La légende noire des surdoués, suite et fin de Franck Ramus

Franck Ramus a écrit un ultime article pour mettre fin aux mauvaises informations que l’on entend dans les médias sur le HQI :

La légende noire des surdoués, suite et fin

« Introduction

Depuis de longues années, l’idée selon laquelle les enfants et adultes à haut quotient intellectuel (HQI) seraient particulièrement à risque d’échec scolaire ou de troubles psychologiques tourne en boucle dans les médias, un phénomène que nous avons décrit et surnommé « La légende noire des surdoués » (Ramus & Gauvrit, 2017). »

EXTRAIT de l’article de Franck Ramus 

« les cliniciens voient principalement des personnes à HQI qui ont des problèmes à résoudre, et en déduisent que les personnes à HQI ont des problèmes, sans prendre en compte toutes celles qu’elles ne voient jamais. »

EVIDENCE c’est comme si un médecin orthopédiste qui ne voit que des bras cassés disait que toute la population a les bras cassés 😉

Quelques articles pour approfondir le sujet :

La pseudoscience des surdoués

Jusqu’où iront-ils ?

Supercerveaux débiles ?

 

 

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Infatigable, Jeanne-Siaud FACCHIN

 

Infatigable, Jeanne-Siaud FACCHIN continue d’enseigner ce qui n’est pas exact sur le sujet du haut potentiel, dans un webinaire de CEDRE France. Pourquoi ?

Alors qu’on sait aujourd’hui que les surdoués n’ont pas de fonctionnement cognitif singulier, si ce n’est la rapidité dans le raisonnement et la résolution de problèmes. Cette rapidité est fonction du QI, notamment.

Il n’y a pas également de traits de personnalité spécifiques aux surdoués.

DES INFOS  sur La pseudoscience des surdoués

Les surdoués ont-ils un fonctionnement cérébral différent ?

ET DANS MON LIVRE :

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Elèves HPI selon l’académie de Bordeaux

Hier, à la suite d’une discussion avec un parent d’élèves HQI qui réside en région sud-ouest, j’ai lu le texte concernant le sujet du haut potentiel intellectuel de l’académie de Bordeaux.

ETONNEMENT

Malgré une mise à jour de janvier 2022, récente donc, on peut y lire encore des faits erronés, dénoncés par des études scientifiques récentes. Dès la première phrase

un tiers d’entre eux sont en situation d’échec scolaire

OR  Les études scientifiques sont claires, il n’y a pas un tiers d’élèves HQI en échec scolaire. Les études scientifiques montrent qu’au contraire, ils réussissent mieux

Risque d’échec scolaire pour les surdoués ?

La réponse est NON.

L’article scientifique à l’origine de l’article de La recherche « La légende noire des surdoués » (2017) est publié par la revue scientifique Intelligence.

avec le titre

Are high-IQ students more at risk of school failure?

auteurs : Ava Guez, Hugo Peyre, Marion le Cam, Nicolas Gauvrit, Franck Ramus  (November–December 2018)

EXTRAIT : « High-IQ students achieve higher academic results than other students »

« Les élèves ayant un QI élevé obtiennent de meilleurs résultats scolaires que les autres élèves »

OR Les adolescents HQI ont aussi :
  • une meilleure estime de soi
  •  moins de troubles de comportement
  • moins de symptômes d’hyperactivité/inattention
  • moins de troubles émotionnels et d’anxiété

Je cite ce qu’écrit Franck Ramus qui diffuse une nouvelle étude de 2023 :

Nouvelle étude sur les relations entre HQI et troubles psychologiques chez les adolescents, dans une grande population représentative flamande (N=3400):

Que dire devant ce texte de l’académie de Bordeaux ? J’ai hésité à conseiller à ce parent de se tourner vers le référent académique Hpi de l’académie de Bordeaux . S’ils n’ont pas les bonnes informations, c’est préoccupant.

Quelques articles pour approfondir le sujet :

Pas de panique

Dérive au ministère

Le surdoué crétin

Surdoués-phobie

La stigmatisation des surdoués est en marche

 

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Pas de panique

Pas de panique si vous avez un enfant ou un ado surdoué/haut potentiel intellectuel. Tout va bien.

Les psychologues et auteurs, en tête des ventes, qui généralisent d’après leurs consultations, ont tout faux.

Les adolescents HQI ont :
  • une meilleure estime de soi
  •  moins de troubles de comportement
  • moins de symptômes d’hyperactivité/inattention
  • moins de troubles émotionnels et d’anxiété

Je cite ce qu’écrit Franck Ramus qui diffuse une nouvelle étude :

Nouvelle étude sur les relations entre HQI et troubles psychologiques chez les adolescents, dans une grande population représentative flamande (N=3400):
Les résultats confirment les nôtres. Les ados HQI ont:
– une meilleure estime de soi
– moins de troubles de comportement
– moins de symptômes d’hyperactivité/inattention
– pas plus de troubles émotionnels et d’inquiétudes
que les ados à QI normal.
Intéressant: seuls 20% des ados HQI avaient été officiellement labellisés HQI.
Ces « HQI labellisés » avaient:
– une estime de soi plus faible
– plus de troubles émotionnels
– plus de symptômes d’hyperactivité/inattention
que les ados à QI normal.
Ces résultats confirment: 1) que la plupart des personnes à HQI ne passent pas de tests et ne sont pas labellisées; 2) que les personnes à HQI qui passent les tests le font pour de bonnes raisons. Ces résultats expliquent donc le décalage de perception entre les cliniciens et les études épidémiologiques.
Pour rappel, nos précédents articles sur le sujet:
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Caroline Goldman ?

La théorie de Caroline Goldman sur le time-out fait polémique en ce moment à juste titre. Elle reprend en éducation un peu les idées de Didier Pleux :

De l’enfant-roi à l’enfant-tyran

Mais avec en plus, les théories désuètes de la psychanalyse. Ainsi, pour Caroline Goldman, certains enfants surdoués seraient « agités », ou certains enfants agités seraient qualifiés (à tort) de surdoués. Employant le terme de diagnostic pour le haut potentiel, qui n’est pas un trouble, faut-il le rappeler. Et tout cela, à cause de l’éducation positive mal comprise :

Caroline Goldman

Dans un entretien au Monde, elle explique aussi que des enfants « mal limités » peuvent faire l’objet d’un diagnostic erroné de TDAH (trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité) ou de HPI (haut potentiel intellectuel).

C’est ce que Caroline Goldman écrit ceci dans son dernier livre :

Franck Ramus nuance et informe dans cet article de l’express

Il revient sur le time-out avec une approche plus scientifique du sujet et sur son blog  ramusméninges dans cet article : Time out

on peut lire aussi cet article :

la dérive de la parentalité exclusivement positive

Cet article de Charlie Hebbo résume la situation ubuesque :

Time out et hyperactivité inventée : les théories controversées de la psychanalyste  Caroline Goldman

En écrivant cet article, j’ai réécouté cette conférence de 2016 :

Cycle génie du Grand Palais : Nos enfants sont-ils tous des génies ?,

La conférence du 8 février 2016 avec Caroline Goldman disponible en audio,

En 2020, Caroline Goldman racontait sur facebook qu’elle avait été agressée par une maman d’enfant HQI. la réalité des faits  : une demande : d’où vient l’idée (des psychanalystes dans leur ensemble) de « surinvestissement de la pensée » chez les surdoués. Est-ce une « agression » ?

Les intervenants qui veulent discuter sont éliminés. On se demande pourquoi facebook se nomme un réseau social. Il s’agit plutôt d’un réseau de désocialisation. Pour comprendre, lire ces articles :

Méthode stalinienne  et Méthode stalinienne  suite

On sait, nous, les parents, qu’il n’est pas facile d’éduquer un enfant. Mais ce Time out ne me convient pas, car la chambre est l’endroit des jeux et surtout du sommeil. Il ne faut pas en faire un lieu de punition. Franchement, je ne mettrai jamais ma petite fille de un an à l’écart, même une minute ! A cet âge, l’enfant comprend ce que l’on dit, par exemple pour éviter les dangers. Par contre, si on la punit à l’écart, elle ne comprendra pas.

Quelques articles pour approfondir le sujet :

Caroline Goldman et les surdoués

Inné-psys

Les gourous sont parmi nous

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J’ai lu Les origines de Gérald Bronner

Intéressante rencontre hier à la librairie avec l’auteur, et j’ai lu le livre rapidement, d’une traite, en fait.

Il nous fait poser cette question :

Pourquoi devient-on qui l’ on est ?

Le débat était passionnant hier, et le livre tout autant. J’ai failli poser cette question  Et le QI dans tout çà ?   Mais je me suis retenue. Parce qu’il faut quelques compétences pour se hisser à un haut niveau universitaire. J’ai eu des réponses dans le livre :

  • Gérald Bronner a parlé tôt et bien
  • Il se sentait un peu différent à l’école

Citations :

Il est compréhensible qu’une forme d’aisance locutoire vous fasse plus facilement distinguer dans un milieu modeste que dans un milieu bourgeois où cette aptitude est plus commune.  P 70

Edouard Louis que j’ai déjà évoqué. Un petit garçon atypique, explique sa mère, car il savait déjà lire à quatre ans et demi. Chez lui, ce sentiment de différence ne tient pas seulement au fait d’être surdoué.  P 125

Les forts en classe, sont plus harcelés voire brutalisés que les autres. C’est ce qu’il m’a semblé constater dans mon milieu…      P 179

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Démystification du HPI par Florent Nunes

Florent Nunes, neuropsychologue, expose et démonte les mythes sur le sujet du haut potentiel intellectuel.

Ces graphiques expliquent le problème des livres qui décrivent les surdoués, d’après les consultations (ceux de Jeanne Siaud-Facchin, M de Kermadec et d’autres.)

La légende noire des surdoués est citée (2017) . L’article se trouve sur le blog de Franck Ramus avec un autre titre

La pseudoscience des surdoués

Le florilège que j’ai réalisé est en fin d’article à la demande de Franck Ramus :

 

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Les origines de Gérald Bronner

 

Gérald Bronner vient de publier ce livre intitulé : Les origines Pourquoi devient-on qui l’on est ?

Dans une interview au JDD, en tant que sociologue et spécialiste des croyances collectives,Gérald Bronner a pris comme exemple les dérives du « phénomène » haut potentiel intellectuel  :

Il est vrai que les dérives autour du haut potentiel intellectuel sont aujourd’hui un phénomène sociologique préoccupant. Tout le monde se croît surdoué, ou pire « zèbre ».

Quelques articles pour approfondir le sujet :

Haut Potentiel d’Intox

Les fake news

Le micro

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