« Quand l’enfant doué veut ignorer ses dons » de Arielle Adda

Je relaie cet article de Arielle Adda, très juste, comme souvent, publié dans le Journal des Femmes.

 

 » ils refusent absolument de se voir placés dans une catégorie qui les reléguerait dans un groupe à part dont ils ne veulent pas faire partie.

Qu’on le sache bien : ils n’ont rien à voir avec ces grosses têtes sentencieuses dont on se moque, ils sont comme tous les autres enfants, ils ne veulent rien entendre à ce sujet, rien lire, rien savoir, ils ne sont pas concernés. »

Pour lire l’article , cliquer sur

« Quand l’enfant doué veut ignorer ses dons »de Arielle Adda

Dans le dernier livre d’Arielle Adda « psychologie des enfants très doués », je ne suis pas en accord avec le chapitre sur l’hypersensibilité, car cela n’est pas prouvé de façon représentative. Mais, Arielle Adda est une grande spécialiste des enfants surdoués, malgré ce chapitre.

On peut lire aussi cet article ancien

Que sont les enfants doués devenus.A.Adda.1989.1996.

Arielle Adda a préfacé mon livre « Des femmes surdouées » il y a 4 ans , déjà

 

 

 

Share

Risque d’échec scolaire pour les surdoués ? NON

Risque d’échec scolaire pour les surdoués ?

La réponse est NON.

L’article scientifique à l’origine de l’article de La recherche « La légende noire des surdoués » est publié par la revue scientifique Intelligence.

avec le titre

Are high-IQ students more at risk of school failure?

auteurs : Ava Guez, Hugo Peyre, Marion le Cam, Nicolas Gauvrit, Franck Ramus  (November–December 2018)

EXTRAIT : « High-IQ students achieve higher academic results than other students »

« Les élèves ayant un QI élevé obtiennent de meilleurs résultats scolaires que les autres élèves »

La vérité si je mens

Share

Du labo à l’école

Un article intéressant à lire dans le magazine La Recherche (septembre 2018) concernant la recherche en apprentissage de la lecture.

« Les dernières enquêtes internationales de suivi des acquis des élèves (Pisa 2015) (*) et d’évaluation du niveau de lecture (Pirls 2016) (*) ont mis en lumière certains problèmes cruciaux dans le système éducatif français. Elles continuent de révéler une baisse significative des niveaux en lecture et en mathématiques des élèves. Ainsi, selon l’étude Pirls 2016, le score moyen en lecture des élèves de 9-10 ans (511) se situe au-dessus de la moyenne des cinquante pays participants (500), mais à la 34e et presque dernière place en Europe (Fig. 1). La baisse continue du score de la France depuis 2001 (525 en 2001, 520 en 2011) résulte principalement de l’augmentation du nombre des élèves ayant un niveau très faible. Comment faire face à ces défis de l’éducation ? La recherche scientifique peut-elle contribuer à les relever ? »

Pour lire l’article cliquer sur :   Du labo à l’école

Quelques articles pour approfondir le sujet :

Les évaluations mises en place cette année pour aider les enseignants ont été assez durement envisagées par certains enseignants. Il faut remarquer la baisse de niveau en lecture des enfants globalement. La conséquence pour les enfants précoces est automatiquement un plus grand décalage avec les enfants du même âge, qu’avant ; alors même qu’on les empêche d’aller en CP anticipé, le plus souvent. Il est impératif de bien apprendre à lire à tous les enfants.

La lecture et les évaluations au CP et CE1

Apprentissage de la lecture

Share

Lire en CP de Franck Ramus

Conférence – « Lire et écrire en classe de CP »

par Franck Ramus

Franck Ramus, membre du Conseil scientifique de l’éducation nationale,

directeur de recherches au Centre national de la recherche scientifique (CNRS)

interroge le public lors de cette conférence sur l’acte de lire :

Comment peut-on apprendre ? Quels sont les résultats des méthodes sur les élèves ?

Quels conseils peut-on donner aux enseignants ?

Cette conférence a été enregistrée le 13 septembre 2018 dans le cadre du séminaire

sur les apprentissages fondamentaux à destination des inspecteurs de l’éducation nationale 1er degré.

voici ce que disait Philippe Meirieu il y a quelques temps :
« « Il y a quinze ans, par exemple, je pensais que les élèves défavorisés devaient apprendre à lire dans des modes d’emploi d’appareils électroménagers plutôt que dans les textes littéraires. Parce que j’estimais que c’était plus proche d’eux. Je me suis trompé. » Philippe Meirieu, Le Figaro Magazine, 23 octobre 1999« 

 

 

Share

Critiques constructives

 

En cette rentrée 2018, on continue de voir et de lire des affirmations diverses sur le haut potentiel. C’est assez fâcheux.

Par exemple, cette association ASEHP qui fête ses 20 ans , en affichant haut et fort que les études scientifiques ne les concernent pas. Pire, l’association les rejette et s’en moque, comme on peut le constater sur ce dessin : « on arrête les neurosciences »

Un autre dessin très parlant montre que les enfants surdoués sont classés (selon cette association) dans la catégorie « ils rejettent les autres », alors qu’en fait , souvent ces enfants ne demandent qu’à s’intégrer, et qu’ils sont nombreux à s’intégrer.

Voici les idéaux de non-socialisation automatique enseignés dans cette conférence.

Et cet article :

« On les appelle parfois surdoués, enfants précoces ou à haut potentiel intellectuel (HPI)… Mais ce sont avant tout des enfants avec des besoins particuliers. »

https://www.laliberte.ch/news/magazine/societe/la-precocite-est-une-chance-si-456731

Dans cet article, il est écrit que notamment les filles seraient en échec scolaire,

Ils écrivent ceci

« Le haut potentiel peut mener à l’échec scolaire, notamment chez les filles »  🙁

Alors que l’on sait que les psychologues reçoivent une majorité de garçons dans leurs consultations, pour des problèmes de comportement et/ou de difficultés scolaires. On peut se référer au témoignage de J Charles Terrassier concernant sa consultation, et au travail de Chloé Persod qui avait analysé ses patients.

« Chloé Persod, psychologue, explique au 1er congrès de psychologie de Lyon en 2010 avoir calculé qu’elle a testé 27% de filles pour 73% de garçons sur 333 protocoles de WISC III et IV sur 5 ans. Elle n’a pas constaté d’influence du sexe au niveau de l’homogénéité du test. Les résultats en verbal sont similaires entre filles et garçons. Mais les motivations de passation de tests sont différentes, les filles sont testées à cause de très bons résultats scolaires alors que les garçons plutôt à cause de difficultés scolaires et/ou relationnelles.  »  P 64  « Des femmes surdouées » Nadine Kirchgessner

En fait, tous ces problèmes et/ou difficultés concernent une partie des enfants surdoués, et non pas une majorité. Pour connaître les chiffres et les véritables caractéristiques, il faut des études scientifiques représentatives.

Comment en sommes-nous arrivés là ?

Sans doute parce que « Les bonnes nouvelles sont ennuyeuses » écrit Gérald Bronner dans « Curiosités de l’information » de son dernier livre

Cabinet de curiosités sociales

Les conséquences que l’on peut démontrer sont multiples :

Inquiétudes diverses injustifiées des familles :

« « On s’est dit qu’il allait y avoir plein de problèmes,  »  dit Frédérique dans l’article de La Montagne. Cet article par exemple, qui place le sujet de la douance dans sa rubrique « santé » sans aucun complexe, impose sans ambages une idée de maladie associée au haut potentiel, avec un titre plus qu’ambigu. Effectivement, le placer dans la rubrique « santé » avec le titre « elles témoignent de leur quotidien » on a un peu l’impression d’un enfer (sida, cancer, ou autre calamité) euh… non, c’est juste de l’intelligence.

https://www.lamontagne.fr/aurillac/social/sante/2018/10/03/mamans-d-enfants-precoces-dans-le-cantal-elles-temoignent-de-leur-quotidien_13003256.html#refresh

Quand on voit que l’AFEP , autre exemple, »informe » le public dans une des conférences avec un intervenant directeur de SEGPA, pour ne prendre que cet exemple, on ne peut que s’interroger sur l’avenir.

Alors une critique constructive de toutes ces « tendances destructrices » du potentiel intellectuel, affectif, social des enfants surdoués, de ces « mises à l’index », obligerait à se pencher sur les véritables chiffres et réalités hors les murs de ces champs associatifs négatifs. C’est ce que nous voulons faire dans l’association Les hauts talents-AFEAAS

L’esprit critique individuel ne suffira pas, je le crains.

Quelques articles pour approfondir le sujet :

http://www.scilogs.fr/ramus-meninges/cerveau-surdoues/

L’information sur la douance

La précocité intellectuelle : un handicap bien français (Planète Douance)

Responsables mais pas coupables ?

Surdoués : la propagande

http://www.liberation.fr/debats/2016/05/31/canulars-academiques-les-maitres-a-penser-demasques_1456452

Les minorités agissantes

 

Share

Curiosités sociales

Résumé

« Contrairement aux cabinets de curiosités si prisés à la Renaissance, il ne sera pas question ici d’observer les mécanismes extraordinaires et complexes d’un automate ou le plumage d’un oiseau empaillé. Les objets exhibés dans cette vitrine relèvent de notre vie quotidienne et souvent, nous ne remarquons pas leur étrangeté : pourquoi les ballons sont-ils presque tous ronds ? Pourquoi les chantiers sont-ils toujours en retard ? L’apparition des téléphones portables change t-elle la probabilité d’existence des soucoupes volantes ? Telles sont quelques-unes des questions en apparence triviales posées par ce livre. En apparence seulement car, comme pour tout cabinet de curiosités, il s’agira d’édifier l’esprit par l’exemple et d’ouvrir le regard aux marges de la réalité. Et cette marge ne se situe pas aux confins du monde connu, mais juste là… devant nos yeux. »  PUF

 

Je viens de lire ce livre très intéressant de Gérald Bronner

« Cabinet de curiosités sociales ».

Tout le livre est passionnant, que ce soit les curiosités de la crédulité, de la vie politique, de la radicalisation… On ne peut pas tout raconter, il faut le lire ; mais bonne nouvelle, on peut le lire par petits chapitres, si on manque de temps, car le livre est présenté en différents petits textes de quelques pages, concernant chaque curiosité sociale choisie par l’auteur. On peut prendre le livre à tout moment, et y apprendre quelque chose. Il s’agit de l’ensemble des chroniques écrites pour des journaux sur 4 années, aussi parfois, il peut sembler y avoir des répétitions (peu gênantes).

J’ai été intéressée par l’effet de cadrage à propos du consentement de don d’organe par exemple, mais beaucoup d’autres curiosités sociales sont présentes dans ce livre que je recommande. En tout premier, le livre débute par  l’effet déprimant des réseaux sociaux, que chacun peut expérimenter :

« Pourquoi les réseaux sociaux nous rendent-ils malheureux ? » dans  « Curiosités de la vie quotidienne »

J’ai appris ce nouvel acronyme, le fameux  FOMO :

« La peur de rater quelque chose (FoMO, acronyme de l’anglais fear of missing out) est une sorte d’anxiété sociale caractérisée par la peur constante de manquer une nouvelle importante ou un autre événement quelconque donnant une occasion d’interagir socialement. Cette peur est particulièrement nourrie par certains aspects de la technologie moderne, »

Gérald Bronner repère aussi l’existence du biais de disponibilité :

On estime des chiffres selon des exemples que l’on a en tête :

« En psychologie, l’heuristique de disponibilité désigne un mode de raisonnement qui se base uniquement ou principalement sur les informations immédiatement disponibles en mémoire, sans chercher à en acquérir de nouvelles concernant la situation. »

J’ai particulièrement apprécié le chapitre « Les Nabilla de la pensée » et tous les textes des « curiosités intellectuelles ». Gérald Bronner met en avant les dérives dues à l’utilisation du web dans nos croyances. Tout cela est amplifié par « la dérégulation du marché de l’information » (je cite Gérald Bronner qui emploie souvent ces termes). Je souscris à cela, sur le sujet du haut potentiel notamment.  Sur bien d’autres sujets, si la désinformation est à la mesure désespérante de ce que l’on peut lire sur la douance, la situation est très préoccupante.

Pour notre cerveau

« Il est difficile de résister aux plaisirs cognitifs immédiats. » (P 78)

Les humains ne font pas assez d’effort (à mon sens) pour chercher à savoir « le vrai ». Ils se contentent du « vraisemblable ».

Pour le sujet qui nous occupe sur ce site (blog) planètesurdoués, j’ai trouvé dans ce livre de nombreux parallèles que nous pouvons faire avec les « fausses croyances » qui circulent sur le haut potentiel depuis quelques années. Elles sont expliquées par la dérégulation du marché de l’information sur le sujet, par l’amplification de certaines dérives à cause du web et des réseaux sociaux, blogs, livres relayés, conférences et fausses informations partagées, etc… la dérive de certains journalistes, que l’on a pu encore voir récemment sur cet article, par exemple :

https://www.francetvinfo.fr/societe/education/la-societe-ne-voit-pas-leur-souffrance-pourquoi-la-scolarisation-des-enfants-precoces-releve-souvent-du-parcours-du-combattant_2934209.html

Il s’agit du  « biais de confirmation », la fâcheuse tendance à n’envisager que les faits qui vont dans le sens de ses convictions, même si ces faits sont minoritaires ou même faux.

C’est pour cette raison que nous avions demandé à Gerald Bronner de figurer dans le conseil scientifique de l’association créée

Les hauts talents-AFEAAS

Comment se fait-il qu’une part de la population française, une part de la part la plus intelligente (normalement) en vienne à penser que son intelligence la rende malheureuse, inadaptée et en perdition sur le chemin de la réussite ?

Comment se fait-il qu’aucun journaliste ne s’intéresse à ce sujet, à ce fait sociologique ? Ce fait devrait nous étonner.

Comment en sommes-nous arrivés là ?

Sans doute parce que « Les bonnes nouvelles sont ennuyeuses » écrit Gérald Bronner dans « Curiosités de l’information »

Alors que faire ?

Les fake news sont de plus en plus présentes dans les médias, il faut apprendre à exercer son esprit critique, et surtout l’apprendre à nos jeunes.

C’est la seule façon intelligente et efficace pour parvenir à débusquer le vrai du faux.

Quelques articles pour approfondir le sujet :

Les fake news

Le journalisme

Télérama ? Du journalisme ?

France info ? Du journalisme ?

Ecole Steiner et enfants surdoués

Share

Les surdoués transpirent

Avertissement : article à lire dans son intégralité.

Eh oui, il faut le savoir, lorsqu’il fait chaud ou qu’ils sont très stressés, à cause de l’échauffement neuronal et de leurs émotions exacerbées, les surdoués transpirent abondamment. Ainsi, on peut en conséquence affirmer que la transpiration excessive est une conséquence fâcheuse du haut potentiel  (ou surdon). Il faut savoir que les surdoués sont émotionnellement très fragiles (on peut même dire vulnérables), et c’est cette caractéristique surtout qui les fait transpirer.

Parce qu’ils respirent l’intelligence, ils transpirent. Ils font les deux, sans problème.

La transpiration est directement en corrélation avec l’échauffement neuronal. Une étude américaine démontre même que la calvitie (surtout des hommes) est la conséquence de cette transpiration et donc de cet échauffement neuronal intense. Certains psychologues cliniciens disent que c’est à cela qu’on les reconnaît. Dès qu’ils voient une personne transpirant énormément entrer dans leur cabinet, venant pour la première fois, ils peuvent se dire qu’ils sont en présence d’un ou d’une surdouée. C’est l’expérience et le flair qui sont primordiaux pour les détecter, les humer pour les présumer surdoués.

En outre, plus ils transpirent, plus ils sont surdoués. C’est proportionnel. Ce sont les études qui le disent.

Des personnes intéressées par le marketing pourraient même inventer un déodorant « spécial surdoués », avec ce slogan : Surdoués, arrêtez de transpirer !

 

Bon, j’arrête là . Les lecteurs auront remarqué facilement qu’il s’agit d’un

POISSON D AVRIL

au mois de septembre.

Ayant réécouté l’excellente émission de France Inter avec Gabriel Wahl, j’ai eu l’idée de tourner en dérision toutes les affirmations farfelues qui émanent ces dernières années, (et notamment ces derniers jours) des articles divers, aussi fantaisistes que

cet article de France info

qui affirme que les surdoués ne savent pas écrire, parce que quelques uns de leurs connaissances ont ce problème,

ou cet article de Télérama

qui affirme, sans peur du ridicule, que 2/3 des élèves à haut potentiel sont en échec scolaire (alors que toutes les études internationales et les chiffres du ministère indiquent le contraire).

Le 21 juin 2017, lors de l’émission de France Inter, il faisait chaud, beaucoup de surdoués ont transpiré, ce jour-là. Aussi, j’ai repris le trait d’humour de Gabriel Wahl (qui n’en manque pas), pour écrire cet article absurde, ironique et narquois, mais qui fera réfléchir, espérons-le. (à 2 mn dans l’émission)

Pour écouter le podcast de La tête au carré, cliquer sur

https://www.franceinter.fr/emissions/la-tete-au-carre/la-tete-au-carre-21-juin-2017

En ce qui concerne certaines caractéristiques des surdoués, on est proche de l’effet barnum dont voici la

Définition de wikipedia :

L’effet Barnum, « effet Forer », « effet puits », « effet de validation subjective » ou « effet de validation personnelle », désigne un biais subjectif induisant toute personne à accepter une vague description de la personnalité comme s’appliquant spécifiquement à elle-même.
à lire quelques articles intéressants :

L’auto-diagnostic

Esprit critique

Les biaiseux

Share

Télérama ? Du journalisme ?

 

Dans la suite (il) logique du précédent article, voici un article de Télérama qui croit détenir la Science. Télérama nous indique « gentiment » quels sont les 5 podcasts à écouter pour comprendre le haut potentiel.

Télérama n’hésite pas à se ridiculiser en écrivant, malgré les alertes, encore ceci :

« Ils ont une intelligence hors norme. Et pourtant ce quotient intellectuel largement au-delà de la moyenne peut devenir un handicap et conduire les deux tiers de ces élèves à haut potentiel à l’échec scolaire. »

https://www.telerama.fr/radio/enfants-precoces-cinq-podcasts-pour-mieux-les-comprendre-et-les-accompagner,n5800492.php?utm_campaign=Echobox&utm_medium=Social&utm_source=Facebook#Echobox=1536942097

Seule, l’émission avec Gabriel Wahl, qui s’appuie sur la littérature scientifique est digne d’intérêt.

Cette information

« les deux tiers de ces élèves à haut potentiel à l’échec scolaire. »

est FAUSSE et non pertinente.

On attend impatiemment que de vrais journalistes, à l’instar de J B Malet qui a travaillé consciencieusement sur le cas Rabhi, se penchent enfin sur la question du haut potentiel et des dérives journalistiques innombrables.

Nous avons créé une association pour diffuser les informations scientifiques sur le haut potentiel. Son conseil scientifique est composé de chercheurs de renom, et de Gabriel Wahl, cité dans cet article pour son passage sur France Inter. L’actualité médiatique récente nous indique qu’il est urgent de diffuser ces informations.

Les hauts talents-AFEAAS

Quelques articles pour approfondir le sujet :

Pseudosciences : les raisons du succès

La pseudoscience des surdoués

Trop grande intelligence

L’intelligence des enfants podcast

Share

France info ? Du journalisme ?

Un article navrant, d’information « orientée », est paru hier au sujet des enfants précoces. Ce n’est pas la première fois, on en a l’habitude depuis quelques années, mais quand il s’agit d’un article de France Info, on se pose encore plus de questions au sujet de cette profession : le journalisme.

Décryptage :

Le titre est délibérément négatif,

« La société ne voit pas leur souffrance pourquoi la scolarisation des enfants précoces relève souvent du parcours du combattant »

Tout l’article ne s’intéresse qu’à ce petit nombre d’enfants surdoués qui sont en souffrance, qui, dit l’article de désinformation « se retrouvent en décrochage scolaire ». Ce nombre est d’ailleurs inconnu et non sourcé de façon fiable.

« leur développement intellectuel hors norme ne joue pas toujours en leur faveur. » dit encore une interviewée, qui n’exprime jamais le fait qu’elle ne voit qu’une partie de ces enfants dans son école. Le terme « symptôme » est répété, les intervenants n’ont pas même souligné la cause principale de souffrance, qui est, dans beaucoup de cas  l’empêchement d’avancer pour ces enfants, lorsqu’ils ont 4 ou 5 ans, et qu’ils commencent à montrer des signes d’ennui, voire à être déjà lecteurs. Car il faut savoir que les passages anticipés au CP sont en recul drastique depuis une trentaine d’années  (de 20 % à 1 %).

Dans cet article, les enfants surdoués sont décrits, de façon erronée, comme des non-performants en écriture ; ce qui n’est pas du tout le cas pour tous les enfants précoces, mais démontre plutôt la présence d’autres problématiques, qui malheureusement pour l’enfant, ne seront pas prises en compte ni même révélées.
 cf : à 11 ans , pour un enfant qui ne sait pas tenir un stylo, on doit penser à la dyspraxie, et non pas à un problème de haut potentiel.
La journaliste a préféré interroger des personnes qui pathologisent le haut potentiel depuis quelques années, plutôt que lire (en entier) le dossier haut potentiel de ANAE de juin 2018, et de venir interroger d’autres discours plus sérieux, comme le conseil scientifique et les créateurs de la nouvelle association Les hauts talent-AFEAAS. Cela donnerait un peu de crédibilité à cet article de France Info, qui serait plus équilibré, et plus sourcé.
EXTRAITS
« Comme Emile, les enfants à profil « hétérogène » présentent souvent des troubles psychomoteurs : ils peinent à écrire et dessiner aussi vite qu’ils le voudraient. Une particularité qui les handicape parfois lourdement,« …
« En plus de ces troubles de l’écriture, les enfants précoces, « 
« Mais la détection de ces enfants est loin d’être toujours évidente. Beaucoup de parents n’en connaissent absolument pas les symptômes,« 
« pédagogie différenciée », ajoute Vlinka Antelme. « Le professeur apprend à s’adapter aux spécificités de chacun. Ca ne demande pas plus de moyens mais davantage de formation ». Ces formations, notamment dispensées par l’Afep, sont principalement organisées à destination des écoles privées.

« Comme Emile, les enfants à profil « hétérogène » présentent souvent des troubles psychomoteurs » !!!!!

Pour lire l’article de France Info, cliquer sur :

https://www.francetvinfo.fr/societe/education/la-societe-ne-voit-pas-leur-souffrance-pourquoi-la-scolarisation-des-enfants-precoces-releve-souvent-du-parcours-du-combattant_2934209.html

 

J’ai relu à cette occasion mon article écrit en 2017, malheureusement toujours d’actualité :

Les biaiseux

 

Comme dans cet article de 2015, il est insinué que les enfants surdoués écrivent mal ou qu’il y a plus de retard psychomoteur chez ces enfants

« Surdouée et mère d’enfant surdoué», article de l’express style

La désinformation ne cesse pas , de cela on peut en être sûr !

Dans ce blog dédié aux troubles d’apprentissage, liké par « les tribulations d’un petit zèbre », par exemple, on peut lire encore

« Ainsi, un tiers d’entre eux sont en échec scolaire. »

et cette très curieuse définition du raisonnement convergent, quasi surréaliste :

« le raisonnement convergent est caractérisé par une grande empathie envers les autres, une très bonne capacité d’adaptation au changement, une aisance à concevoir des idées nouvelles ainsi qu’une très grande motivation pour les sujets qui l’intéressent. »

https://troublesdapprentissage.com/troubles/haut-potentiel/

C’est troublant, quand on sait que les informations ont été recueillies sur certains sites d’associations comme AFEP, HPQ, ASEHP. des associations qui expliquent qu’elles font de « la formation » pour les enseignants.

Mais de quelle formation s’agit-il ?

Mais de quelle information s’agit-il ?

 

Quelques articles pour approfondir le sujet :

DOSSIER Haut potentiel de ANAE

Le CP anticipé

Pseudosciences : les raisons du succès

http://www.scilogs.fr/ramus-meninges/cerveau-surdoues/

L’information sur la douance

Mais qui forme les formateurs en douance…

La pseudoscience des surdoués (Franck Ramus/Nicolas Gauvrit) 2017

Le journalisme

Share

La lecture et les évaluations au CP et CE1

 

L’Education Nationale a mis en place des évaluations au CP et CE1, pour améliorer la détection de difficultés chez certains élèves, et la qualité de l’enseignement. Des enseignants sont déjà contre ces évaluations et cette aide, alors que de nombreux enfants ne savent pas encore lire en sixième.

http://www.cafepedagogique.net/LEXPRESSO/Pages/2018/09/11092018Article636722447548387423.aspx

Les résultats sont alarmants, plus de 20 % d’enfants ne savent pas bien lire ni comprendre un texte, en 6 ème.

D’après la Conférence de consensus Cnesco-Ifé/ENS de Lyon  (mars 2016), en lecture « 39 % des élèves sont en difficulté à la sortie de l’école primaire (Cedre, 2009).  À l’entrée en 6 ème, un élève sur cinq avait, en 2007, des difficultés liées à la connaissance de mots du langage courant, un élève sur trois avait des difficultés liées à la connaissance de mots rares (DEPP 2007 – réponses au test SPEC 6). En 2012, 37% des élèves de 15 ans ne maîtrisent pas la compréhension de l’écrit à la fin du collège (PISA 2012).»…

Dans la FAQ de Franck Ramus, on peut lire cette question :

« Que va-t-il arriver aux élèves qui échouent aux évaluations ? »

 

La question Que va-t-il arriver si un enfant (précoce) sait lire en début de CP ? n’est pas posée. La question que je me pose régulièrement est celle-ci :

pourquoi empêche-t-on dans l’Education Nationale, parfois, les enfants « en avance » en lecture d’aller en CP anticipé ?

http://www.scilogs.fr/ramus-meninges/a-quoi-servent-les-nouvelles-evaluations-de-cp-et-ce1/

.

Quelques articles pour approfondir le sujet :

http://www.cafepedagogique.net/LEXPRESSO/Pages/2018/09/11092018Article636722447548387423.aspx

La lecture B-A = BA

Une histoire exemplaire

Apprentissage de la lecture

Share