Jusqu’où iront-ils ?

LA PATHOLOGISATION DU HAUT POTENTIEL se poursuit à bas bruit, via « des formations » des associations. On apprend que pour former des référents haut potentiel pour l’EN, l’association AFEP fait appel à un directeur de SEGPA. (et ce n’est pas la première fois).

Les SEGPA sont des sections créées pour les élèves en grande difficulté :

« Au collège, les sections d’enseignement général et professionnel adapté (Segpa) accueillent des élèves présentant des difficultés scolaires graves et persistantes auxquelles n’ont pu remédier les actions de prévention, d’aide et de soutien.

Mis à jour : janvier 2021 »  EDUSCOL
Alors, il ne faut pas s’étonner des conséquences : les parents d’enfants surdoués sont confrontés, à leur grand étonnement souvent, à des équipes qui sont spécialisées sur le handicap. Et cela induit les désagréments que l’on connaît, puisque cela n’est pas adapté. Pour des gens qui prônent un enseignement adapté, c’est assez cocasse.
Jusqu’où iront-ils ?
Jusqu’à la Sorbonne, semble-t-il. Si on regarde de près les études de cas exposées lors du dernier colloque sur le sujet du haut potentiel, on constate en fait qu’il s’agit de cas de TDAH et de TSA.
Il est remarquable que pour ces cas, les enfants ont pu obtenir des années d’avance, malgré le trouble. Imaginons le désarroi des cas d’élèves surdoués sans trouble que l’on empêche de sauter même une seule classe.
L’ANPEIP n’est pas en reste, elle propose le lien vers ce colloque 2021 :
Dans les commentaires heureusement, une maman nous fait sourire (ou pas) car elle voudrait :
« faire reconnaître que les bons résultats scolaires ne sont pas forcément synonymes de réussite ».
Comprenne qui pourra.
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