En cherchant hier de la documentation pour mon article sur la mouvance « indigo », je suis tombée sur cet article facebook des enragés. J’ai beaucoup ri avec ce jeu de mots (j’en ris encore) :
« l’écogourou sur le chemin de Compostage. »
J’ai copié le début de ce qui est écrit sur la page facebook des enragés :
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Pour en finir avec la supercherie Rabhi: l’écogourou sur le chemin de Compostage.
La bienveillance médiatique à l’égard du phénomène Pierre Rabhi est assez surprenante. Le personnage n’est pas aussi lisse que l’image du poète paysan éloigné des choses matérielles qu’il nous donne à regarder ou entendre. « Je ne veux pas être un gourou », écrit-il sur son blog, immédiatement contredit dans les commentaires qui suivent ce billet, réactions qui oscillent entre adoration béate et remerciement extatique, tout esprit critique semble s’être évaporé devant tant de spiritualité. Le billet suivant, idem. Les autres billets n’ont plus de commentaires, cela faisait sans doute trop courrier des lecteurs pré écrit.
http://www.pierrerabhi.org/blog/
A comparer avec cet entretien dans l’Huma, où cette bienpensance naturaliste se métamorphoserait presque en icône subversive :
Sophie Rabhi, qui participe au festival école de la vie festival dont je parlais hier dans mon article, est la fille de Pierre Rabhi.
Au moment de la polémique « balance ton porc » , voici ce que j’ai trouvé sur le net à propos de Sophie Rabhi et « d’une école à la ferme » (Le Hameau des Buis) qu’elle a créée. La pédagogie de la bienveillance est quelque peu surfaite, en voici un exemple : « Violée chez sa seconde famille » un article de Libération
J’ai copié cet extrait du long texte des enragés, que je conseille de lire en entier :
« Puis l’intervenant Colibri passe au récit d’une success story mettant en scène une restauratrice américaine qui un jour décide de ne plus proposer de porc qui a été élevé dans « des conditions inhumaines »
« Elle a trouvé un paysan qui élève des porcs sans les traiter comme ça, il les laisse vivre dans la nature, c’est un révolutionnaire d’avant l’époque moderne, puisque c’est un amish, comme vous connaissez peut être, ce sont des gens qui ont refusé certains éléments du progrès technique, et ils sont révolutionnaires dans la mesure où ils sont un peu leaders sur ce qu’il faudra faire demain, c’est intéressant, une révolution pousse l’autre »
Chez Colibri, les amishs, issus de cette secte religieuse bien connue, sont des « révolutionnaires.
Pierre Rabhi est l’initiateur du Mouvement Colibris
L’association AFIS est allée interroger des intervenants au mas de Beaulieu, de l’association « Terre et Humanisme », issue de ce mouvement.
- AFIS07 : si je comprends la différence, pour un consommateur, ça serait de dire que pour le consommateur il peut acheter son produit bio dans un supermarché, mais s’il voulait se nourrir selon vos principes, il faudrait qu’il le fasse lui-même en fait, il faut qu’il fasse son jardin ?
http://afis-ardeche.blogspot.fr/2012/09/humanisme-notre-visite-chez-des.html
On peut aussi lire l’excellent blog de Grégoire Perra véritéssteiner
Rabhi, l’anthroposophe honteux