ANPEIP 1995

1995 –  2016  :   21 ans

Il est intéressant de retracer l’historique de l’ANPEIP, concernant la « pathologisation du haut potentiel » .  Pour l’ANPEIP en 1995, c’est une absurdité, pour moi, en 2016, dans cette conférence à Lausanne, c’est un piège. Certaines personnes mal informées croient que je suis la première à lutter contre le courant actuel de la pathologisation du haut potentiel. De ce fait, on me prête toutes sortes de  malveillance et de malfaisance, de mauvaises pensées, de mauvais actes, et que sais-je encore… Leur imagination semble sans limite. Selon un certain courant , la lutte contre la « pathologisation du haut potentiel » ressemble à un désastre.

Il semblerait :

  • Que cela détruit le travail des associations.
  • Que c’est s’acharner contre ceux qui font avancer la cause des hauts potentiels.
  • Que cela nuirait à la reconnaissance du haut potentiel.
  • Que cela revient à dire que tous les hauts potentiels vont bien.
  • Qu’on ne reconnait pas les personnes à haut potentiel qui souffrent.

Il semble que ce site n’ait pas cette toute puissance. Je sais bien que mon site est très lu, mais tout de même, un peu d’humilité.  Il faut bien le dire, la « pathologisation du haut potentiel » est un très grand piège pour les individus et pour la société toute entière.

OR

Hier je retrouve ce document de l’ANPEIP 1995, en rangeant un bureau. Je le scanne et le voici. Miracle de l’informatique ! Une vingtaine d’année est passée… Quelle ne fut pas ma surprise lorsque je lis ce document, que je n’avais pas lu, car en 1995, j’avais  un petit troisième d’un an et deux aînés. Je l’ai peut-être lu mais je ne m’en souviens absolument pas. Ou alors cela a dû se loger dans un endroit de ma mémoire et éclater lors de ma conférence de Lausanne.

Voici un extrait de ce document ANPEIP :

« Pathologiser la précocité est une absurdité irrecevable en termes scientifiques »  ANPEIP  1995  p7

Document à télécharger en PDF :   anpeip_eip_1995

Il semble que j’ai été plus mesurée que l’ANPEIP elle-même, dans cette conférence de Lausanne 2016 et dans mes articles.

Je rappelle que  Sophie Cote avec l’AFEP a été à l’origine du rapport Delaubier (2002). Ce rapport était bien suffisant, il est inutile de pathologiser le haut potentiel davantage, en plaçant actuellement les référents EIP à la Maison des Personnes Handicapées.

Comment en est-on arrivés là ?

Des chiffres plus actuels et rassurants sont cités dans cette Tribune de Franck Ramus et Nicolas  Gauvrit

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Une réflexion sur « ANPEIP 1995 »

  1. Le document, même s’il date de 1995, semble dire des choses très intéressantes sur l’observation des enfants précoces.
    Mais, il dit aussi ce genre de chose « 50% des enfants intellectuellement précoces sont menés à l’échec scolaire ». Donc comment faut-il le prendre ???(Sur quoi se basent-ils pour dire ça, sur quells recherches ? Avec ou sans biais de sélection ? Et les autres informations/analyse sont-elles aussi pertinentes ?)

    Sinon, j’ai bien aimé les « indices de la précocité », p19.
    Même si c’est une information à prendre « dans son contexte », j’aime bien cette pensée/croyance de pouvoir détecter « rapidement » et « simplement » les enfants surdoués.

    Merci pour le document, c’est un bel objet à « analyser dans son contexte ». Et qui montre, que déjà à cette époque, malgré de bonnes intentions, on pouvait constater des dérives intellectuellement biaisées !

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