Archives de catégorie : Réflexions

Saisissant

J’apprends, par le biais de cet article de France info, que François Jacob a reçu le prix Nobel pour la découverte de l’ARN messager en 1965. Une découverte importante en ce moment avec la vaccination contre ce méchant virus.

J’apprends aussi que l’éditrice Odile Jacob est la fille de François Jacob .

Aujourd’hui Odile Jacob publie et édite depuis 2008, via un livre que les surdoués sont trop intelligents pour être heureux et soutient ainsi Jeanne Siaud-Facchin, qui parfois indique que les surdoués sont presque handicapés par leur trop grande intelligence. Parce que le livre Trop intelligents pour être heureux est un succès d’édition. Comme si le nombre de ventes trahissait le fait qu’il détient « la vérité ». Ce n’est pas le cas.

En fait, si on en croit toute cette propagande, il n’y aura plus de prix Nobel français, plus de grands chercheurs en médecine, puisqu’il est très difficile d’être intelligent. Vous l’aurez compris facilement, je me fais l’avocat du diable. Si François Jacob naissait aujourd’hui, il apprendrait dans 3 ans qu’il ne peut pas lire avant 6 ans au CP, il apprendrait que d’être surdoué, c’est trop la galère, et in fine, il n’aurait probablement pas le prix Nobel pour la découverte de l’ARN messager, car il aurait été complètement découragé.

Quelques articles pour approfondir :

Hystérie collective 2

Penser différemment, à manier avec précaution…

Le haut potentiel n’est pas un trouble

 

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Le haut potentiel n’est pas un trouble

« Dyslexique », « hyperactif », « HPI »… Ces diagnostics qui se multiplient en milieu scolaire

« « Dyslexique », « précoce », « troubles de l’attention » : nous avons tous déjà entendu au moins un de ces termes, le plus souvent pour qualifier un enfant rencontrant des difficultés dans le cadre scolaire. »… »Au sein même du champ scientifique, ces diagnostics ne font pas consensus : l’approche principalement neurologique du TDAH (trouble du déficit de l’attention/Hyperactivité) y est critiquée, les effets et les limites des diagnostics de troubles dys- et de HPI (haut potentiel intellectuel) y sont interrogés. »

Cet article dénonce la médicalisation de troubles en milieu scolaire. Cela démontre un bon sentiment, si on croit en la pédagogie. Le hic dans le raisonnement de l’article, c’est que le haut potentiel n’est pas un trouble. Aussi le titre et le contenu de cet article sont un peu aberrants. Ceci est dans la droite ligne de ce qu’il se passe depuis des années, de la désinformation complète qui oriente vers ce marasme insensé :   parvenir à faire croire que le haut potentiel entraîne des difficultés scolaires. Alors que tout indique le contraire.  cf La pseudoscience des surdoués

Comme je l’écrivais dans mon deuxième  livre Les surdoués atteints de haut potentiel :

“la pathologisation du haut potentiel est de plus en plus prégnante dans notre société française, malheureusement. C’est révoltant ! Cela commence à envahir les esprits et devenir comme une vérité.

L’intelligence érigée en pathologie ? Est-ce crédible ?

la généralisation est toujours en place, mais la majorité silencieuse des personnes à haut potentiel ne se reconnaît pas dans cette médiatisation. Une certaine prise en compte du phénomène du haut potentiel donne à voir un spectacle affligeant.

Quelques articles pour approfondir :

Les bonnes intentions

Business des surdoués

La pseudoscience des surdoués

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Les zèbres tournent en rond

 

Extrait de la préface de J C Terrassier :

« Les difficultés que peuvent éprouver ces enfants et que je décris sous le terme « dyssynchronies » ne sont pas intrinsèques mais simplement la conséquence d’une méconnaissance de leur développement normal et d’une réponse éducative difficilement adaptée. Les autres « dys », dyslexie, dysorthographie, dysgraphie, dyspraxies etc… relèvent par contre d’aides spécialisées.

Comme le remarque fort justement Madame Kirchgessner, une proportion importante des enfants précoces présente une scolarité réussie grâce à leur capacité d’adaptation et sans renoncer à exprimer leur haut potentiel. Une statistique valide est difficile à établir car il est vraisemblable que les précoces en difficulté ont davantage tendance à consulter les psychologues. A ma consultation de psychologue clinicien, je constate que la demande d’examens de développement concerne des enfants nettement plus jeunes qu’autrefois. Des parents mieux informés souhaitent éviter à leurs enfants les difficultés que prédisent certains médias et certains auteurs en dramatisant leur avenir. Le rôle du psy est alors de rassurer les parents et de les aider à déjouer les pièges qui peuvent se présenter et qui sont maintenant bien identifiés.

Le terme « difficile » revient constamment, vous l’avez constaté, dans ma brève préface.

   La précocité est, certes, embarrassante mais reste une chance et doit le rester.

   Aidons les enfants à vivre une précocité heureuse.

Jean Charles Terrassier »

En ce début de vacances, je rappelle mon deuxième livre. Les parents, enseignants auront un peu de temps pour lire et réfléchir davantage au sens du mot « zèbre » qui n’est pas un terme anodin. C’est une pirouette inventée pour paraître plus « sympa », mais en fait c’est un piège qui brouille toutes les pistes et qui n’est pas sympa du tout pour les personnes HQI.

Comme je l’écrivais dans ce livre :

« la pathologisation du haut potentiel est de plus en plus prégnante dans notre société française, malheureusement. C’est révoltant ! Cela commence à envahir les esprits et devenir comme une vérité.

L’intelligence érigée en pathologie ? Est-ce crédible ?

la généralisation est toujours en place, mais la majorité silencieuse des personnes à haut potentiel ne se reconnaît pas dans cette médiatisation. Une certaine prise en compte du phénomène du haut potentiel donne à voir un spectacle affligeant.

Le zèbre

Le zèbre, cheval des ténèbres,
Lève le pied, ferme les yeux
Et fait résonner ses vertèbres
En hennissant d’un air joyeux.

Au clair soleil de Barbarie,
Il sort alors de l’écurie
Et va brouter dans la prairie
Les herbes de sorcellerie.

Mais la prison sur son pelage,
A laissé l’ombre du grillage.

Robert Desnos « Chantefables »

Le piège est en place !

Ainsi, le remède s’avère être pire que la non prise en compte qui régnait jusqu’alors. Mais dans les années 1960, les enfants qui étaient vifs et rapides pouvaient aller au CP anticipé facilement, 20 % d’entre eux y accédaient sans difficulté (statistiques de EN). Dans les années 1960, la méthode de lecture était syllabique et il n’y avait pas 20 % d’enfants qui ne savaient pas lire en 6 ème… Le saut de classe était assez banalisé et les enfants surdoués n’étaient pas du tout handicapés. Actuellement, il est de plus en plus difficile d’obtenir un saut de classe ou un passage en CP anticipé, même pour des enfants qui savent lire en Moyenne section de Maternelle. Alors que les chiffres disent que ce sont les élèves les plus jeunes qui réussissent mieux le Bac, et que l’EN écrit sans le BO de 2012 par exemple, vouloir aménager des parcours scolaires spécifiques ! Aujourd’hui, des parents sont littéralement épouvantés de devoir aller frapper à la MDPH pour leur enfant précoce, et on les comprend aisément. Cette prise en compte de la douance par le ministère, obtenue de haute lutte, a de quoi surprendre !

Tout ça pour ça ! (Extraits du livre Les surdoués atteints de haut potentiel , L’intelligence malmenée.)

Dans la vidéo que j’ai citée hier dans mon article, J Siaud-Facchin indique que le haut potentiel n’est pas une pathologie mais elle décrit sans cesse de la pathologie dans ses interventions. En fait, J Siaud-Facchin décrit très explicitement des confusions avec des troubles (DYS, TDAH , TSA), puisque J Siaud-Facchin ne distingue pas ces troubles, mais impute au HQI les difficultés, dues à ces troubles. C’est surréaliste.

La vulgarisation d’un sujet ne devrait pas l’amener vers la médiocrité, comme c’est malheureusement le cas aujourd’hui. Ainsi, les zèbres tournent en rond, et ils creusent un trou, aussi grand que le déni de la réalité. Parce qu’il est plus simple pour eux, sans doute, de se dire « mes difficultés, c’est la faute à mon QI » plutôt que de concevoir son trouble de l’attention ou ses traits autistiques.

Lorsque Alizé raconte dans cette vidéo

( à 20 minutes) qu’elle a « piqué une crise parce qu’elle avait mal compris le « chacun aura sa chambre » , cela tient davantage de traits autistiques que de haut potentiel, et tout ce qu’elle raconte fait penser à un trouble de l’attention.

Quelques articles pour approfondir :

Penser différemment, à manier avec précaution…

Les bonnes intentions

Les pompiers pyromanes

 

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Toujours crétin le surdoué ?

J’avais écrit un article en 2017 :

Le surdoué crétin

Je ne pensais pas devoir encore écrire un article similaire. Mais après avoir visionné cette vidéo, il me semble qu’il faut encore le répéter : il est important de ne pas confondre la douance et les problèmes autistiques. J’ai bien expliqué les nuances dans mon dernier livre.

VIDEO

A 30 minutes, le directeur d’une école indique qu’il y a davantage de DYS chez les surdoués, alors qu’il y en vraiment moins  en fait    cf     La pseudoscience des surdoués

« Dernier point, dans une nouvelle analyse de ces données dans laquelle nous analysons la prévalence de la dyslexie, nous trouvons que 0,15% des EIP en 6ème vérifient les critères diagnostiques (DSM5) de la dyslexie, contre 6,83% pour le reste de la population. Autrement: dit: les EIP ont 40 fois moins de risque d’être dyslexique que le reste de la population! (Analyse: Ava Guez, 2019). » Franck Ramus.

La base du journalisme, c’est vérifier les informations.

Quelques articles pour approfondir :

Le surdoué crétin

Jean Charles Terrassier 2018

Le journalisme

Décryptage d’une vidéo de J Siaud-Facchin (mars 2016)

La stigmatisation des surdoués est en marche

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Merci Clarisse !

Clarisse a commenté d’un superbe texte mon dernier livre sur un site en ligne :

Clarisse

Commenté en France le 7 avril 2021

Achat vérifié
Merci à l’auteure pour ce grand travail de recherche, de synthèse. J’en avais assez de lire « toujours » la même chose comme si le sujet était si restreint, sans évolution depuis des années. Estomaquée par certaines lectures et émissions tv, interloquée par une directrice d’école publique, je suis restée limite en apnée…

Il faut changer de disque, ça suffit de dramatiser le haut potentiel. On prône la notion pathologique, ce qui aujourd’hui fonctionne, car interpelle davantage, engendre plein de consultations : aberrant… comment se fait-il qu’autant de médecins (prescripteurs de surcroît) soient consultés ?
La personne à HP n’est pas plus malade, dys- ou TDA/H et ne doit pas être confondue avec une personne handicapée, l’élève HP ne doit pas « nécessairement » bénéficié du PPRE…

Le livre de N. Kirchgessner, que je recommande, nous donne des éléments de réponse probants, un nouveau souffle, vital, parfaitement accessible, enrichissant pour le coup. Il met en avant des résultats statistiques, ce qui est très intéressant et surtout, par ce biais, l’auteure démonte les clichés, idées reçues scandant que le HP est source de problèmes. Aussi, les témoignages inclus dans ce livre nous permettent de nous faire une idée, une réalité. Ceux-ci sont non négligeables. On dépasse le fictif.

Dommage que ses ouvrages ne soient pas davantage lus et/ou commentés et sont donc moins bien référencés… Logique quand on dérange ceux qui font limite de la télé-non-réalité…

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Google se trompe

Lorsqu’on tape « Les troubles DYS » sur Google, voici ce que l’on trouve :

STUPÉFACTION

de trouver le haut potentiel à une place incongrue, parmi les troubles DYS. Or, le haut potentiel n’est pas un trouble du développement, faut-il le répéter. Et certainement pas un trouble DYS.

En 2016, j’avais déjà écrit un livre pour dénoncer ces dérives :

Quelques articles pour approfondir le sujet :

La pseudoscience des surdoués (Franck Ramus/Nicolas Gauvrit) 2017

Décadence intellectuelle

Encore des zèbres?

L’opportunisme

Inné-psys

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Les ‘coupe-circuits’ ?

Depuis la diffusion de la série de TF1, les articles sur la douance abondent, et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’ils ne sont pas parfaits. Quand ils sont écrits par des médias peu influents, ou marginaux, on peut laisser passer, mais quand ils sont écrits par Allo docteur sur France 5, c’est problématique.

Décryptage d’un article tout récent de Allo docteur sur France 5.

Qu’est-ce que le haut potentiel intellectuel ?

« On voudrait un bouton stop pour nos pensées, mais il n’existe pas ».

  • En fait , c’est inexact. La plupart des personnes surdouées sont très satisfaites de penser. Sans en faire une généralité, personnellement, je ne pense jamais trop, mais plutôt pas assez. J’aimerais réfléchir encore davantage, et lire davantage. Mais les journées n’ont que 24 H.

Cette série, bien que poussée à l’extrême, montre une représentation assez réaliste du haut potentiel selon la psychologue Jeanne Siaud-Facchin, spécialiste du HPI.

  • En fait , c’est inexact. Cette série n’est pas du tout représentative des adultes surdoués et surdouées. C’est mon point de vue. Cette caricature des adultes surdoués dans cette série sur TF1  HPI  est l’aboutissement d’années de désinformation et de pathologisation sur le sujet des enfants surdoués et maintenant des adultes surdoués. Jeanne Siaud-Facchin n’est pas la spécialiste du sujet puisqu’elle prend souvent des distances avec la science, et passe à côté d’autres problématiques, (comme le TDAH ou les TSA), en imputant tout au haut potentiel .                                                                                            RAPPEL :  Ramus et Gauvrit (2017)  La légende noire des surdoués
  • RAPPEL :  Décryptage d’une vidéo de J Siaud-Facchin

 » les « surdouées » se caractérisent par « une grande place accordée à l’activité mentale, le besoin de stimulation intellectuelle, la curiosité, le besoin de nouveauté, et la difficulté avec les situations répétitives », selon Emmanuelle Gilloots…au point que parfois la personne perd le fil de sa pensée. »

  • En fait , la fin est inexacte. Les personnes surdouées savent très exactement où elles en sont. Si elles « perdent le fil », il s’agit plutôt de troubles attentionnels (TDAH).

« il semblerait que chez les enfants HPI, ces coupe-circuits ne se mettent pas en place »

  • En fait , c’est inexact. En psychologie, aucune mention de cette notion de « coupe-circuit » n’existe. Si des problèmes existent, il s’agit plus vraisemblablement d’autres troubles. Ce n’est pas le haut potentiel seul qui est en cause. Sans doute , par « coupe-circuit », la psychologue veut parler de déficit d’inhibition. Dans le cerveau, une quantité d’informations arrivent dans le cortex préfrontal, qui est une sorte de trieur d’informations. Les personnes à haut potentiel sont plutôt très réactives et rapides lors de la résolution de problèmes. Si certains semblent ne pas pouvoir inhiber les pensées parasites, il faut plutôt rechercher d’autres problèmes que le seul haut potentiel pour l’expliquer. Cela peut-être un autre trouble , psychologique passager ou neurologique latent (DYS, TDAH, TSA) , mais ce n’est certainement pas le haut potentiel qu’il faut incriminer. Car les personnes à haut potentiel inhibent généralement mieux les distracteurs. (Pascale Planche)
  • D’après    :   Le fonctionnement et le développement cognitifs de l’enfant  intellectuellement précoce
  • In: L’année psychologique. 2000 vol. 100, n°3. pp. 503-525.
  • On peut lire aussi tous les travaux de Houdé sur le sujet de l’inhibition.
    Ancien article Houdé, O. (2007). Le rôle positif de l’inhibition dans le développement cognitif de l’enfant. Le journal des Psychologues, n°244.

« Cette absence de ‘coupe-circuit’ pourrait expliquer l’hypersensibilité des cinq sens chez les personnes HPI. »

« Au quotidien, le haut potentiel intellectuel implique une « hyperactivité cérébrale » et une « hypersensibilité des cinq sens », explique Alizé Lim. « C’est épuisant de ressentir tout, trop, tout le temps »

  • En fait , c’est inexact.Il s’agit de l’hyperesthésie, qui concerne surtout les personnes avec autisme.

« J’ai découvert à 27 ans que tout mon fonctionnement cognitif, mon hypersensibilité et mon fonctionnement émotionnel étaient définis par ce haut potentiel. » (Alizé Lim )

  • Toujours inexact. L’hypersensibilité et le fonctionnement émotionnel ne sont pas définis par ce haut potentiel. La définition du haut potentiel est d’obtenir un QI supérieur à 130 aux tests de Wechsler.

« beaucoup de HPI rencontrent des difficultés scolaires. »

  • Très inexact. En fait, depuis l’article La pseudoscience des surdoués (La légende noire des surdoués) en 2017, Jeanne Siaud-Facchin ne dit plus cela, puisque c’est faux. Mais l’article renvoie à un autre article de 2010 ! C’est le point d’achoppement qui a motivé mon article, et le suivant, concernant les difficultés sociales supposées.

« En outre, les personnes à haut potentiel rencontrent régulièrement des difficultés sociales, selon Emmanuelle Gilloots. D’après elle, la raison en est simple : « ils sortent du moule en permanence, parce qu’ils pensent différemment »

  • Que dire ? Cela devient fatigant, cette notion : « ils pensent différemment ». Il vaut mieux ne pas relever, cela risque d’être désobligeant.

« Prendre en charge un enfant HPI« 

  • D’habitude, on « prend en charge » les personnes malades ou handicapées ou déficientes.

 

Quelques articles pour approfondir le sujet :

Décryptage d’une vidéo de J Siaud-Facchin (mars 2016)

Dérive au ministère

Penser différemment, à manier avec précaution…

Confusions TDAH/Haut potentiel

Cerveaux et réseaux

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Tous Haut Potentiel Intellectuel ?

Tous Haut Potentiel Intellectuel ? Sur France Inter

EMISSION DE FABIENNE SINTES en podcast

Deux invités Fanny Nusbaum et Gabriel Wahl, en désaccord.

Comme le dit Gabriel Wahl,  « tout le monde n’est pas intelligent, tout le monde n’est pas beau , tout le monde n’est pas gentil », certes.

Je suis en accord avec ce que dit Gabriel Wahl au sujet du haut potentiel, puisque que ce sont les données scientifiques, citées dans mon livre. Fanny Nusbaum pense que ces idées sont « défraichies » et que raisonnement, ce n’est pas l’intelligence. Bon, on ne demande qu’à comprendre.

et approuvée par J Siaud-Facchin

Quelques articles pour approfondir le sujet :

Harcèlement moral

Penser différemment, à manier avec précaution…

Décryptage d’une vidéo de J Siaud-Facchin (mars 2016)

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Des filles et des garçons

Un article de Jacques Grégoire

Différences entre l’intelligence des filles et des garçons : la fin d’un mythe

« dès l’âge de six ans, les petites filles subissent les stéréotypes jusqu’à finir par les assimiler et ont tendance à déprécier leurs propres compétences. »

 » Jacques Grégoire, qui exerce à la faculté de psychologie et de sciences de l’éducation de Louvain en Belgique a ainsi passé au crible trente-cinq ans de données d’étalonnage de tests de QI réalisés auprès de participants de 6 à 16 ans. Il en ressort qu’aucun écart « significatif » n’est observable entre les filles et les garçons. Seules quelques très légères différences s’observent au profit des premières sur la vitesse de traitement des informations ; un bonus qui pourrait trouver sa source selon cet expert dans de meilleures compétences en lecture, une plus grande attention et une motricité fine davantage développée. »

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