La sauce ramus et gauvrit

Une recherche de participants pour une étude sur les adultes surdoués a été lancée récemment sur les réseaux sociaux par une doctorante du laboratoire COSA, – Cognitive Science and Assessment de la Faculté des Lettres, des Sciences humaines, des Arts et des Sciences de l’Education du Luxembourg,

Mail de contact : anna.schmitt.001@student.uni.lu

Il s’agit d’une étude universitaire scientifique. Comme toute étude, elle comporte des limites, des biais. En l’occurrence, le biais principal est que les participants connaissent leur QI puisqu’ils ont passé les tests, et qu’ils vont sur les réseaux sociaux et dans les groupes de surdoués. Ce n’est pas le cas de tous les surdoués ordinaires qui travaillent (ou pas) et ne se soucient pas de cela et/ou ne savent même pas qu’ils sont à haut potentiel. Ces surdoués là ne seront pas représentés dans l’étude.

Par ailleurs, je suis tombée sur un commentaire « amusant » qui  démontre un certain manque de compréhension des études scientifiques. Ce commentaire a contribué au titre de cet article (qui n’est pas un argument culinaire 🙂 ) :

Les personnes ayant des troubles associés sont exclues de l’étude, et c’est le droit le plus strict du chercheur, si elle veut axer sa recherche sur les caractéristiques du haut potentiel « seul ». C’est ce qui est intéressant dans cette recherche, surtout que ces dernières années, de nombreuses caractéristiques des troubles ont été et sont encore malheureusement attribuées à la douance, à tort, par manque de discernement des différents commentateurs et des « experts auto proclamés ».

Quelques articles pour approfondir le sujet :

http://www.scilogs.fr/ramus-meninges/comprendre-la-publication-scientifique/

http://www.scilogs.fr/ramus-meninges/la-pseudoscience-des-surdoues/#comment-7120

Etude haut potentiel 2015 partie1

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