Enfin on avance. J’ai le plaisir de diffuser cet article de la revue ANAE
Approche Neuropsychologique des Apprentissages chez l’Enfant
Le directeur de la publication est Edouard Gentaz ( CNRS et qui est très connu des étudiants en psychologie du développement) et le directeur adjoint Léonard Vannetzel, psychologue, qui signe cet excellent article. Léonard Vannetzel a aussi été interviewé par le blog de presse Planète douance en février 2017 :
La précocité intellectuelle : Un handicap bien français ?
Cet article d’une Revue sérieuse et professionnelle et qui s’adresse aux professionnels, confirme ce que je diffuse dans mon blog depuis des années. J’avais démarré en 2012 par cet article :
Penser différemment, à manier avec précaution…
continué dans Des femmes surdouées , et insisté surtout dans mon deuxième livre en 1016 :
Les surdoués atteints de haut potentiel
Début de l’article de ANAE :
« Le Haut Potentiel Intellectuel : une vraie fausse pathologie à la française !
ou comment un ensemble de neuromythes sont en passe d’être déconstruits
Une histoire vraie…
Le psychologue : Allo ?
Une maman : Bonjour, je vous appelle pour prendre un rendez-vous afin de faire passer un bilan à mon fils. Je m’inquiète beaucoup pour lui. Je pense qu’il est autiste ou HPI.
Le psychologue : (silence) d’accord. Quel âge à votre fils ?
La maman : 3 mois…
Cette anecdote, invraisemblable et pourtant bien réelle, illustre à merveille l’étrange phénomène qui accompagne depuis quelques années l’épineuse question du HPI en France et dans certains pays francophones limitrophes : quel embarras d’être précoce ! Quel drame toute cette intelligence ! »
L’anecdote est exemplaire et la conclusion excellente.
Conclusion de l’article de ANAE :
» Pour conclure, on ne le répètera jamais assez : oui, on peut être très talentueux, hyperdoué, génial même et avoir des problèmes, des inquiétudes, des maladies ou des pathologies mentales. C’est possible…
Mais lier, dans des raisonnements de corrélation, voire de causalité, la précocité, à un ensemble de spécificités mentales, de problèmes psychologiques, de drames scolaires ou de souffrance sociale constitue, en l’état des connaissances, au mieux, un biais de jugement..
Depuis bientôt trente ans, ANAE Revue et ANAE Formations s’efforcent d’accompagner l’évolution des idées vers le mieux-être des familles et des professionnels concernés avec une rigueur et une éthique conceptuelles avec lesquelles nous ne négocierons jamais.
Dans le domaine du HPI tel qu’il va actuellement, il est urgent d’avancer collectivement dans cette voie : cultivons les potentiels, recherchons avant tout et systématiquement les forces de nos enfants, leurs ressources, les leviers de développement, les points positifs, cultivons une philosophie du verre à moitié plein !
C’est notre optique à ANAE. Et nous vous réservons d’ailleurs, dans nos formations et prochainement dans un numéro spécial de la revue, bien des surprises, à Haut Potentiel bien sûr… »
des médecins
pédiatres, neuropédiatres, psychiatres, phoniatres, médecins scolaires, de l’Education Nationale et de PMI, médecins rééducateurs, généticiens,
des rééducateurs
orthophonistes & logopédes, psychomotriciens, ergomotriciens, phoniatres, orthoptistes,…
des psychologues
neuropsychologues, cliniciens, psychologues scolaires, psychologues thérapeutes ou institutionnels, psycholinguistes,
des pédagogues
professeurs des écoles, responsables d’enseignements et de classes spécialisés, psychopédagogues, professeurs d’IUFM, Inspecteurs EN,
les « familles »
qui constituent un partenaire essentiel, de la prise en charge et de l’accompagnement quotidien »
Pour lire l’article, cliquer sur Le Haut Potentiel Intellectuel : une vraie fausse pathologie à la française !
Quelques articles à lire pour approfondir :
Haut Potentiel Intellectuel Un champs de recherche miné Nicolas Gauvrit