Intéressant et rare de lire cette citation de « La légende des surdoués »dans ce livre paru chez Dunod. (même si les auteurs parlent de « diagnostic » plutôt que de parler d’identification du haut potentiel.
Elles expliquent utiliser ce terme d’arborescence comme une métaphore et non comme d’un terme scientifique.
» la pensée en arborescence
citation de Gauvrit et Ramus, « La légende des surdoués » (mars 2017)
« De fait, la notion même de « pensée en arborescence » est inconnue du monde scientifique. S’il existe bien une notion de « pensée divergente » en psychologie, évoquant celle de la pensée en arborescence, elle en diffère sur un point essentiel : elle n’est pas un mode de pensée spécifique, mais une des composantes du raisonnement normal. Cette composante peut être évaluée par différents tests dans lesquels il faut faire preuve d’imagination et trouver de nombreuses idées à partir d’un point de départ unique, comme trouver le plus grand nombre d’utilisations possibles d’un objet, ou le plus de manières possibles de terminer une ébauche de dessin. S’il est vrai que les enfants surdoués obtiennent en moyenne les meilleurs scores dans ces épreuves, les autres enfants produisent eux aussi de nombreuses idées. Ils en ont simplement, en moyenne, un peu moins (1). L’idée que les élèves ordinaires raisonnent sans bifurquer, de manière linéaire, est donc fausse. «
Le malheur d’être surdoué.
Ce biais d’analyse est fréquent et facile à
dépasser. Cette impression vient du fait que les personnes à haut
potentiel dont il est question sont celles qui consultent de psys donc
celles qui souffrent. Celles qui vont bien ne consultent pas et passent
inaperçues des psys. » p 22
Je n’ai pas encore lu tout le livre, mais il est intéressant de signaler que l’information réelle des biais de confirmation passe finalement parmi quelques professionnels.
Quelques articles pour approfondir le sujet :