Beaucoup d’incompréhensions et d’incohérences viennent d’une mauvaise compréhension du sens des mots. Par exemple, certaines personnes, après avoir lu le livre « Trop intelligent pour être heureux » pensent qu’elles sont surdouées et se définissent comme « zèbres ». La raison en est que l’auteur de ce livre a décidé que le terme « surdoué » ne convenait pas et qu’il fallait en changer. On en arrive à des quiproquos invraisemblables, et les enseignants en sont les premiers observateurs. Beaucoup de parents viennent les voir en « croyant » que leur enfant est surdoué parce qu’il travaille mal (en tous cas pas assez bien à leurs yeux) à l’école.
Comme si tout cela ne suffisait pas, le magazine Le point (qui est habituellement assez sérieux) consacre un article à cet auteur avec un titre quasiment diffamatoire envers la population des surdoués ; comme si avoir des enfants surdoués était la pire des choses qui pouvait advenir dans la vie :
Manuel de survie à l’usage des parents de surdoués.
Ils n’ont pas voulu reprendre le terme de zèbres, cela aurait été plus juste, parce que les zèbres tels que définis par J Siaud Facchin, ou ceux qui se croient zèbres, ne sont pas vraiment surdoués, en général.
Une mise au point scientifique a été faite sur le blog de Franck Ramus le 16.09.2019 :
La course au QI Réponses complètes
Je rappelle que Franck Ramus fait partie du Conseil scientifique de notre association, AFEAAS Les hauts talents, créée pour diffuser les informations scientifiques et contrer cette pathologisation du haut potentiel, prégnante dans les médias depuis une quinzaine d’années.
J’avais alerté à l’époque Franck Ramus et Nicolas Gauvrit . Deux ans après, nous en sommes toujours au même point. Le marasme.
Ajout d’un copié-collé (pour sourire) :
A lire quelques autres articles intéressants :