Archives par mot-clé : douance

Emma, mère d’un enfant surdoué

Un nouveau témoignage :  Emma l’a écrit et je le dépose sur le site. Elle me fait des compliments et je voudrais en faire aussi car dans cette histoire, elle a été et est une maman attentive, capable  de décrire ce que faisait son fils  très précisément. Il en faisait des choses à trois ans.  Il avait compris la notion du zéro à 2 ans. j’ai vite compris qu’il fallait absolument le faire tester. J’ai dû insister un peu d’ailleurs et répondre aux «  vous croyez ? vous êtes sûre ? »

Voici :   

«  Bonjour,

Je lis très régulièrement  ce magnifique blog et voudrais à présent écrire mon propre témoignage de mère d’enfant surdoué.

 

Je suis la maman d’un petit garçon de 6 ans, G…, que nous avons fait tester vers l’âge de 5 ans, par un psychologue spécialisé dans les enfants précoces.

Dès sa naissance, notre entourage nous fit remarquer combien il se montrait particulièrement éveillé. Cependant, comme  il s’agissait de notre premier  enfant (et qu’il y a d’autres surdoués dans la  famille),  nous n’avions pas vraiment de comparatifs.

Il est vrai que je fus déjà étonnée à la maternité. A peine posé sur mon ventre, il se redressait déjà sur  ses bras. Il me regarda très  intensément puis tourna la tête autour de lui,  semblant se demander « Mais où suis-je ? »

Sa première phrase, vers 1 an, fût « C’est quoi ça, maman? . A partir de ce moment, G… ne cessa de nous poser des questions… »

Suite  cliquer Emma

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Séminaire de J. D. Nordmann

Le haut potentiel intellectuel,  Séminaire de

J. D. Nordmann

Une formation pleine de bon sens .

 Une très bonne analyse au niveau de la pédagogie, une analyse des parents d’enfants précoces, du QI, émaillée d’anecdotes variées et extrêmement intéressantes pour comprendre au plus près le phénomène de la douance. la vidéo dure 1 h 25 .

En 1997, J.D. Nordmann a fondé l’Ecole La Garanderie destinée à des enfants à  » haut potentiel intellectuel « . Il n’est pas   « le créateur d’une école pour enfants de parents ambitieux », comme quelqu’un l’a résumé un jour.

VIDEO     http://vimeo.com/33048739?mid=564
 

LIVRE    L’enfant surdoué  : une proposition pédagogique  

(2011.  édition   infolio)  J. D. Nordmann

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Mensa,Thierry Brunel à l’émission C à dire

L’émission C à dire sur france  a invité Thierry Brunel pour parler de la douance et du haut potentiel.

 

« C’est une association internationale étonnante. Fondée à Oxford en 1946, Mensa – la table, en latin – compte aujourd’hui 110 000 membres à travers le monde, dont 1 100 en France. Sa particularité ? Ce cercle fédère les personnes à fort potentiel intellectuel, autrement dit, celles qui ont obtenu un score de plus de 135 aux tests de Quotient Intellectuel (QI), soit la barrière à partir de laquelle on est considéré comme surdoué.

« Ses tests de psychologues », explique Thierry Brunel, responsable de la communication de Mensa France, « testent onze dimensions d’intelligence. Il y a donc aussi bien la place pour des littéraires que pour des matheux, et puis pour des faux non-matheux qui seraient bloqués à un moment de leur éducation et qui sont en fait bons. On teste aussi bien l’analyse, la performance, la compréhension logique, un certain nombre de dimensions importantes. Mais », souligne-t-il, « la réalité psychologique de la précocité ou du potentiel, on le sait depuis un certain nombre d‘années maintenant, c’est un plus grand nombre de synapses et non pas un plus grand nombre de neurones. C’est-à-dire qu’il y a plus de connexions entre les neurones, donc l’information circule plus vite, ce qui donne une caractéristique commune aux mensans : c’est une grande capacité d’intuition ».

Aujourd’hui, « 99 % des hauts potentiels ne le savent pas », affirme notre invité. « On se doute que l’on a des facilités, mais on peut avoir été tellement bloqué à l’école par un contexte peu favorable, plus des repères familiaux pas posés, et ainsi ne pas du tout être au courant du sujet ».

Toutefois, ajoute notre invité, « il y a un certain nombre de signes qui peuvent permettre de faire une conjonction de preuves. Une des caractéristiques communes, c’est l’hypersensibilité, l’hyper-susceptibilité, l’hyperesthésie au bruit. Un enfant, par exemple, qui se bouche les oreilles alors qu’il est devant un concert qui n’est pas très fort, cela peut être un signe assez facile de détection. Et puis, il peut y avoir des enfants qui sont à l’aise à l’école ou des enfants qui peuvent sur-réagir à un événement relativement banal ».

Enfin, indique Thiery Brunel, il faut savoir que « tant que le précoce ou le haut potentiel ne s’est pas trouvé ou n’a pas compris, n’est pas ancré dans ce qu’il est, il a un énorme complexe, un mal-être. Et généralement, il peut avoir, sur des petits domaines, à cause de ce mal-être, des complexes de supériorité, mais c’est souvent le contraire. Ce qui est sûr, c’est que s’il n’y a pas compréhension, il peut y avoir de gros dégâts, parce qu’il n’y a pas d’ancrage identitaire ». »

http://www.france5.fr/c-a-dire/index-fr.php?page=emission&id_article=1717

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statistiques

j’ai démarré ce site il y a tout juste deux ans. les statistiques me montrent une fréquentation qui a été multipliée par 5 depuis ce moment . Je remercie vivement tous mes lecteurs . Vous me donnez la force de continuer, et j’espère que mon site vous donne des éclairages, grâce aux spécialistes du phénomène, et de la force aussi, grâce aux témoignages, dans les difficultés que donne parfois la douance .

un nouveau témoignage sur la page « adultes surdoués »

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le malaise des adultes surdoués

Dans cet article , on voit très bien qu’il est évident que ce n’est pas la psychanalyse qui a permis à cet  adulte doué de se sentir mieux. Pour cela il faut en premier se rendre compte de cet « état de fait », la douance, et l’accepter.
Si même les adultes doués qui ont réussi ont le blues , où va-t-on ?  cela tient du fait sans doute de  le découvrir sur le tard. C’est asssez difficile, c’est comme s’ils  se découvrent à 30, 40 ou 50 ans. Une part de leur personnalité leur a été cachée.
réussite ou pas , il faut l’encaisser.
Une erreur se glisse dans cet article…ce n’est pas grâce à M Dumas et Delarue que l’on a entendu parler des surdoués les premières fois.  Mireille Dumas en a toujours parlé d’ailleurs d’une façon ironique, en sous-entendant qu’ils n’existaient pas vraiment. Elle invitait  A Jacquard pour se réassurer. ce qui était étonnnant car c’est une journaliste qui a une grande humanité,  sauf pour les personnes surdouées.
J. L. Delarue en a toujours parlé au contraire avec humanité.
J. M. Cavada   dans « La Marche du Siècle » en a parlé bien avant , avec humanité également. Je vais tâcher de retrouver cette vidéo. c’était en 1992. Nous commencions à avoir de sérieux problèmes avec notre fils aîné qui avait 5 ans.
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video

 

http://www.capcanal.com/video.php?rubrique=2&emission=13&key=5U1PWzKPBs

Excellente émission que je vous recommande pour bien comprendre les enfants doués qui sont en difficulté scolaire. Très bonne discussion au sujet du QI, autour de l’enseignement, autour de la santé. Elle date de 2009 mais est toujours d’actualité. elle dure 60 mn mais vaut la peine d’être écoutée jusqu’au bout.

Olivier Revol explique que les fillettes se suradaptent. Cela est vrai, en général, sûrement plus que les garçons. Pour mes enfants, je l’ai remarqué aussi, ma fille était nettement plus scolaire que ses frères. Eux ne travaillaient que ce qui les intéresse, et encore. 

Mon dernier fils était très « dynamique », toujours en mouvement, et je rassure les parents , cela s’est passsé avec l’âge. Il ne faut pas confondre avec l’hyperactivité. Quand il jouait aux échecs, il stoppait tout mouvement et savait se concentrer d’une façon étonnante.

Personnellement j’étais toujours en mouvement,  très souvent punie, très espiègle parce que je voulais rire et je faisais rire les enfants de la classe, parce que je m’ennuyais. Sur le papier de la visite médicale, j’avais lu qu’il était écrit « nervosisme ». En CP, une mauvaise image de moi m’était donnée parce que je savais lire avant les autres. Je me souviens de ce CP comme si c’était hier…Alors que d’autres personnes plus bienveillantes auraient pu apprécier cette vivacité d’esprit, ce fourmillement d’idées, cet enthousiasme. je me souviens qu’à 5 ans , je tricotais des vêtements pour mes poupées. J’ai passé le QI à 8 ans , en étant très peu concentrée, personne ne m’avait expliqué ce que c’était. Je vivais dans un chaos familial et cette « agitation » a été confondue avec une conséquence des difficultés de l’environnement familial. Je suis la preuve vivante que l’environnement ne crée pas la douance.

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