lntervention du Professeur Michel Habib , neurologue à La Timone à Marseille au premier congrès virtuel de la précocité
Neurologie de la précocité intellectuelle
retranscription des paroles de M Habib :
« Résumé du point de vue scientifique sur les particularités du cerveau des enfants et adultes précoces avec plusieurs méthodes :
Méthodes Electrophysiologiques : Elles montrent que le cerveau des personnes précoces fonctionne plus en cohérence, les différentes parties du cerveau sont probablement plus en relation les unes avec les autres. D’où l’idée au départ d’une intelligence qualitativement différente et d’une intelligence en arborescence qui s’opposerait à l’intelligence standard qui serait une intelligence à succession d’évènements . Mais cela est battu en brèche par l’IRM fonctionnel.
IRM fonctionnel : l’imagerie fonctionnelle cérébrale apporte une contradiction à cette idée en arborescence montrant que certaines zones différaient de façon significative , les zones frontales et pariétales.
Comparaison de deux groupes : surdoués QI > 130-135 et non surdoués avec l’IRM
La comparaison des zones qui sont impliquées dans la notion de précocité montre une particularité fonctionnelle mais dans le sens d’une accentuation du fonctionnement de certaines zones, frontales et pariétales. Il ne s’agirait pas d’une particularité globale de fonctionnement du cerveau des précoces.
Imagerie morphologique : La substance blanche est constituée de fibres, elle est mesurée finement par la méthode DTI , l’organisation de ces fibres chez les précoces a une plus riche connectivité dans les lobes frontal et pariétal. L’approche négligée mais intéressante est d’observer les patterns des circonvolutions sur la surface du cerveau ; on a montré que dans les familles de précocité intellectuelle mais avec aussi des cas de dyslexie, il existe aussi ces particularités du cerveau morphologiquement différentes ; ces différences d’anatomie du cerveau sont présentes dès la naissance, donc c’est constitutionnel.
Enfant précoces ayant une hétérogénéité de leur profil cognitif, avec des difficultés d’appprentissages associées à la précocité : précocité + troubles dys, (dyslexiques, dyspraxies) est assez fréquente.
M. Noelle Magnier de Nice a montré dans une étude qui utilise les potentiels évoqués, que les enfants qui ont profil inhomogène ont un fonctionnement électrique différent que ceux qui ont un profil homogène. Les profils hétérogènes avec supériorité de la fonction verbale se reposent sur leur hémisphere droit.
Les méthodes IRM sont prometteuses et sous utilisées comme moyen de compréhension du fonctionnement des précoces , l’avenir apportera des informations très importantes. »
Vidéo visible sur http://www.congres-virtuels.com/
Le 20/10/2015.
Professeur, voilà des mois que je souhaite vivement vous rencontrer. J’ai lu des articles de vous dans la revue Sciences Humaines, entendu parler de vos recherches dans On se Calme ! du Pr. Olivier Revol, et dans divers documents de santé.
Vos secrétaires m’ont assuré à deux reprises m’envoyer un dossier par la Poste ou Internet, mais je n’ai toujours rien reçu.
J’ai une précocité intellectuelle confirmé par un QI réalisé dans le service de psychologie médicale du Pr. C. Lançon à La Conception, et je souffre depuis l’âge adulte (18 ans et demi) d’un TDAH avec dyspraxie aigüe(un TAG, un Asperger et une Anorexie Mentale Type Restrictive s’étant développés enfant pour progressivement créer ce Déficit de l’Attention de type Inattention Prédominante qui m’handicape très lourdement – une famille déséquilibrée).