Les bonnes intentions

L’enfer est pavé de bonnes intentions …Qui ne connait pas ce célèbre adage ? dit autrement cela veut dire que certaines intentions a priori bonnes peuvent entraîner des catastrophes. C’est un peu ce qu’il se passe dans le monde de la douance, du moins du « traitement de la douance ». Déjà le mot traitement fait bondir, car la douance n’est pas une maladie, je ne devrais pas l’employer.

Je reçois un mail m’indiquant un commentaire à ce que j’avais écrit il y a quelques temps sur ce site

Charivari à l’école,    sujet : il est précoce trop immature pour sauter une classe.

Sujet intéressant ! Ce site est créé par une enseignante, donc il change le point de vue habituel.

Outre le dossier documentaire et pédagogique à cliquer qui insiste comme souvent sur la soi-disant non compréhension des implicites et sur l’arborescence des EIP (eh oui il ne savent pas sélectionner leurs pensées…rendez-vous compte!), difficultés motrices et d’écriture (qui ne sont absolument pas décrites par les articles scientifiques (cf  Vaivre-Douret, Liratni, etc…) le dernier commentaire me fait bondir et me donne l’idée de cet article

Une Maman d’un EIP et enseignante écrit : « n’oublions pas que dans certaines académies les EIP dépendent de la MDPH… »

Pour ceux qui ne le savent pas la MDPH (Maison Départementale des personnes Handicapées)  est un organisme existant dans chaque département pour toutes les démarches liées aux situations de handicap.

Nous y voilà, nous y sommes…je le savais, mais de le voir écrit là me donne une sensation vertigineuse d’impuissance. Qui aurait pu se douter, il y a 15 ou 20 ans qu’on en arriverait là ?

Je n’ai pas de mots pour qualifier cet état de fait, Que faire ? Que dire ? si ce n’est que répéter que L’enfer est pavé de bonnes intentions …

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