Un Séminaire EIP est organisé dans le Val d’Oise par l’EN en avril 2018.
« Présentation
Les recherches sur cette population d’enfants, souvent biaisées, se sont multipliées mais leurs communications ont donné lieu à de nouvelles perceptions parfois figées ne laissant plus beaucoup de place au questionnement.
La finalité première de ce séminaire départemental est de pouvoir actualiser les savoirs sur la thématique des élèves à haut potentiel, de susciter le débat source de réflexions et d’avancées dans la prise en compte des élèves à besoins éducatifs particuliers afin de construire l’école de la réussite et de la confiance.
En refusant tant le déni que la complaisance, l’éclairage apporté au travers des communications dans un esprit dialectique doit permettre au personnel de l’éducation nationale de comprendre plus finement ce sujet d’étude et ses enjeux afin d’accueillir dans la bienveillance les élèves dont le haut potentiel ne préserve pas des difficultés et de les accompagner au plus près de leurs besoins. »
Par Nicolas Gauvrit
Mathématicien et chercheur en psychologie cognitive au laboratoire Cognitions Humaine et Artificielle de l’Ecole Pratique des Hautes Etudes. Ses recherches portent sur le raisonnement, l’esprit critique et le haut potentiel intellectuel. Il milite pour une approche rationnelle fondée sur les preuves.(en savoir plus sur cet intervenant)
« La question du haut potentiel intellectuel est entourée de nombreux mythes et idées reçues, qui ont commencé à se répandre pour des motifs politiques dans les années 1970. Nous passerons au crible de la science ces idées répandues sur la « douance » et montrerons que, si les enfants concernés sont effectivement des élèves à besoins spécifiques pour qui un enseignement adapté est plus que souhaitable, le haut potentiel n’est pas le facteur de risque psychologique souvent décrit. »
« ou si la précocité intellectuelle prend la place d’un phallus, »…
Weismann-Arcache Catherine, « Incidence des destins de la libido sur la pensée, chez une fille et un garçon dits surdoués », Psychologie clinique et projective 1/ 2005 (n° 11), p. 177-203 URL : www.cairn.info/revue-psychologie-clinique-et-projective-2005-1-page-177.htm.
Soyons positifs et espérons qu’un jour, l’on comprenne l’erreur de répandre l’idée que les enfants surdoués sont des « handicapés ».
Quelques articles pour approfondir le sujet :
http://www.liberation.fr/debats/2018/01/31/il-n-y-a-pas-eu-de-big-bang-cognitif_1626409