Nos enfants nous liront un jour. Oh que oui … J’ai une certaine chance de ce point de vue, c’est que mes enfants sont de jeunes adultes et qu’ils me lisent (parfois).
Avant de démarrer cet article, je tiens à le signaler parce que vraiment, j’apprécie le débat, (et je pense que tous mes lecteurs aussi, certains me l’ont dit en mp, ils ont apprécié), que la seule personne qui ait accepté de discuter et de débattre du fond, des informations erronées sur le haut potentiel qui circulent car il s’agit bien de cela, c’est J Siaud-Facchin, et je la remercie. On peut lire les débats vifs, parfois difficiles et intéressants sur cette page, mais au moins, il y a eu débat :
Suite à cet article La pseudoscience des surdoués
On peut constater après 8 jours de la publication de l’article de La Recherche avec pour titre « La légende noire des surdoués » que les courants qui sont à l’origine de la pathologisation du haut potentiel n’ont pas relayé cet article, après l’avoir fustigé. On pouvait s’y attendre, mais certaines associations et blogs qui s’auto proclament des références sur le haut potentiel assurent qu’ils donnent à leurs lecteurs des informations sur le haut potentiel en tout neutralité. J’ai parcouru les réseaux sociaux et les blogs pour « enquêter ».
Pour comprendre « un peu » je dis bien un peu, les incompréhensions et les transformations de la réalité, j’ai copié la page Facebook de Roberta Poulin (voir en annexe)
Roberta Poulin ne m’inclut sans doute pas dans « les blogueuses », car elle m’a bloquée sur sa page facebook, comme l’ont fait tous les autres membres de ce groupe d’influence, qui entraîne sans vergogne le haut potentiel vers une malédiction, voire vers le handicap depuis plusieurs années. D’ailleurs, l’article de La recherche de Franck Ramus et Nicolas Gauvrit n’est bien sûr pas relayé par tous ces acteurs du quotidien du haut potentiel. C’est comme cela qu’ils se définissent eux-mêmes, mais ils évitent de parler Science dans « leur monde réel » et dans leurs conférences. Ils préfèrent parler « des gens »: « un tel est méchant, une telle a une tête qui ne me revient pas » etc… Au gré des diverses fausses rumeurs. Il convient d’être bon en communication, photogénique, télégénique pour être entendu, et qu’importe le contenu. Comme il y a plusieurs petits faits qui se passent au fil des années, je vais vous en raconter un, que j’ai tu jusque là, par souci de réserve et de décence. Pourquoi ? Parce que Roberta Poulin sur sa page Facebook et les commentaires osent parler d’honnêteté et craint que nos enfants nous lisent.
Or
Roberta poulin a écrit un mail à l’organisatrice de ma conférence à Lausanne en septembre 2016 pour dire qu’il n’était pas sérieux de m’inviter pour faire une conférence et a refusé de faire de la publicité pour cette conférence via son association ASEP (qui a changé de nom depuis).
Ensuite on peut lire les réactions comme « sélectionnons calmement les gens honnêtes » avec les sous-entendus à peine masqués.
» Le haut potentiel intellectuel intrigue, fascine, désempare et déclenche des réactions contradictoires, malheureusement souvent peu constructives et (trop) souvent très agressives, comme si derrière chaque écran il n’y avait pas d’humain… » écrit Roberta Poulin. Alors que tous ces groupes d’influence jurent leurs grands dieux qu’ils n’ont eu aucune action concrète quant au fait que le haut potentiel soit dirigé vers le handicap, insidieusement.
Voici trois preuves factuelles :
- Une émission de radio sur une radio dédiée au handicap : Radio FM
Aider l’enfant intellectuellement précoce à devenir autonome
- Cet autre article dans lequel il est dit que le haut potentiel est un trouble d’apprentissage :
Les enfants précoces ont un cerveau différent
- Ecole inclusive : on emploie ce terme pour les enfants handicapés.
CONCLUSION
Oui Roberta Pouain , comme vous l’écrivez, « toutes ces réactions nos enfants pourront les lire un jour… N’oubliez jamais ça »
Vous auriez pu écrire également « toutes nos actions ». Vos enfants ne sauront que penser de parents (de mères) qui les auront englués dans le handicap, parce qu’ils sont surdoués, alors même que les personnes réellement handicapées veulent être traitées dignement et surtout « comme tout le monde ». C’est le sens de la modernité et de la loi de 2005 sur le handicap. Vos enfants ne sauront que penser lorsqu’ils s’apercevront et comprendront que le haut potentiel est une chance, du moins pas la malédiction annoncée, et que ce n’est pas du tout ce que leur avaient dit leur mère pour se déculpabiliser et/ou se rassurer.
Roberta Poulin, je m’adresse à vous, je n’étais pas derrière mon écran lorsque vous n’êtes même pas venue me saluer après la conférence de Lausanne, j’étais à 3 mètres de vous. Vous pouviez venir me parler. S’il n’était pas sérieux de m’inviter, selon vous, pourquoi venir m’écouter ?
Ne parlez pas d’honnêteté, de nuances, d’ouverture, dans ce cas s’il vous plait. Sinon, merci d’appliquer vos grands principes. Alors qu’il semble qu’il s’agisse d’un courant de régression, et à l’opposé d’un mouvement d’ouverture. Sinon, pourquoi ne pas s’en remettre à l’astrologie ? D’ailleurs vous écrivez :
« Soyons prudents avec les statistiques et les résultats des études scientifiques ENSEMBLE ON VA PLUS LOIN ».
S’il vous plait, ne bloquez pas les discussions scientifiques et humaines , car c’est comme cela que l’on régresse.
et surtout Roberta Poulin, comme vous l’écrivez : « toutes ces réactions nos enfants pourront les lire un jour… N’oubliez jamais ça »…
Nous sommes d’accord sur ce point, merci de l’appliquer à vous.
@ Merci A pour ce très bon article. Le nivellement par le bas fait des ravages depuis de trop nombreuses années. Je ne sais pas comment on pourra s’en relever. Vous avez raison de dire qu’on a l’impression qu’il ne faut pas dire que la majorité va bien. C’est bien pour cette raison que certains voudraient que ce site ne soit pas visible.
@ Véronique, vous expliquez parfaitement la différence entre l’étude de cas et la méthode scientifique. Je ne comprends pas pourquoi l’article « La pseudo science des surdoués » a été mal compris et très mal interprété.
MERCI
Bonsoir,
Oui Nadine, débattre c’est bien là une qualité que vous possédez (parmi d’autres bien-sûr).
Si l’on veut prétendre à l’exhaustivité dans un domaine, il faut bien accepter qu’il existe des idées différentes de celles que l’on a et aussi les faire partager [à son public] ; ça Nadine, vous le faites très bien ; ça demande une certaine ouverture d’esprit [critique] que tout le monde ne possède pas.
Alors pas étonnant (et pas louable évidemment) que certains vous bloquent, vous effacent, vous insultent; ils ne savent pas débattre pourrait-on penser. Cependant à quoi s’attendre d’autre qu’à du rejet, du déni et de l’agressivité quand on s’attaque (même dignement) à une représentation sociale?
Maintenant sur la vérité des idées ou la vérification des hypothèses, vous avez raison, il faut en juger par des méthodes scientifiques. L’étude de cas [clinique] peut certes servir à formuler des hypothèses mais sûrement pas à les vérifier ni à généraliser. Peut-être il y a un malentendu dans l’esprit de vos détracteurs entre l’étude de cas [clinique] comme méthode (qui n’est pas une «bonne» méthode scientifique pour généraliser) et la clinique qui peut, elle, soigner…
Bien à vous,
Véronique
Dans tous les bouquins, conférences, ces spécialistes sont pourtant d’accord pour dire que la majorité va bien. Mais on a l’impression qu’il ne faut pas le dire trop fort au risque de pénaliser ce qui ne vont pas bien. C’est bizarre non?
Un bon article qui colle bien avec la prise en charge actuelle des HPI en France
http://www.lefigaro.fr/vox/societe/2016/07/01/31003-20160701ARTFIG00142-education-au-dela-de-l-echec-scolaire-encourager-les-bons-eleves.php