Une discussion sur facebook a propos d’un mot mérite que j’écrive un article. Je ferai quelques copies d’écran pour expliquer la situation aux lecteurs qui ne suivent pas ce réseau social..
Comme chacun le sait, les mots ont une définition, mais ils ont aussi un usage. Aussi, lorsque Nicolas Gauvrit décide du titre de sa conférence prochaine avec le mot « particulier », pour désigner les besoins des élèves surdoués, j’ai tiqué.
Chacun le sait, lorsque l’on dit d’une personne « il est particulier », ce n’est jamais bienveillant ni positif. Or, si on dit que les surdoués ont des besoins particuliers, le glissement sémantique interviendra facilement et rapidement pour certains et deviendra malheureusement « les surdoués sont particuliers ». Pour passer de l’un à l’autre, il n’y a qu’un pas, que ceux qui veulent nier la douance vont franchir. Quelle aubaine !
On sait que les enfants veulent « être comme les autres » , ils sont conventionnels, et ils supportent mal d’être discriminés. D’ailleurs, la politique actuelle bienveillante en éducation consiste à n’exclure aucun enfant. Alors, pourquoi exclure des enfants qui sont seulement « intelligents »? La douance n’est pas un trouble, faut-il le répéter ?
Pour info sur les enfants qui ont vraiment besoin d’aide, (mais certains se débrouillent très bien ) je copie ce texte :