Un lecteur du site a commenté la semaine dernière avec le pseudo pokemon go, et plusieurs articles ont été écrits sur le sujet entraînant une certaine polémique. Le sujet fait couler beaucoup d’encre !
L’image ne reflète pas la complète réalité du phénomène !
Vendredi, je vois mon dernier fils, venu nous voir (et faire sa lessive) (je suis mauvaise, il a fait aussi la pelouse! ) , avant de partir en camping avec ses copains. Jeune presque adulte, qui me dit qu’il y a joué la semaine précédente ! Je dis presque adulte, parce qu’il ne gagne pas encore sa vie mais cela ne saurait tarder. Il habite dans sa chambre d’étudiant, en plein Paris, et avec ce jeu, me dit qu’il a « découvert » des parcs de Paris, rencontré plein de monde, et marché 100 KMs en une semaine dans Paris ! Il avait très très mal aux pieds d’ailleurs. je suppose que l’application comptabilise les KMs. Et que c’est très marrant ! Je précise qu’ils n’ont jamais été très Pokemon dans la fratrie. Il ajoute aussi qu’il va y avoir des extensions plus culturelles avec des visites de musées, etc… Ils n’ont jamais été très « musées » dans la fratrie, mais surtout très joueurs. il me dit aussi que cela marche surtout en été, avec l’hiver, cela ne sera pas pareil. Concluez qu’en hiver, sous la pluie et dans le froid, il sera sûrement moins partant ! Et là, ce sont les vacances, évidemment.
Alors je me dis que ce jeu ne doit pas être si mauvais que tout ce que j’avais lu dans la semaine. On y parlait de « bêtise », d’accidents, de morts même causées par cette application maléfique. Comme toujours, il faut savoir prendre le positif dans toute chose, c’est comme pour le net et les réseaux sociaux en général. Si ce jeu fait sortir les « geeks » de leur chambre, et rencontrer des copains et des copines, c’est vraiment bien ! Que demander de plus à un jeu ? Car ce n’est qu’un jeu. C’est quand même mieux que de tuer virtuellement d’hypothétiques ennemis !
Voici quelques articles à lire :
cliquer sur :
Une initiative positive : Pokédéchet GO
Merci lonnoy et julien pour vos interventions toujours pertinentes et qui apportent du débat et des informations.
Sue ce blog , tout le monde peut s’exprimer, du moment que la courtoisie soit de mise et elle l’est généralement !
Je pense que comme tout, cela dépend de l’âge, et de la vie à côté des jeunes. S’ils y jouent occasionnellement, c’est différent. Le mien (mon jeune) est beaucoup plus jeune que 28 ans, alors c’est très différent, et je sais qu’à côté, il a des activités. (petite amie, amis, sport, études) et s’il jouait aux échecs toute la journée par ex , je m’alarmerais !
J’ai trouvé cet article très intéressant, qui interview un addictologue. Il insiste sur le fait que cela peut être dangereux pour les plus vulnérables. Comme l’alcool, les drogues etc…
http://www.parismatch.com/Vivre/High-Tech/Pokemon-Go-c-est-une-sorte-de-reseau-social-dans-la-vraie-vie-1030699
Mon cher julienselignac,
Conforter les joueurs, seulement certains en fait, dans la pratique assidue de ce type de jeu, c’est comme dire aux obèses (certains en fait, là également), par exemple, qu’ils ne doivent pas avoir honte de leur corps. Qu’ils soient fiers, qu’ils revendiquent leur liberté et qu’ils continuent ainsi !
Si mes mots ne sont pas bien choisis, l’idée est là. Elle vous déplaît : pas de problème. Si vous pensez qu’il n’y a que les scientifiques pour pouvoir s’exprimer, vous vous trompez lourdement… me semble-t-il.
Je fais partie du troupeau, très éparse sur ce site par exemple, des gens qui expriment une opinion. Et de s’attendre immédiatement à voir se manifester un snipper qui tire au nom d’un autre camp. Votre réaction ne me laisse donc pas pantois. Je l’attendais. Elle n’a pas tardé. 🙂
Donnez votre opinion. Comparée à la mienne, la synthèse pourrait faire avancer le schmilblick commun.
Les gens sont connectés pour le meilleur et pour le pire. Un jeu de ce type nous situe à mi chemin des deux. Mais là où je vous rejoins, c’est que pour une majorité ça reste un jeu (à la différence de l’obésité dont une majorité ne souffre pas d’un problème génétique mais de mal bouffe ou de surbouffe, donc d’un comportement nuisant à leur santé).
Mon fils de 28 ans joue à Pokemon Go. Il dit que ça le fait sortir de chez lui et marcher. « C’est bien » allez-vous me dire. Mon interprétation est différente. Je trouve dommage qu’il ne « comprenne » pas qu’il a besoin de faire de l’exercice physique sans passer par ce genre d’artifice. Il le comprend mais il n’en a pas la volonté.
S’il faut d’une manière ou d’une autre se faire prendre la main pour faire des choses bénéfiques pour soi (santé par exemple), je trouve cela préoccupant. Mais je n’attends pas votre assentiment sur cet aspect du sujet.
C’est entre autres ce que sous-entendait mon petit propos provoc et généralisant. Désolé de ne vouloir prendre le temps d’écrire une thèse pour justifier une possible profondeur du propos, au-delà du fait que je n’en ai ni la capacité ni le temps ni l’envie.
Une opinion me semble avoir pour intérêt de provoquer plus de questions que de n’apporter de réponses. C’est ce qui constitue le fond de commerce de la liberté d’expression… mais vous me prenez peut-être pour un idiot. Partant, vous mettez en cause ma capacité à m’exprimer ici. Si vous attendez un propos scientifique, vous mettez en cause ma légitimité à m’exprimer. Je ne crois pas que, sur ce point, vous soyez, plus que moi, en mesure de définir la ligne éditoriale de ce blog. Mon cher julien, j’aime déjà votre réaction. 🙂
Mon cher Ionnoy. Votre commentaire me laisse pantois, pour plusieurs raisons. Vous commencez par des assimilations très anxiogènes du jeu à des maladies mortelles et à un produit de substitution aux drogues. Ce qui montre que vous faites partie d’un troupeau:celui des personnes qui stigmatise le jeu vidéo comme cause d’une addiction, alors que celle-ci a bien évidemment des causes singulières sous-jacentes et ne touche pas tout le monde. Pour faire bonne mesure, vous auriez pu rajouter la comparaison avec une arme à feu, avec la bombe atomique ou bien faire un lien entre ce jeu, la procrastination et le retardement de l’âge de la retraite (ha oui, vous le faites… âge de la retraite lié aussi à des décisions politiques, mais bon, on s’en fiche un peu en même temps) je pense qu’il faut raison garder, on ne va pas crier au loup dès qu’un nouveau jeu sort, d’autant plus alors qu’aucune étude sérieuse n’a été faite pour l’instant. Plutôt que de tenir un discours généralisant et alarmiste basé sur… rien d’autre que votre ressenti personnel, ce serait peut être bien de, au hasard, écouter ce que disent les personnes jouant à ce jeu? (par exemple)ce qui, au passage, est exactement ce que fait nadine dans cet article. Et enfin, voilà pourquoi je trouve votre position un peu étrange: parce que, alors que l’article de nadine est extrêmement mesuré et fait bien la part des choses, vous faites l’exact inverse en entretenant une polémique stérile aussi vieille que l’apparition des jeux vidéos eux-mêmes. Ce qui me paraît contre-productif, et assez dommageable à la réflexion.
Bonjour,
c’est la peste pour le choléra. C’est de la méthadone. Je vois maintenant des troupeaux de jeunes marchant dans la rue les yeux rivés sur leur smartphone. On a bien progressé.
Les moutons sortent de leur bergerie. Ils renoncent au troupeau virtuel des jeux en ligne et connaissent les « joies » du troupeau réel.
Pokemon Go est un nouveau jeu tout aussi addictif. La différence est que ça se voit. La différence est qu’on ne peut pas en abuser car le corps renonce plus vite que la tête.
Etre accro à un jeu quand on a 22 – 25 ans et plus me laisse rêveur. On se lance plus tard dans la vie active. On s’unit sérieusement plus tard. On fait des gosses plus tard (quand cela reste possible, ou si ça fonctionne au moment où on le veut).
Une chose est en phase avec cette procrastination qui traduit bien le comportement consistant à vouloir « profiter de la vie tant qu’on est jeunes » : le retardement de l’âge de la retraite.
Je dois être déjà un has been mais en me projetant en arrière, je ne vois aucun aboutissement positif à ce temps parfois considérable dépensé/gaspillé dans les jeux, ou alors, s’ils avaient raison de se comporter ainsi, peu de choses dans la vie ne valent finalement d’être connues et à condition de leur en donner la chance. Bla bla.