahl
QUELQUES EXTRAITS /
« J’ai du mal à comprendre que l’on puisse attester qu’ils ne sont pas plus angoissés que les autres, voire moins, lorsque dans la même phrase l’on précise qu’ils ont des tourments métaphysiques et qu’ils mesurent avant les autres les enjeux du bien et du mal. De façon toute personnelle, je me réjouis rarement d’être tourmentée.
Quant au fait qu’ils ne soient pas plus sensibles que les autres mais qu’ils aient plus de talents pour exprimer leur sensibilité, j’y vois un raccourci susceptible de les faire passer pour des comédiens.
Les statistiques réduisant à 1% d’échec au brevet ces élèves-là sont sans doute le fruit du décrochage scolaire tellement plus présent chez eux. Du coup, ils ne se présentent pas, scolarisés à domicile ou orientés sur une voie différente dans les meilleurs des cas. »
OH j’ai décroché, là, direct.
En voici un autre :
Phrase du texte de la lettre de la principale de collège : « Vous verrez que la chaîne alimentaire du monde animal les fait pleurer à chaudes larmes, vous observerez qu’il mettent du temps à se remettre d’une dispute avec leur meilleur copain et qu’ils sont bien incapables de faire l’exercice de maths demandé tellement ça les parasite. Jouent-ils la comédie ? »
La directrice de ce collège ne voit qu’un seul spécimen d’enfants surdoués. Apparemment, cette professionnelle de l’enseignement n’est pas venue voir les miens, et la majorité des enfants surdoués. Elle nous demande de venir voir; c’est sympathique, mais nous avons déjà vu ; j’ai fait un stage dans une école de surdoués lors de ma L3 de psychologie ; une petite fille de 11 ans savait à peine écrire son nom parce que sa très grande dyslexie n’avait pas été diagnostiquée. Devrais-je dire, mais tous les enfants surdoués ne savent pas écrire leur nom à 11 ans ? Je crois que cela ferait rire tout le monde. ou pleurer, c’est selon.
De faux chiffres d’échec scolaire chez les surdoués circulent toujours sans contradiction :
Comme en février 2017, les invectives ne manquent pas de se signaler par leur impolitesse, même d’enfant de 12 ans ; les adultes et professionnels n’étant pas en reste.
Soyons pragmatiques : regardons les chiffres : ANPEIP a 3000 adhérents sur fb , 4472 membres pour le congrès Douance de la semaine dernière avec une blogueuse qui pathologise et qui diffuse la zébritude , à presque 20000…MENSA 3000 membres en France (environ je crois) beaucoup moins qu’à l’étranger d’ailleurs. Certains membres peuvent être dans plusieurs groupes. La grande majorité, plus d’un million de personne en France (2 % qui ont un QI supérieur à 130) ceux qui vont bien, les plus nombreux, ne sont pas sur les réseaux sociaux, pas dans les groupes fb. Je crois que nous pouvons être optimistes : calculs simples : 66 000 000 x 2 % = 1 320 000 => 4 % = 5000 / 1320 000 🙂 (j’ai pris le 5000 comme une moyenne).
Ces 4 % font beaucoup beaucoup beaucoup de bruit ! Ces 4 % envahissent les médias avec leurs hypothèses dramatisantes et négatives, qui ôtent tout espoir aux parents et aux adultes, et empêchent des diagnostics importants pour certains enfants. Ces 4 % peuvent faire ce que l’on appelle en psychologie une menace de stéréotype. Et ils se décrédibilisent jour après jour.
Reprenez vos esprits.
Une voix très rare, il faut bien le dire, pour reprendre les esprits un peu déboussolés :
« Ce que vous décrivez est la réalité concernant les élèves qui sont scolarisés dans votre établissement et ce que vous leur proposez est indispensable pour eux. Cependant, vous ne pouvez pas en faire une généralité.«
Je vais modérer un peu mon billet d’humeur d’hier avec cette conférence consacrée aux EIP d’un colloque de l’Education Nationale datant de 2012, dans l’académie de Montpellier.
J’ai réécouté cette conférence qui date un peu dans laquelle on entend O Revol dans la première partie. Elle est plus intéressante que l’article publié récemment, car l’on entend bien O Revol dire que la plupart des enfants précoces vont bien. Comme je suis ravie d’entendre ce constat. Mais peut-être qu’en trois ans, les choses changent…un chiffre non démontré qui ne change pas, par contre, c’est le 30% d’échec…
Beaucoup d’anecdotes et un extrait d’une émission de Mireille Dumas qui date un peu et que je n’ai pas retrouvée mais cela va venir… L’un de ces enfants interviewé est un jeune que j’ai interviewé plus tard, à 24 ans, lire sur parcours (j’ai modifié les prénoms).
La médiatisation a ceci d’incroyable, c’est qu’elle peut être un bien, vraiment bien, et un mal, vraiment mal. Lorsqu’elle diffuse des articles qui généralisent à outrance les problèmes de certains enfants surdoués, c’est une arme à double tranchant. Comme c’est « médiatisé », on croit que c’est la VERITE.
comme cet article récent de midi libre, relatant une journée académique à Montpellier. Cliquer sur
Les journalistes ne pouvant pas être experts en tout, c’est normal, ils ne font plus beaucoup d’investigations poussées, ils se dirigent vers ceux qui sont les plus connus, les plus en vue. Ces derniers, profitant d’une aura médiatique assez gigantesque diffusent depuis une dizaine d’année, avec une accentuation incroyable pour ne pas dire alarmante, ces dernières années des idées plus que négatives sur les EIP, les enfants à haut potentiel. Sous prétexte qu’il ne faudrait surtout pas croire que l’enfant surdoué est « le petit génie » de service, évidemment, cela serait trop GENANT, brusquement on part dans le sens inverse extrême :
Je cite l’article :
« ces « gamins » sont « différents », ont des troubles associés ! « Et sont handicapés par un « déséquilibre de leur développement affectif, émotionnel, psychomoteur, cognitif », pointe Armande Le Pellec Muller, recteur de l’Académie de Montpellier. « Ils fonctionnent différemment », insiste le docteur Revol.
300 signalements par an »
Ce terme « signalement » je crois que c’est cela qui m’a le plus choquée…des délinquants les EIP ? Des enfants troublés ? Des problèmes ? En tous cas ON les a repérés…
Pourtant…« Ils « marchent tôt, vers 9 – 10 mois« . Je cite encore,
Mais conforme avec L Vaivre Douret qui a étudié de façon longitudinale en 2004 le développement psychomoteur des enfants surdoués. Cliquer sur article L Vaivre Douret
« Nous constatons de fait, chez ces enfants en bas âge, une synchronie relative du développement des fonctions psychomotrices et psychologiques qui apparaissent précocement. »
ce qui ne colle pas du tout avec le handicap psychomoteur ! Mais qu’importe !
Il faut arriver à suivre…que d’informations paradoxales, dans tous les sens…oh…on dirait « une pensée arborescente » !
Mais trêve de plaisanterie :
« En France, 30 % sont en échec, la moitié a des difficultés scolaires, rappelle Olivier Revol, qui prône « fermeté et bienveillance » à leur égard. »
Le 30 % d’échec n’est absolument pas validé par les études scientifiques, si on en croit la thèse de Amélie Courtinat (2008) .
«La proportion d’un tiers est la plus fréquemment avancée, néanmoins il convient de rester prudent quant à sa validité, les chiffres variant fortement d’une publication à l’autre et résultant très souvent de recherches menées par des associations de parents d’E.H.P.I. »
Dans l’étude que je fais cette année, je ne retrouve ABSOLUMENT PAS ces 30 %.
Les personnes surdouées réussissent bien mieux ! On va me rétorquer que je n’ai que des participants venant de MENSA, mais non ! J’ai aussi des participants de deux autres sites qui ne sont pas connus pour concentrer des personnes avec des réussites spéciales.
J’ai aussi 125 participants, ce qui permet de faire quelques statistiques inférentielles c’est-à dire que l’on peut plus facilement généraliser à partir de l’échantillon , si on compare à une situation avec 20 participants ! mais je me garderai bien de généraliser à outrance.
La seule chose que je voudrais dire, c’est que : être surdoué est une chance !
On m’a envoyé cette fausse pub qui m’a fait beaucoup rire ! Alors je la partage avec vous ! je ne sais pas si elle va faire rire tout le monde mais je crois bien que oui.
Ah quelquefois , on aimerait bien avoir normIQ…pour ne plus voir toutes les bêtises et horreurs du monde !
__Si on ne part pas du principe qu’un enfant surdoué tient son intelligence particulière du hasard ou d’un patrimoine génétique favorable, une éducation « programmant » des surdoués est-elle concevable ? Sur le papier et en tenant compte de nos connaissances actuelles sur le développement du cerveau, la réponse est oui. Incontestablement oui. Les grands principes de la « marche à suivre » pour parvenir à ce résultat n’ont rien de mystérieux et sont au nombre de 5. 1) Solliciter très tôt la curiosité et l’intelligence de l’enfant. Non en l’obligeant à s’ouvrir à différentes formes de savoirs par la contrainte. Auquel cas, on risque au mieux d’en faire un « singe savant ». 2) Mais en lui donnant soi-même l’exemple de la curiosité et de la réflexion intellectuelles. Ce qui explique, pour ne prendre qu’un exemple, que des parents gros lecteurs ont fréquemment des enfants qui aiment lire. 3) Entretenir avec l’enfant des relations affectueuses, afin de provoquer chez lui l’envie de choisir le modèle qu’on lui donne. Faute de quoi, on risque de lui servir de contre-modèle. Et dans cette éventualité, le dégoûter à jamais du Droit ou de la Physique si on l’aime soi-même par exemple. 4) Initier l’enfant à l’apprentissage des savoirs et savoir-faire par le plaisir et non par la contrainte et la sanction. Autrement dit, lui laisser la liberté d’apprendre ce qui lui plait personnellement. Sachant qu’il y a de fortes chances qu’il aimera les sujets et les matières qu’il aura découverts au cours des relations privilégiées qu’on aura eues avec lui. 5) Assurer dans le temps la cohérence et la continuité de ces principes pédagogiques. Des principes simples sur le papier, donc ! Mais beaucoup moins dans la pratique quotidienne. Car mal appliqués, ils sont susceptibles d’avoir des résultats calamiteux. C’est pourquoi il est de loin préférable d’aimer son enfant et de lui laisser la liberté d’ouvrir son esprit à son gré, sans vouloir à tout prix en faire un génie précoce.__
Ce texte montre une grande méconnaissance du problème ! Déjà, une question simple vient à l’esprit : Comment se fait-il, si il est si facile de programmer des enfants doués, qu’il n’y en a -il pas plus ? Car ils ne représentent que 2.5 % de la population. Une autre question : Pourquoi, pourquoi vouloir avoir des enfants surdoués, alors que leur vie et leur éducation est si difficile ?
J’ai regardé la page wikipedia conacrée à Arielle Adda, spécialiste des enfants doués et auteur de 2 livres :
« Le livre de l’enfant doué » et « L’enfant doué : l’intelligence réconciliée ».
Quelle ne fut pas ma surprise de lire dans cette page deux passages contradictoires.
Le premier passage explique , je cite :
« Arielle Adda aborde l’ensemble des questions relatives aux enfants doués : le milieu familial, les tests (de QI et de personnalité), l’affectivité, les relations avec le milieu scolaire, l’échec scolaire chez les enfants doués non reconnus, etc… et les adultes que sont devenus les enfants doués. »
Tandis que dans le débat autour de l’intelligence , je lis , je cite :
« Pour Arielle Adda, l’examen psychologique est essentiellement basé sur la mesure chiffrée de l’intelligence, son mode de faire un examen clinique repose sur la passation du test de mesure du QI… Elle isole le facteur « intelligence » »
Ayant rencontré Arielle Adda , lorsque ma fille avait 4 ans , pour la faire tester, je ne suis pas du tout d’accord avec la deuxième affirmation !
Voulant modifier le texte de wikipédia, je n’y parviens pas.
J’ai regardé également l’historique de toutes les modifications de l’article , c’est édifiant ! Des internautes anonymes se livrent à une sorte de duel, quand l’un écrit un texte favorable et juste , immédiatement dans la minute , un autre texte diffamatoire est écrit !
Je vais donc de raconter dans cet espace intègre, le passage des tests de QI passés par ma fille avec Arielle Adda , mon fils ayant passé ces tests avec le RASED.
La rencontre avec Ariele Adda pour les tests de QI a eu lieu après deux conversations téléphoniques , pour voir si ces tests étaient vraiment utiles. En effet, Il n’est pas évident de faire passer des tests de QI à son enfant sans réflexion. Un entretien préalable avec les deux parents et l’enfant a été effectué également avant les tests.. Dans cette conversation, il a été question des relations familiales, du milieu scolaire, des jeux, des relations avec son frère, du sommeil, etc…
Je peux comparer, car avec notre 3e enfant, nous sommes allés chez une autre personne pour passer les tests, à cause d’un problème de date et de disponibilité, et j’ai pu mesurer la différence.
Dans tous les écrits d’Arielle Adda, pour chacun sachant lire, il est évident que le QI n’est pas le seul critère, et qu’elle intègre la dimension humaine au phénomène de précocité.
J’ai lu le commentaire d’un administrateur courageusement anonyme sur un site d’information d’enfants précoces. Je tairai le nom de ce site , par délicatesse. Dans ce site, j’avais donné l’adresse de mon autre site surdoues-online.fr, qui propose une écoute pour les parents d’enfants surdoués.
Et je suis vraiment en colère.
Voici ce qu’il écrit:
« Message édité par l’administrateur.
Motif : Ce forum n’a pas vocation à accueillir les propositions commerciales de « spécialistes » autoproclamés. »
Non seulement, cette personne empêche l’information de circuler sur mon expérience, ce que je ne peux comprendre , mais en plus , elle y ajoute un terme méprisant et suffisant sans me connaître.
Mon expérience peut être utile à d’autres. Mon intention est d’aider les parents qui sont en questionnement avec leur enfant, et qui souhaitent en parler avec une personne qui connait bien le problème . J’ai éduqué trois enfants précoces, parallèlement j’ai étudié le phénomène de la précocité, j’ai écouté des colloques organisés par les associations, j’ai étudié également ce sujet en Sciences de Education à Paris VIII. Je suis compétente dans ce domaine.
Sur ce site, je ferai circuler l’information des spécialistes, des associations, des autres sites . Toutes ces informations sont complémentires, et feront avancer la compréhension des enfants doués. Et ce n’est certainement pas en limitant les témoignages que l’on progressera. Chaque site d’information sur les enfants doués a sa place, pourvu que ce site soit fait dans un esprit positif. Ce site est en construction et en évolution permanente.
Je remercie cette personne qui me donne une idée. Je vais raconter mon parcours .
Un espace d'information et de recherche sur la douance