Quand on parcourt les textes de l’Education Nationale, on se rend vite compte d’une dérive au ministère sur le sujet du haut potentiel.
Les textes sont écrits d’une façon qui prête à confusion.
parcours des élèves haut potentiel
« Les élèves à haut potentiel (EHP) font partie des élèves à besoins éducatifs particuliers. Un élève excellent n’est pas forcément précoce et un élève à haut potentiel n’est pas forcément un élève excellent. Si la plupart des EHP ne rencontrent pas de difficulté particulière dans leur parcours scolaire, certains EHP peuvent présenter des difficultés psychologiques ou scolaires. »
Dans les ressources académiques, le document du ministère présente le dossier de l’académie de Nice en premier. Si on a la curiosité de cliquer, on « tombe » et on tombe de sa chaise : « Adaptation scolaire et Scolarisation des élèves en Situation de Handicap »
On se rend surtout compte de la supercherie et de la confusion dans le colloque récent Elève haut potentiel 2021. Quand il est écrit « certains » , il s’agit en fait d’enfants qui présentent des troubles « en même temps ». Dans les travaux du ministère de 2019, cela n’est pas précisé, ce qui bien sûr prête à confusion, pour les néophytes.
Les études de cas de ce colloque 2021 (itinéraires) exposent des enfants HQI, ou THQI certes, mais leurs difficultés sont dues à d’autres problèmes : TDAH (trouble de l’attention), TSA (trouble du spectre autistique). Un enfant a même vécu le décès de son père en CP. Il est triste l’année suivante, bien sûr, et qu’il soit agité n’étonnera personne. Nous avons la preuve, s’il en fallait une, de toute cette manigance (propagande), qui a pour conséquence directe de dénigrer les personnes surdouées. On se demande bien quel est l’objectif final ?
Documentation du colloque 2021
Pour faire une analogie, c’est un peu comme si un colloque titrait
Information sur les gauchers, et :
- Que l’on prendrait des études de cas de gauchers ayant un cancer,
- que l’on s’appesantirait sur leur cancer,
- Que l’on laisserait penser que c’est « la gaucherie » qui gâche leur vie.
Le ridicule de la situation n’échapperait à personne.
Alors, on ne sait pas trop si c’est voulu, ou si c’est un phénomène inconscient, ou autre.
Gageons que « certains » au ministère reprennent leurs esprits.