Le titre » Pas facile d’être un enfant précoce » en dit long sur la négativité ambiante, et durant l’émission, les termes « diagnostic » ou « diagnostiqué » sont constamment employés.
Il faut rappeler que le test de Wechsler utilisé en France atteint un chiffre maxi de 160.
L’école « spécialisée » est montrée comme un idéal, alors que l’adaptation dans d’autres écoles ensuite est très difficile.
Olivier Revol continue de placer sur le même plan les enfants à haut potentiel, DYS ou TDAH. Comme si le haut potentiel était un trouble.
On peut relire également cet article du 15.09.2014. Pour Olivier Revol, le haut potentiel est un trouble d’apprentissage :
https://sciencespourtous.univ-lyon1.fr/les-enfants-precoces-cerveau-different/
L’hypersensibilité est montrée de façon excessive comme une caractéristique du haut potentiel.
L’idée de ne rien faire lorsque l’enfant va bien est très risqué, car les années passent et ensuite l’enfant ne pourra plus sauter une classe (ou deux) en cinquième. Pour les très HQI, il vaut mieux laisser avancer de classe quand ils sont jeunes, afin qu’ils aient un apprentissage progressif.
On pensait que l’année 2020 était une année différente…
En fait non.
La maison des parents
https://www.france.tv/france-4/la-maison-des-parents/2048851-10-11.html
Quelques articles à lire ou relire :
C’est l’amalgame des termes utilisé et compris pejorativement.
Diagnostic:[Lar.] Identification de la nature d’une situation, d’un mal, d’une difficulté, etc., par l’interprétation de signes extérieurs
on y voit maladie alors que c »est une analyse de l’etat ni plus ni moins. Comme on se refere a la norme (ce qui n’est pas mauvais en soi pour l’analyse sur un ensemble), l’etat va forcement donner du hors-norme sur ces elements et le hors norme est considéré comme une deviance non conforme (en productivité par exemple) qui est l’emploi habituel de ce genre de terme pour le grand publique.
Il est difficile de formuler sans heurter l’une ou l’autre personne avec un vocabulaire qui se veux suffisamment large pour etre compris de tous et suffisamment precis pour différencier les details spécifiques avec un public large et non « formé » sur le sujet.
A l’heure de notre connaissance, le HP n’est pas une maladie mais assimilé a un trouble positif aux yeux de beaucoup comme si les personnes de plus de 2.4m etaient l’inverse de nain en associant le « defaut » de nanisme.
La formulation est donc malheureuse mais comment le presenter autrement avec ces elements qui « rassurent » le lecteur lambda non HP sur une edition qui a quand meme vocation d’etre vendue