« Je n’ai jamais eu cinq ans. C’était trop cher.
À cinq ans, on acquiert facilement l’habitude de la mort. On comprend tout de suite «
Dans cette autobiographie Mathilde Brasilier raconte, l’indicible. Avec ses mots, qui tournoient parfois, parce que l’inceste est indicible. Certains lecteurs sont déconcertés (dans les commentaires) mais le vertige est présent à la lecture grâce à cela.
Mais elle sait dire et il faut comprendre la pudeur car ce qu’elle nous décrit, est innommable.
J’ai lu aussi les livres de Eva Thomas et de Christine Angot : mon article harcèlement textuel
J’avais entendu cette émission bouleversante il y a deux ans :