La chronique d’Arielle Adda vient d’être publiée dans Le Journal des femmes , et elle concerne la colère. Sujet O combien important et intéressant !
Pour la colère de l’enfant doué, tout est dit ! On pourrait ajouter celle de l’adulte doué qui est très similaire…mais c’est une autre histoire .
« Lors d’un examen, certains enfants apparaissent d’emblée comme pétris de colère : non qu’ils hurlent ou trépignent pour une broutille, il s’agit d’une colère profonde, donnant l’impression d’avoir toujours été présente et de faire presque partie de leur personnalité.
Ces enfants ne se roulent pas par terre à la moindre occasion en s’époumonant jusqu’à l’épuisement face à des parents déconcertés qui ne savent plus par quel bout les prendre. Ceux-là réagissent de la sorte à une frustration passagère, ils profitent de leur jeune âge pour s’octroyer le droit d’exprimer vigoureusement des émotions qu’ils ne savent pas encore contrôler et aussi parce qu’ils peuvent se laisser tomber au sol de façon spectaculaire sans se faire mal. Cette démonstration de force est destinée à impressionner leurs parents et à les faire céder.
Si l’enfant doué fondamentalement en colère s’est autorisé de telles manœuvres quand il était très jeune, il en perd vite le goût : sa colère est si grande qu’elle ne s’accorderait pas avec cette grotesque gesticulation.
Cette colère devient explosive seulement quand les circonstances s’y prêtent et qu’elle provoque alors une pression qui doit absolument se libérer, mais le plus souvent, elle reste froide, concentrée, elle imprègne tous ses gestes, toutes ses réactions, elle ne le laisse pas en repos.
Très souvent, elle est provoquée par une situation familiale impossible à modifier où l’enfant doué pense être la victime, désignée par un sort néfaste, parmi ses frères et sœurs qui ignorent ces tourments.… »
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Bonjour,
Je trouve qu’ « exaspération » est un mot pratique pour certaine de ces colères comme conséquence d’une frustration devant la lenteur de l’environnement humain par exemple, où n’y a pas toujours d’ennemi ni même d’adversaire si ce n’est une bonne volonté tellement inopérante qu’elle se change en adversité.