Depuis quelques jours, je vois passer l’article de Charlotte Parzyjagla sur les réseaux sociaux ; il est largement approuvé par de nombreuses personnes, et ce qui est très étonnant, même par des blogs qui désinforment sur le sujet depuis des années :
exemple le blog cheval à rayures qui relaie l’article en s’exprimant ainsi :
« Mais je sors de ma torpeur (euh.. vu comme je m’active, c’est tout sauf de la torpeur) pour vous partager cet article qui m’a mis du baume au coeur »
Mais, mais…Attendez je dois me pincer ! Cet article explique exactement le contraire de tout ce que ce blog diffuse depuis des années ; à savoir que l’hypersensibilité n’est pas une caractéristique de douance, que l’arborescence y est dénoncée, de même que l’auto diagnostic. Charlotte Parzyjagla explique les conséquences de la désinformation sur le sujet de ces dernières années.
Or ce blog cheval à rayures a désinformé, en imputant des caractéristiques d’autisme au haut potentiel. Nous l’avons appris récemment. Certes, il n’est pas le seul, soyons justes. Ni le pire.
Plusieurs personnes ont alerté depuis des années :
La pseudoscience des surdoués (Franck Ramus/Nicolas Gauvrit) 2017
Didier Pleux :
« Je m’efforce depuis une bonne trentaine d’années de confronter cette hypothèse doltoïenne : les enfants ou adolescents en échec scolaire ne signent que fort rarement un potentiel très au-dessus de la norme. Ils manifestent, au contraire, une incapacité à accepter les exigences de l’apprentissage. Il existe donc une grande « intolérance aux frustrations » qu’il nous faut prendre en compte avant de conclure à une quelconque « surdouance ». Mais que préfèrent les parents : entendre un psy qui leur leur dit qu’une intolérance aux frustrations chez un « apprenant » relève de l’éducation parentale ou un psy qui leur annonce que leur progéniture est « génétiquement » géniale ? » [p. 157] Didier PLEUX, Françoise Dolto, la déraison pure (Editions Autrement, 2013)
Une de mes alertes :
et bien sûr mon deuxième livre, préfacé par J C Terrassier :