Une journée est consacrée à Evry (91) aux élèves intellectuellement précoces EIP, aujourd’hui. Ce colloque est destiné aux professionnels de l’enseignement.
Je lis sur l’affiche de cette journée colloque 24.03.2015 programme-DSDEN91
« Actuellement, environ 50% des
enfants à Haut Potentiel Intellectuel
rencontrent des difficultés scolaires et
parmi eux 30% sont en échec.
Trop souvent victimes de préjugés,
d’attentes et d’exigences élevées de
la part de leur entourage, ces élèves
atypiques ne sont pas épargnés non
plus par des troubles parfois difficiles à
détecter tels que la dyslexie, le déficit de
l’attention, les troubles du comportement,
la dysgraphie,… Il paraît donc essentiel
de combattre l’idée reçue de l’enfant HP
nécessairement brillant à l’école et de se
pencher sur ses fragilités. »
Pourtant dans la thèse d’Amélie Courtinat (2008) qui participe à ce colloque
Amélie COURTINAT : EXPÉRIENCE SCOLAIRE ET REPRÉSENTATIONS DE SOI CHEZ DES COLLÉGIEN(NE)S À HAUT POTENTIEL INTELLECTUEL DANS DES CONTEXTES DE SCOLARISATION DIFFÉRENCIÉS
Il est bien mentionné (je cite) :
« malgré un Q.I. supérieur à la moyenne, certains élèves seraient confrontés à des difficultés d’intégration scolaire et sociale, parfois génératrices d’échecs scolaires (Delaubier, 2002 ; Pourtois, Desmet & Leheut, 2005).
La proportion d’un tiers est la plus fréquemment avancée, néanmoins il convient de rester prudent quant à sa validité, les chiffres variant fortement d’une publication à l’autre et résultant très souvent de recherches menées par des associations de parents d’E.H.P.I. »
A QUAND LES 100% D’ECHEC ?
COMME JE L’ECRIVAIS DANS CET ARTICLE CLIMAT
Aux USA, ce chiffre d’échec n’est d’ailleurs que de 10%, selon une étude de Georges Betts (président de la National Association of Gifted Children) & Maureen Neihart (docteur en psychologie), pour les enfants détectés jeunes.