Jeanne Siaud-Facchin a fait récemment un cours de morale dans une émission d’information sur France 3, en expliquant comment se passe « une rumeur » et comment s’en afranchir.
C’est peut-être « un poisson d’avril » ? Eh, non.
« La rumeur se fonde souvent sur un mensonge, mais un mensonge crédible. « C’est ça qui lui donne toute sa force. Et elle se propage en gonflant, comme le phénomène de boule de neige, et elle se déforme au fur et à mesure, parce que chaque personne, chaque média qui va relayer l’information, va ajouter un ingrédient, une émotion », souligne en plateau la psychologue. Et d’ajouter : « On pourrait dire que la rumeur a quelque chose de jubilatoire, d’excitant, ce qui probablement l’entretien beaucoup ». »
Mais
Selon la rumeur, initiée et entretenue pendant des années par Jeanne Siaud-Facchin elle-même, mais aussi par beaucoup d’autres personnes et associations, les personnes à haut potentiel sont plus exposées
- au malheur
- à l’échec scolaire
- à l’anxiété
- à la dépression
- aux conflits
- au déficit d’inhibition latente
- à la vulnérabilité de l’amygdale
- à l’intelligence différente
- à des « Résultats justes sans parvenir à expliciter le cheminement » cf le dossier récent sur le site de l’Education Nationale
Les journalistes en ne faisant pas leur travail critique, depuis quelques années, participent à inculquer ces rumeurs. (et n’enseignent pas l’orthographe, en prime, cela entretient la rumeur)
Ces rumeurs ont des conséquences : on voit par exemple des enseignants qui disent à des parents ;
« Votre enfant ne peut pas être surdoué, il n’est pas en échec scolaire »
ou des erreurs très préoccupantes de diagnostics (TDAH, TSA).
Car les rumeurs sont tenaces.
Il faut que cessent ces rumeurs !
Suivons les conseils, mettons en marche notre esprit critique.
Quelques articles pour approfondir le sujet :