Récupération

Un article écrit par Caroline Goldman relève du simple bon sens, du moins dans le début de l’article. Dommage que C. Goldman soit psychanalyste et qu’elle ne parvienne pas encore à se débarrasser de concepts désuets.

EXTRAIT :

« Certains psychologues auto-proclamés « spécialistes » du HQI règnent médiatiquement depuis des années en France sur ce vaste marché à fantasmes sans aucun soubassement scientifique mais avec le soutien d’associations militantes très actives de parents préférant considérer leur enfant comme supérieurement intelligent, plutôt que simplement douloureux et symptomatique. » C Goldman

Pour lire l’article, cliquer sur

Dialogue avec Caroline Goldman

EXTRAIT :

« Aux parents des enfants dont les symptômes ont déjà été imputés à ce chiffre de QI, de ne pas tomber dans les solutions stéréotypées de sauts de classe, de sur-stimulations ou d’hyper-tolérance à leurs excès : s’entendre répondre qu’on veut du silence ou du calme (que ce soit en classe ou à la maison) n’a jamais propulsé aucun enfant, même très intelligent, dans un malheur insurmontable. » C Goldman

Même si Caroline Goldman met en avant certains concepts de la psychanalyse (refus des sauts de classe, surinvestissement de la pensée, elle signe un article pertinent à certains égards comme :

« nous savons aujourd’hui que cette vision a été tronquée par un biais de recrutement : les psychologues reçoivent par définition des enfants symptomatiques, donc en souffrance psychique. Ils ne croisent pas les enfants à HQI et en bonne santé. Généraliser des observations empiriques issues de leurs consultations n’est donc pas valide pour définir un « profil » d’enfants à HQI. » C Goldman

Mais la récupération de la psychanalyse avec le sujet des neurosciences n’est pas valide en sciences. Lorsque les cliniciens rencontrent un enfant, ils doivent le rencontrer dans sa globalité, et son intelligence fait partie de sa personnalité. On apprend (mais on le savait déjà) que pour la psychanalyse, la sur efficience intellectuelle a toujours été un non-sujet. C’est très curieux et dommage, car de nombreux surdoués se tournent vers des psychanalystes lorsqu’ils sont en souffrance, et s’y perdent, bien entendu :

« Or, ces dernières avancées en neurosciences entrent en écho étroit avec les recherches sérieuses en clinique (Brasseur et Cuche, 2017) mais aussi avec le positionnement de la psychanalyse pour qui la sur-efficience intellectuelle, bien que largement étudiée, a toujours été un non-sujet pour orienter les prises en charge des patients. » C Goldman

Quelques articles pour approfondir le sujet :

Cycle génie du Grand Palais : conférence audio

Les surdoués et la psychanalyse

La psychanalyse et les surdoués

Inné-psys

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