Archives de catégorie : Billet d’humour

Humour décalé

Il était temps.

Après avoir reçu différents acteurs, qui ont répandu non stop des fausses croyances sur la douance, certaines chaines de radio reçoivent des humoristes qui se moquent des dérives actuelles et nombreuses sur le sujet du haut potentiel.

Ces dérives sont devenues presque un « fait de société » et je trouve vraiment bien que les humoristes s’emparent du sujet :

 

 

Quelques articles :

L’intelligence malmenée

Décryptage d’une vidéo de J Siaud-Facchin (mars 2016)

 

vrais et faux surdoués

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Le zèbre Tira

Si les zèbres se mettent à ne plus avoir de rayures, maintenant.

Un zèbre noir à pois blancs est né récemment au Kenya.

Explications dans ces articles :

https://www.geo.fr/environnement/un-photographe-immortalise-un-rarissime-zebre-a-pois-blancs-au-kenya-197604

https://www.nationalgeographic.fr/animaux/2019/09/au-kenya-rencontre-avec-un-zebre-noir-pois-blancs

Pour sourire un peu :

Les zèbres en délire

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Les surdoués transpirent

Avertissement : article à lire dans son intégralité.

Eh oui, il faut le savoir, lorsqu’il fait chaud ou qu’ils sont très stressés, à cause de l’échauffement neuronal et de leurs émotions exacerbées, les surdoués transpirent abondamment. Ainsi, on peut en conséquence affirmer que la transpiration excessive est une conséquence fâcheuse du haut potentiel  (ou surdon). Il faut savoir que les surdoués sont émotionnellement très fragiles (on peut même dire vulnérables), et c’est cette caractéristique surtout qui les fait transpirer.

Parce qu’ils respirent l’intelligence, ils transpirent. Ils font les deux, sans problème.

La transpiration est directement en corrélation avec l’échauffement neuronal. Une étude américaine démontre même que la calvitie (surtout des hommes) est la conséquence de cette transpiration et donc de cet échauffement neuronal intense. Certains psychologues cliniciens disent que c’est à cela qu’on les reconnaît. Dès qu’ils voient une personne transpirant énormément entrer dans leur cabinet, venant pour la première fois, ils peuvent se dire qu’ils sont en présence d’un ou d’une surdouée. C’est l’expérience et le flair qui sont primordiaux pour les détecter, les humer pour les présumer surdoués.

En outre, plus ils transpirent, plus ils sont surdoués. C’est proportionnel. Ce sont les études qui le disent.

Des personnes intéressées par le marketing pourraient même inventer un déodorant « spécial surdoués », avec ce slogan : Surdoués, arrêtez de transpirer !

 

Bon, j’arrête là . Les lecteurs auront remarqué facilement qu’il s’agit d’un

POISSON D AVRIL

au mois de septembre.

Ayant réécouté l’excellente émission de France Inter avec Gabriel Wahl, j’ai eu l’idée de tourner en dérision toutes les affirmations farfelues qui émanent ces dernières années, (et notamment ces derniers jours) des articles divers, aussi fantaisistes que

cet article de France info

qui affirme que les surdoués ne savent pas écrire, parce que quelques uns de leurs connaissances ont ce problème,

ou cet article de Télérama

qui affirme, sans peur du ridicule, que 2/3 des élèves à haut potentiel sont en échec scolaire (alors que toutes les études internationales et les chiffres du ministère indiquent le contraire).

Le 21 juin 2017, lors de l’émission de France Inter, il faisait chaud, beaucoup de surdoués ont transpiré, ce jour-là. Aussi, j’ai repris le trait d’humour de Gabriel Wahl (qui n’en manque pas), pour écrire cet article absurde, ironique et narquois, mais qui fera réfléchir, espérons-le. (à 2 mn dans l’émission)

Pour écouter le podcast de La tête au carré, cliquer sur

https://www.franceinter.fr/emissions/la-tete-au-carre/la-tete-au-carre-21-juin-2017

En ce qui concerne certaines caractéristiques des surdoués, on est proche de l’effet barnum dont voici la

Définition de wikipedia :

L’effet Barnum, « effet Forer », « effet puits », « effet de validation subjective » ou « effet de validation personnelle », désigne un biais subjectif induisant toute personne à accepter une vague description de la personnalité comme s’appliquant spécifiquement à elle-même.
à lire quelques articles intéressants :

L’auto-diagnostic

Esprit critique

Les biaiseux

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La précocité intellectuelle un handicap ?

 

La précocité intellectuelle un handicap ?

Article de Jeanne Siaud Facchin et Olivier Revol

D’emblée, je suis hérissée par le titre, malgré le point d’interrogation qui permet aux auteurs de se dédouaner de leur intention première, c’est à dire de pathologiser le haut potentiel, pour je ne sais quelle obscure raison. Le fait est là. Au fil des années, des mois, et des dernières semaines, la rengaine est insistante, lancinante, déprimante. De plus en plus insistante, lancinante, déprimante. Comme une triste propagande.  Et cela malgré les tentatives de débat, de discussions, comme :

Discussion avec J Siaud-Facchin sur facebook

« La précocité intellectuelle est le plus souvent une chance, mais elle n’est pas sans risque… Avec l’idée forte que certains atouts peuvent devenir des handicaps. »JSF

Discussions quasi inutiles, car Jeanne Siaud Facchin  m’a indiqué qu’elle ne comprenait pas pourquoi son discours paraissait négatif. Incompréhension totale ou acharnement ? Ainsi, même s’il y a un point d’interrogation, au final, le lecteur retiendra que la précocité intellectuelle est un handicap. Comme avec son le livre «Trop intelligent pour être heureux ? »  Le point d’interrogation a depuis longtemps disparu des cerveaux. Surtout que cet article est intégré dans un dossier intitulé  « Les troubles de l’enfant ».

On a vu des gens s’évertuer à nous faire croire que l’on exagérait dans l’article  de  Franck Ramus et Nicolas Gauvrit  La pesudoscience des surdoués. 

L’avantage de cet article est de montrer que :

  • On a eu raison de diffuser cet article et ce florilège.
  • On n’exagérait pas du tout, bien au contraire.

Exemple

  1. Coline 02.2017 17:33

« Aucun « expert » tel que vous les demontez dans votre article n’a affirmé que les surdoués qui vont mal sont la majorité ou même l’exemple type d’un surdoué. Tous affirment bel et bien dans leurs ouvrages que le surdoué qu’ils décrivent est celui qui va mal et qu’il existe des surdoué qui vont très bien mais dont ils ne parlent pas parce qu’ils ne les connaissent pas (puisque non diagnostiqués), ils ne veulent donc pas parler ou decrire quelque chose qu’ils ne maîtrisent pas. Leur taper sur les doigts comme vous le faites, à dire qu’ils véhiculent des idées noires est absolument aberrante… vous devriez relire les ouvrages sur le sujet que vous decriez tant avant d’en faire le proces. De plus, vous analysez extrêmement mal la raison de la hausse d’idées noires sur les surdoués. Les praticiens qui font cette description ne la font pas pour tenter de la généraliser à tous les surdoués et en faire une description universelle

 

Il paraît même que l’article était « clivant ». Mais il faut retracer l’historique de l’ANPEIP, concernant la « pathologisation du haut potentiel » . Pour l’ANPEIP en 1995, c’est une absurdité, en 1995 ANPEIP indiquait dans un document : « « Pathologiser la précocité est une absurdité irrecevable en termes scientifiques » ANPEIP 1995 p7.

J Siaud-Facchin présente son article sur Facebook plusieurs jours après sa parution, le 09.03.2017 :

Jeanne Siaud-Facchin

22 h ·

 « Les articles se suivent … et ne se ressemblent pas ou plutôt si, ils évoquent la même réalité mais avec des intentions différentes. Oui, être surdoué est une force, oui, l’intelligence est un facteur de résilience, oui, le haut potentiel est une ressource pour être heureux, oui aussi, la haute intelligence peut comporter des facteurs de risque et de vulnérabilité, oui, ces enfants, ces ados, ces adultes là existent nous les avons rencontré, oui, il est urgent que des études à grande échelles et épidémiologiques permettent d’éclaircir ce que l’on ne sait ni ne comprend pas encore, oui certains ont vraiment besoin d’une aide éclairée pour réussir leur parcours de vie.
Etre surdoué est une singularité, les études l’on confirmé, la neurobiologie du cerveau l’a validé, les enseignants l’ont observé sur des générations d’élèves, les cliniciens y sont trop fréquemment confrontés, les témoignages des parents alimentent notre compréhension de ces enfants à l’intelligence acérée et à la sensibilité en grand angle. Oui, nous devons être mobilisé, tous les enfants ont le droit de réussir, les surdoués aussi ! Oui, nous devons nous efforcer de comprendre, encore et encore, pourquoi certains sont laissés sur le bord du chemin. Nous sommes d’accord ?
Un article sur l’initiative de Olivier Revol
A retrouver ici : https://www.scienceshumaines.com/la-precocite-intellectuell…»

Je reprends cette phrase

« L’hypervigilance anxieuse est quasi constante » de l’article et cette phrase étonnante de J Siaud-Facchin  :

« il est urgent que des études à grande échelles et épidémiologiques permettent d’éclaircir ce que l’on ne sait ni ne comprend pas encore ».

Ces études existent puisque cette étude est décrite dans l’article de  Franck Ramus et Nicolas Gauvrit  La pesudoscience des surdoués. L’étude EDEN existe également. Mais curieusement, cela ne les intéresse pas, non, non, non.

Comme toujours, cet article négatif est bien relayé par les blogs qui participent activement à la pathologisation du haut potentiel, tout en affirmant le contraire. Les autres articles plus positifs et plus scientifiques ne sont pas diffusés aux lecteurs et donc aux parents. Comme cet article :

 La pseudoscience des surdoués

Le blog  Cheval à rayures indique (sans savoir) que le haut potentiel est responsable du harcèlement et donc de la mort très triste d’une jeune fille.  En sous-entendant que les résultats scientifiques sont «une mouvance actuelle » et que les chercheurs seraient insensibles à la souffrance. N’y a-t-il pas une responsabilité de pathologiser le haut potentiel ? Jusqu’où va t aller ? Le haut potentiel serait un fléau ?

http://www.le-cheval-a-rayures.fr/?p=4657.

«Je sais, je lis, j’entends la mouvance actuelle qui dit que les HP vont bien, que si ils sont HP ils sont plus armés que les autres pour combattre le harcèlement, le rejet, l’ennui, etc etc… que si ils sont HP ils peuvent dépasser tous les problèmes qu’ils rencontrent.. et surtout j’entends bien qu’ils font ça mieux que les autres…»  cheval à rayures

 

Titre très révélateur d’une prochaine émission de radio prévu :  Surdoués  , haut potentiel de souffrance ?

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L’élevage des enfants de E. Prelle et E. Vincenot

L'élevage des enfants J’aime bien l’humour, cela ne se devine pas toujours car je veux que le site soit sérieux ! Mais de temps en temps, il faut rire. Aussi je vais vous présenter un livre qui porte un regard humoristique sur l’éducation des enfants jusque 18 ans. Les deux auteurs, Emmanuel Prelle et Emmanuel Vincenot,  sont enseignants, et il y a une petite notice amusante au sujet des surdoués :

L’élevage des enfants  WOMBAT EDITIONS (2014)

MON ENFANT EST SURDOUÉ Notre plus grande crainte en tant que parents : que notre enfant soit plus intelligent que nous. C’est malheureusement ce qui arrive avec les surdoués. Comment savoir si son enfant est surdoué ? Il convient avant tout de décrypter les signes : – Pendant sa naissance, il répare l’échographe tombé en panne. – À l’âge de trois ans, il lit ce livre et vient vous expliquer le concept de « mise en abyme ».

Pour lire la suite  cliquer sur  l’élevage des enfants

« Puisqu’il est acquis 1) qu’avoir des enfants est la seule aventure qui reste à l’homme moderne, et 2) que l’adolescence est un âge affreux (pour les parents), lisez vite ce «guide professionnel pour parents amateurs». C’est l’anti-Laurence Pernoud… Le livre le plus hilarant de ce premier trimestre, parole de père de famille. Et d’ex-enfant. (Grégoire Leménager – L’Obs du 18 décembre 2014)  »

page facebook , pour d’autres extraits et coupures de presse : https://www.facebook.com/pages/L%C3%A9levage-des-enfants/308687189162023

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Humour selon Desproges

                                                PSY

Depuis pas loin d’un siècle qu’une baderne autrichienne obsédée s’est mise en tête qu’ Œdipe voulait sauter sa mère, la psychanalyse a connu sous nos climats le même engouement que les bain de mer ou le pari mutuel urbain.

On a beau savoir pertinemment que la méthode d’investigation psychomerdique élucubrée par le pauvre Sigmund n’est pas plus une science exacte que la méthode du professeur Comédon pour perdre trente kilos par semaine tout en mangeant du cassoulet, ça ne fait rien, la psychanalyse, c’est comme la gauche ou la jupe à mi-cuisse, c’est ce qui se fait maintenant chez les gens de goût.

Ce scepticisme à l’égard de la psychanalyse, mais aussi de la psychologie et de la psychiatrie qui s’y réfèrent de plus en plus, me vient, selon mes docteurs, des données de base primaire d’un caractère brutal et non émotif qui me pousse à manger le pilon du poulet avec les doigts ou à chanter l’ouverture de Tannhäuser dans les moments orgasmiques.

 

Voici une histoire vécue, où le prestige de psy en prend plein le subconscient :

Ma copine Betty Sartou, mère de famille à ses moments pas perdus pour tout le monde, a connu le malheur d’accoucher d’une espèce de surdoué qui s’appelle Grégoire, comme les moins cons des papes, mais c’est une coïncidence.

A cinq ans et demi, ce monstre donnait des signes alarmants d’anormalité. Notamment, il préférait Haendel à Chantal Goya, il émettait des réserves sur la politique extérieure du Guatemala et, surtout, il savait lire malgré les techniques de pointe en vigueur à l’Éducation nationale.

Devant ce désastre, la maman et la maîtresse d’école estimèrent d’un commun accord que Grégoire était un mauvais exemple pour ses collègues de la maternelle, et qu’il serait bienséant de le jeter prématurément dans le cours préparatoire.
Oui, mais à condition, dit l’Éducation nationale, que Grégoire subisse de la part d’un psychologue, par nous choisi, les tests en vigueur en pareille occasion.
Au jour dit, mon amie Betty et son super minus se présentent au cabinet du psy, en l’occurrence une jeunesse binoclée de type « Touche pas à mon diplôme ».
On prie la maman de rester dans la salle d’attente. Vingt-cinq minutes plus tard, la psychologue dont le front bouillonnant se barre d’un pli soucieux libère le gamin et accueille la mère.

_Votre fils Grégoire peut sauter une classe. Il en a la maturité. Il a parfaitement réussi les tests de latéralisation (en gros, cela signifie que si on lui présente une cuillère, il aura tendance à l’attraper plutôt avec sa main droite qu’avec son pied gauche).
Malheureusement, je ne vous cacherai pas qu’il semble souffrir de troubles affectifs probablement dûs à …un mauvais climat familial. Voyer le dessin qu’il vient de réaliser. Je lui avais demandé de dessiner papa et maman. C’est assez clair, non ?

L’enfant avait dessiné un père gigantesque, dont la silhouette occupait toute la hauteur de la page, alors que la mère lui arrivait à peine au plexus.

_Pour moi, c’est clair, soupira la psy. Cet enfant marque une tendance à la sublimation de l’image du père, tendance subconsciemment contrecarrée par une minimisation anormale de l’image et donc du rôle de la mère dans le contexte familial. Je ne vois malheureusement pas d’autre explication.

_Moi, j’en vois une, dit Betty. Mon mari mesure un mètre quatre-vingt-treize et moi un mètre quarante-sept.

 

PIERRE DESPROGES      (texte intégral)

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