Il y a trois ans jour pour jour paraissait mon premier livre « Des femmes surdouées », préfacé par Arielle Adda. Il s’en est passé des choses, depuis trois ans.
J’avais alerté dans un court paragraphe de ce livre sur les dérives qui s’accentuent actuellement. Aujourd’hui, la pathologisation du haut potentiel est de plus en plus prégnante. Il faut lutter contre des idées reçues mises en place progressivement dans les têtes : le haut potentiel serait un trouble pour certains acteurs de la douance qui s’auto proclament être des références.
Mais il faut bien agir, surtout lorsqu’on lit cet article de l’étudiant ! Alors encore une fois, Merci Franck Ramus et Nicolas Gauvrit pour votre article La pseudoscience des surdoués
On se demande bien qui a mis cela dans la tête de ce jeune …
« Être surdoué, c’est un trouble. Mon cerveau fonctionne autrement. Nous, les surdoués, nous pensons trop vite, nous anticipons, nous sautons des étapes »
Alors qu’il s’agit de non apprentissage de méthode, à un jeune âge. L’ Education Nationale freine ces enfants surdoués lorsqu’ils ont 4 ans , 5 ans … Ensuite, ces enfants surdoués vont mal pour certains, puisqu’on les place en CP à 6 ans, ils sont complètement décalés, surtout s’ils savent déjà lire. Puis , ces acteurs de la pathologisation de la douance disent : « Nous sommes là, nous allons vous sauver … au collège » … C’est ce que l’on nomme mettre un plâtre sur une jambe de bois. Ou « casser la jambe » et induire les problèmes pour se rendre indispensables lorsqu’il s’agit de les résoudre, ou d’inventer des problèmes, lorsqu’il n’y en pas, c’est à dire intrinsèques à la douance. Des problèmes existent, lorsqu’il y a des troubles associés, les problèmes DYS, et dans ce cas , la douance est un atout,
mais la douance n’est pas un trouble.
Relire le parcours de Bleuenn pour bien comprendre le processus.
Articles à lire :
Le déficit d’inhibition latente La pseudoscience des surdoués