Les inadaptés

Un colloque d’une association nommée EMPR (Entretiens de Médecine Physique et de Réadaptation), intitulé l’enfant à haut potentiel, pose une question éthique.

  • Médecine Physique  ?
  • Réadaptation ?

Jusque là, je pensais naïvement que ce que l’on nomme la douance ou le haut potentiel, était un concept INTELLECTUEL.

On peut lire ce qui est écrit sur leur intitulé, et comprendre que ce colloque est « inadapté » pour les enfants à haut potentiel. On savait que certains intervenants à ce colloque avaient juré leurs grands dieux qu’ils ne pathologisaient jamais le haut potentiel, après la parution de l’article La pseudoscience des surdoués .

Mais personne n’est dupe. Finalement, c’est peut-être un colloque salutaire, le colloque de trop, qui indique la tromperie. Tromperie de personnes prêtes à tout : se rendre dans un colloque de médecine physique et de réadaptation, utiliser des termes comme « charge » pour décrire les enfants surdoués. Mais les enfants à haut potentiel ne sont pas à « réadapter ».

« Contre maint défenseur. La plus perfide façon de nuire à une cause est de la défendre intentionnellement avec de mauvaises raisons« . Nietzsche.Le gai savoir.

On peut se demander avec crainte ce qui va être encore inventé par la suite, pour enfoncer encore un peu plus les enfants surdoués :

 

« Etre un enfant surdoué ou à haut potentiel est une particularité que l’on imagine d’emblée comme une chance, un don, un facteur de réussite. Mais pour le concerné, elle peut aussi être synonyme de difficultés et d’incompréhension. Ainsi, celui que l’on appelle encore élève intellectuellement précoce (EIP) dans l’Education Nationale n’est pas toujours le « surdoué » de la classe et peut même être en échec scolaire. Le but de ce colloque est de préciser le fonctionnement cognitif, affectif et social particulier des enfants à Haut Potentiel, y compris avec l’apport de l’imagerie cérébrale. Les intervenants s’attacheront à en recenser les modalités de repérage et à proposer des stratégies pédagogiques spécifiques, sans oublier la place des parents qui ont la charge d’élever ces enfants pas tout à fait comme les autres, mais qui, comme les autres, sont des enfants. »

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Nos enfants nous liront un jour…

Les surdoués atterrés

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