Réflexion suite à l’écoute de l’émission de la tête au carré de France inter, « La précocité intellectuelle de l’enfance à l’âge adulte »
Enfin , à la 19 e minute, J. Siaud-facchin reconnait que tous les surdoués ne vont pas mal…Car dans le début de l’émission , on pensait que la description des surdoués était prise à partir des personnes qui consultent…ce qui implique que le biais des conclusions est évident : pensée qui va dans tous les sens, impossibilité de suivre une conversation et j’en passe… je rencontre et j’ai des témoignages au contraire de gens à haut potentiel posés, de personnes qui réfléchissent, de gens qui ont de la suite dans les idées , même s’ils en ont beaucoup (d’idées). Quand on écoute ces deux spécialistes, on a l’impression que les surdoués ne sauraient pas réfléchir ! Alors qu’ils analysent vite et qu’ils ont beaucoup d’intuition…
QUELLE TRISTESSE
A relire pour mieux comprendre les enjeux d’affirmations » peu scientifiques » extraites de réflexions issues de cabinets de psychologie, c’est-dire touchant une population ciblée de personnes un peu « détruites » par le système scolaire, familial ou social.
l’article du 8.10.2012 Comment pensons-nous?
et l’article du 17.09.2012 Penser différemment, à manier avec précaution
ma conclusion de cet article :
En conclusion l’idée que les idées des enfants surdoués et adultes surdoués penseraient différemment , dans tous les sens, de façon anarchique est un concept qui serait faux. Ce concept est à manier avec une grande précaution. Ce d’autant plus qu’il ne reflète pas la réalité de nombreuses personnes surdouées.
j’ajoute que ce lien avait été l’objet également d’une discussion sur doctissimo :
Vous croyez ? Ce n’est pas la question de la médiatisation qui est posée. C’est le fondement d’une « théorie » qui n’en est pas une, car elle prend sa source au travers d’une population qui n’est pas représentative de tous les surdoués.
En science, pour décrire une loi, les études ne doivent pas être biaisées. si on parle de surdoués en général, on doit considérer tous les surdoués, et non pas ne considérer que les surdoués qui vont mal. Dire que tous les surdoués ne savent pas hiérarchiser leurs idées, ont trop d’idées en tête et ne savent plus qu’en faire , etc…n’est pas exact pour tous les surdoués.
Ça n’est vraiment pas si grave… Nous connaissons − ou devrions connaître − les règles du jeu « médiatique » :
1. être rapide
2. être interrompu
3. ne rien approfondir
C’est ce jeu qui est triste plutôt.
Bonne journée, toute en gaieté et en beauté !