Dans ce documentaire, on comprend que Malraux était un enfant très doué, totalement imcompris par sa mère.
http://documentaires.france5.fr/documentaires/le-mystere-malraux
Dans ce documentaire, on comprend que Malraux était un enfant très doué, totalement imcompris par sa mère.
http://documentaires.france5.fr/documentaires/le-mystere-malraux
Hier soir une excellente émission sur l’école était diffusée sur France 3 . Malheureusement je n’ai pu l’enregister, MAIS elle sera redifusée le 10.09.2012. On mesure sur ces images l’importance de revisiter l’histoire pour en retirer quelques enseignements, (si je puis dire…). j’ai pu mettre un visage sur Bernard Lahire , j’avais étudié bon nombre de ses textes en Sciences de l’Education ), Arielle Adda y participe également. Ce qui m’a frappée le plus , c’est le stress que l’on donne inutilement aux enfants. Je me souviens de mon entrée en sixième, il n’était nullement question de peur, de difficultés, du style « tu verras, la sixième , c’est hyper dur !…non, on allait en sixième comme on allait à la piscine , point ! Il est à remarquer que l’on fait la même chose avec l’entrée en CP…j’avais remarqué également ce don de stress dans la scolarité de mes enfants. Inutile de dire que je n’y participais pas ! Il ne faut pas s’étonner ensuite que les enfants ( certains enfants) aient quelques difficultés avec les apprentissages, qui sont désignés par bon nombre d’ adultes comme quelque chose d’insurmontable ! on sait bien que le stress exagéré entraîne une baisse de vigilance cognitive et intellectuelle. Nous sommes passés de la maltraitance physique de certains enseignants qui tapaient sur les doigts avec les règles en métal ou qui mettaient du scotch sur la bouche (à moi…)…à de la maltraitance psychologique (stress excessif, harcèlements …) qui fait bien plus de dégâts, mais moins visibles à court terme.
Sur la fin du documentaire , on aborde le sujet des EIP, avec une interview d’Arielle Adda.
Beaucoup de sujets sont traités et sont une mine d’or pour de futurs articles. Ne ratez pas l’enregistrement du 10 septembre !
« Malgré la modernisation de son modèle à la fin des années soixante, se pose aujourd’hui encore la question de l’avenir de l’école…
Un documentaire écrit et réalisé par René-Jean Bouyer
Une coproduction Cinétévé, avec la participation de France 3, avec le soutien de la Procirep-Angoa et la participation du CNDP
L’école publique est longtemps restée immuable, identique au modèle de Jules Ferry. A la fin des années soixante, elle cherche à se mettre en phase avec son temps. Elle aura beau multiplier les réformes, elle ne parviendra pas à retrouver l’image d’excellence qui était la sienne. L’école qui avait fait l’orgueil de la République, est désormais au coeur de nos soucis, de nos débats, de nos conflits.
Pour tenter de comprendre les origines de cette crise, il est utile de remonter le temps. Ce film s’attache au quotidien des élèves d’aujourd’hui et le confronte à des images rares, tirées du sommeil des cinémathèques. Si le résultat est amusant, voire saisissant, l’enseignement à en retirer est moins simple qu’il n’y paraît.
René-Jean Rouyer est d’une génération qui a connu une école directement inspirée par Jules Ferry, sa vision de l’enseignement restait marquée par ses méthodes. Bien sûr, discipline brutale et apprentissages par cœur ont heureusement disparu, mais l’enfant se tourne-t-il spontanément vers le savoir comme le rêvaient certains pédagogues ? Faut-il proposer ou imposer les connaissances ? L’école s’est-elle démocratisée depuis cinquante ans ?
Ces questions, à l’heure de l’enseignement de masse, ont du mal à trouver une réponse et les enseignants cherchent chacun de leur côté des solutions.
Ce sont donc deux « maîtresses », Marilyn et Muriel, aussi sincères et dévouées l’une que l’autre, mais aux méthodes d’enseignement sensiblement différentes qui nous font découvrir la réalité du terrain, autrement dit de la classe, à Paris et en province.
Leurs élèves témoignent qu’en un siècle l’éducation est devenue plus ouverte, plus soucieuse de l’épanouissement des enfants, mais que dans le même temps, les maîtres d’aujourd’hui ont perdu les certitudes des instituteurs de la communale d’autrefois.
Alors quel avenir pour l’école ?
Avec Vincent Troger (historien de l’éducation), Antoine Prost (historien de l’éducation), Arielle Adda (Psychologue), Bernard Lahire (sociologue), Luc Ferry (ancien ministre de l’éducation) ou encore Rita Hofstter (historienne de l’éducation).
Histoire immédiate, c’est Le rendez-vous du documentaire de France 3 dont l’ambition est de raconter aux téléspectateurs leur histoire, celle qu’ils ont, pour la plupart, vécue depuis le début du XXe siècle.
Rediffusion le 10 septembre à 3h05 «
Réflexions sur le SAP
Madame Gryson (toujours) m’a alertée sur les fondements du SAP , l’invention de R. Gardner, et j’ai entrepris de relire plus en profondeur ce que j’avais lu il y a de cela plusieurs années. Il s’avère que le SAP n’est pas reconnu par la communauté scientifique , ni par l’APA (American psychological Association). Ainsi je corrige mon erreur et je ne ferai plus référence à Richard Gardner qui est controversé et apparemment peu fiable.
A lire : http://contrelesap.canalblog.com/
Néanmoins ce phénomène existe, la situation existe, c’est-à dire le dénigrement répété et délétère d’un parent par l’autre parent : nommons-la …toxicité parentale… parents toxiques…chaos familial…On peut l’appeler plus simplement l’aliénation parentale, comme cela est bien expliqué dans ce PDF qui nous vient du Québec.
Pour compléter et être juste avec madame Gryson , experte psychologue des enfants dans l’affaire d’Outreau, que j’ai quelque peu malmenée (légitimement) lorsqu’elle s’attaquait (peu légitimement ) à la douance dans le blog mediapart, dans les articles « la précocité mal comprise » 1 et 2 (5.08.2012) et « l’intelligence du coeur » , j’ajoute un article au sujet de l’affaire d’Outreau . Il me semble que le fim documentaire de Serge Garde sur Chérif Delay sera bientôt diffusé. je ne manquerai pas de le regarder, car il semblerait que dans cette affaire , beaucoup de zones d’ombre sont encore présentes. Les enfants savent plus de choses ou ont vécu plus de choses que ce qui a été entendu par la société, et la société a malmené ces enfants.
J’ai appris la nouvelle de la mort de J.L.Delarue avec tristesse. J’aimais beaucoup les émissions « ça se discute », je n’en loupais pas beaucoup. Je me disais souvent, je n’en regarde qu’une petite heure, parce que c’était très tard, et finalement , je regardais jusqu’à la fin. Tous les sujets de société étaient abordés, comme dans l’émission « la marche du siècle » de J. M. Cavada (émission dans laquelle j’avais vu pour la première fois Sophie Cote) et c’est cela qui était passionnant. Lorsqu’il y avait des émissions sur la douance, ce sujet était toujours traité avec bienveillance et respect des personnes sudouées, contrairement à quelques autres émissions de télévison.
J’ai lu ça et là des papiers qui tirent à boulet rouge sur la personnalité de J.L Delarue. Il était très certainement une personne très douée, vif, rapide, exigeant à l’extrême pour lui-même et pour les autres, il avait de l’empathie pour ses témoins, cela se voyait physiquement et ce n’est pas uniquement ce que l’on soufflait dans l’oreillette qui pouvait expliquer cela. J’ai regardé hier soir l’hommage de Sophie Davant et j’ai revu des extraits avec plaisir. Ses émissions fonctionnaient. Il a sans aucun doute la personnalité extrême des gens très doués , et la drogue explique les comportements excessifs de la fin de sa vie. Certains commentateurs mal intentionnés préfèrent s’y référer…Je préfère me souvenir des émissions qui m’ont passionnée, bien sûr, au sujet de la douance, mais aussi toutes les autres émissions dans lesquelles j’ai appris beaucoup de choses. Certaines personnes pensent que c’est du voyeurisme (une amie m’a dit cela ). Je lui ai répondu que témoigner sur des sujets tabous est très important. La télévision est un média comme un autre. Dans ce cas on pourrait dire que les gens qui écrivent des autobiographies font du voyeurisme également…(dans ce cas la littérature serait quasiment inexistante…) ou les personnes qui témoignent dans un site…les témoignages font avancer les choses et changent le regard que l’on porte sur certains problèmes de société. Et cela aide de nombreuses personnes.
J’ai vu hier les guignols qui se moquaient de J. L. Delarue , qui se moquaient des personnes frappées du syndrôme de Gilles de la Tourette…j’ai honte de ce manque de respect absolu au moment de la mort d’une personne, de cette télévision qui se moque de ses téléspectateurs…
J’ai placé une excellente émission de « toute une histoire » de 2007 sur la douance des adultes dans la page vidéos.
Normalement les vacances doivent être des moments où on recharge les batteries…la batterie de notre voiture était à plat quand nous sommes arrivés, c’est un symbole….
Nous avons passé les vacances avec nos enfants et je suis littéralement épuisée…nous n’avons plus l’habitude de vivre ensemble, ceci explique peut-être cela, mais …je crois que mes enfans sont épuisants. Il faut toujours être en mouvement, ne pas s’ennuyer une minute, qu’ils fassent tout ce qu’ils veulent , que je fasse bien à manger…(objectivement je fais très bien la cuisine), que je sois parfaite, que je ne dise pas un mot de travers…je ne suis pas parfaite moi…qui veut des enfants surdoués, je vous le demande ?
extrait :
« L’école face à la petite noblesse des enfants surdoués » est un article de Lucie Delaporte qui concerne la recherche du sociologue Wilfried Lignier sur » les stratégies qu’ont pu mettre en place les classes supérieures pour se distinguer de l’ école massifiée » ( Médiapart 2012). Il explique qu’ au départ une poignée de « militants de l’ intelligence » ont fait un patient et efficace travail de lobbying auprès de la puissance publique avec une certain Terrassier psychologue niçois, qui va crééer une sorte de rotay club de l’intelligence… » http://www.mediapart.fr/journal/france/300712/l-ecole-face-la-petite-noblesse-des-enfants-surdoues
« Page 22 : Psychologie et adaptation sociale.
« Terman a soutenu que les surdoués jouissaient non seulement d’une supériorité sur le plan intellectuel, mais aussi en de nombreux autres aspect de la personnalité et du comportement social. Dans le même sens, l’étude conduite par Haier et Denham à l’université J.Hoppkins sur des enfants fortement avancés en mathématiques, les a menés à conclure qu’une démarcation entre les versants affectifs et cognitifs ne peut être qu’arbitraire, et qu’en réalité un bon niveau intellectuel est le témoignage implicite d’une bonne adaptation psychologique et sociale. D’après leurs analyses, les surdoués en mathématiques sont socialement mûrs, ont d’excellentes relations avec leurs camarades, sont très indépendants, et ont une grande flexibilité d’esprit, ce qui leur permet une adaptation remarquable. Leur image de soi est moins négative que celle des autres adolescents de leur âge……..
Bref, une confirmation du dicton anglais: « Good things go together ». Sur la foi de ces affirmations, nous avons l’impression que le surdoué bénéficie d’un équilibre psychique a toute épreuve.
En fait, il convient de nuancer quelque peu ces conclusions, il faut dire tout d’abord que Terman voulait détruire certains mythes qui régnaient de son temps, selon lesquelles le haut niveau intellectuel s’accompagnait le plus souvent de troubles affectifs et sociaux…..
Ils reconnaissent eux même le caractère biaisé de leur échantillon dont les sujets sont tous ou presque issus de la classe moyenne. »
« Les réactions sur les sites pour « surdoués » sont marqués par le discrédit de l’ auteur en l’ absence d’ arguments et en particulier le fameux « manque de formation » des psychologues quand ils n’ adèrent pas à une idéologie spécifique.
On a trouvé le même argument à propos des professionnels qui refusaient l’ existence du SAP syndrome d’ alliénation parentale – j’ en suis- inventé de toute pièce par un psy qui en avait l’utilité… et récupéré par ceux qui en avait également l’utilité à des fins plus ou moins avouable. Ce syndrome a envahi les prétoires et il est même enseigné aux magistrats et aux avocats…»
http://www.dailymotion.com/video/xb0ss0_jt-france-2-divorce-conflictuelle_news
Jacqueline Phelip dont vous parlez est la présidente de l’association « l’enfant d’abord ».
Des précisions sur cette association se trouvent sur ce site :
http://lplm.fr/spip/spip.php?article644
je lis sur la page d’accueil de « l’enfant d’abord » :
http://www.lenfantdabord.org/lassociation/
« Les fondateurs et les membres de L’Enfant d’Abord sont très divers : hommes et femmes d’âges variés, impliqués personnellement ou par leurs activités dans les domaines de l’éducation, de la psychologie, de la médecine…Leurs situations familiales sont aussi diversifiées, et plusieurs d’entre eux ont vécu de façon proche les difficultés de l’enfant de parents séparés. »
je reprends un texte de Jacques :