Petites erreurs

Diverses petites manipulations peuvent être repérées facilement pour un œil avisé dans le flot d’informations sur le haut potentiel.

On peut écouter dans la vidéo sur éduscol, filmée dans un collège public de l’Essonne, deux jumelles qui n’ont pas un haut potentiel simple. Cela a pour conséquence que des enfants présentant d’autres troubles comme le TSA (autisme) ne seront pas détectés ni aidés pour leur trouble.

Autre exemple très préoccupant également, dans les actes du colloque 2018 à la Sorbonne, p 39

en bas du tableau,  des articles scientifiques sont indiqués, sans date.

Tableau 3. Etudes de l’anxiété chez les enfants et adolescents à haut potentiel intellectuel (HPI)(Tordjman et al., L’Encéphale, 2018, 44, 446-456)

Il est écrit à la ligne Guénolé et Al :

« Les enfants HPI ont des scores plus élevés d’anxiété/dépression comparés aux scores des enfants non-HPI. »

S’il s’agit de cet article, le résultat est exactement l’inverse de la conclusion de l’article scientifique publié ;  cliquer sur :

Le paradoxe des enfants surdoués   de  Fabian Guénolé et J Marc Balaeyte  (2017)

RESUME / « Qu’on les nomme enfants « intellectuellement surdoués », « précoces », « à haut potentiel intellectuel » ou autrement, les interrogations sur les enfants présentant des aptitudes intellectuelles jugées particulièrement supérieures à la norme suscitent l’intérêt depuis plusieurs décennies dans le domaine de la santé mentale de l’enfant, chez les professionnels de l’enfance et, plus globalement, dans le grand public. Contrairement à une opinion répandue, la littérature internationale ne met pas en évidence une vulnérabilité psychopathologique particulière des enfants ayant un haut quotient intellectuel (QI).

ou de cet article plus récent :

Article de Guénolé et Al (2018)

Pour l’étude Peyre, il est écrit :

« Les enfants HPI ont significativement plus de problèmes émotionnels (P = 0.045), en particulier plus de peurs (P = 0.009) que les enfants non-HPI. »

S’il s’agit de cet article, le résultat est exactement l’inverse de la conclusion de l’article scientifique publié  :

« We found no significant differences in SDQ scores between gifted children (N = 23; Full Scale IQ > 130) and children with Full Scale IQ in the normal range (N = 1058 ≥ 70 and ≤ 130),  »

« Nous n’avons trouvé aucune différence significative dans les scores de SDQ entre les enfants surdoués (N = 23; QI Total> 130) et les enfants avec un QI Total dans la fourchette normale (N = 1 058 ≥ 70 et ≤ 130), à l’exception d’une association marginalement significative entre haut QI et difficultés émotionnelles à 5-6 ans. Des analyses supplémentaires de sensibilité ne permettent pas de valider l’association entre QI élevé et des difficultés émotionnelles. »

cliquer sur :

https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0191886916300691

Premiers résultats de la cohorte EDEN

Je pose la question :

est-ce une petite erreur sur un sujet aussi sensible, hypersensible ?

La seule chose à faire , aiguiser son esprit critique.

Quelques articles pour approfondir le sujet :

La stigmatisation des surdoués est en marche

Les gourous sont parmi nous

Tribune Allo docteurs Franck Ramus /Nicolas Gauvrit 2016

 

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