Je vais écrire quelques réflexions après le film et le débat sur l’autisme, diffusé hier sur France2. Le film était remarquablement interprété et réalisé. Durant tout le film, je me suis dit que j’avais vécu exactement les mêmes choses lorsque mon fils avait 3 ans, du point de vue culpabilisation des mères par les tenants de la psychanalyse.
On a pu voir dans le débat à quel point les parents d’enfants autistes sont culpabilisés, maltraités alors qu’ils ont déjà fort à faire pour s’occuper de leur enfant ou enfants. On a vu aussi Charlotte qui est une jeune femme asperger, qui a bien alerté sur les difficultés des autistes adultes. Je diffuse le témoignage d’une autre jeune femme asperger dans mon livre
Le 2 avril 2016, il y aura une Journée Mondiale de Sensibilisation à l’Autisme.
Sophie Robert l’auteur du documentaire « Le mur ou la psychanalyse à l’épreuve de l’autisme » a été complètement oubliée. Elle a diffusé le premier documentaire dans lequel on peut comprendre la nuisance du courant psychanalytique :
https://planetesurdoues.fr/index.php/2015/10/09/la-psychanalyse-analysee/
https://planetesurdoues.fr/index.php/2013/12/30/entre-le-mur-et-le-syndrome-dasperger/
dragonbleutv documentaires
la psychanalyse n’a pas été très critiquée
http://mo.michelonfray.fr/entretiens/lintegralite-de-larticle-publie-dans-le-point-n-219-septembre-2014/
Mais évidemment, il n’y a aucune comparaison possible entre la souffrance d’avoir un enfant autiste qui ne parle pas, et avoir un enfant à haut potentiel. Je tiens vraiment à le souligner et à le rappeler à ceux qui voudraient que la douance soit une malédiction.
Mais il y a eu beaucoup de souffrances quand même, du déni, de la culpabilisation des parents (mère surtout). Et je sais que certaines familles souffrent encore aujourd’hui d’avoir un enfant à haut potentiel, elles souffrent surtout de l’incompréhension et de la malveillance de l’entourage, de certains enseignants, de certains psychologues-psychanalystes.
Je racontais tout cela lorsque j’ai démarré mon site en 2009 sur Tribulations d’enfants trop vifs