A lire : « La déesse des petites victoires » de Yannick Grannec 2012 éd A. Carrère

J’ai emprunté récemment  à la bibliothèque 3 livres pris au hasard… »Les indigents » de Marguerite Duras, « Colères » de Lionel Duroy et  « La déesse des petites victoires »  de Yannick Grannec . Même si j’ai beaucoup aimé le livre de L Duroy, je voudrais vous recommander absolument le dernier livre, qui a d’ailleurs reçu le prix des libraires 2013, à juste titre.  L’auteur a écrit un roman mais elle explique à la fin du livre ce qui est tiré de la réalité et ce qui est de la fiction. Les références historiques sont très nombreuses et précises. Un livre à lire !
« Un monstre prend tout mais donne peu »  p 423
« La déesse des petites victoires »  de Yannick Grannec 2012 éd A Carrère
« Université de Princeton, 1980. Anna Roth, jeune documentaliste sans ambition, se voit confier la tâche de récupérer les archives de Kurt Gödel, le plus fascinant et hermétique mathématicien du XXe siècle. Sa mission consiste à apprivoiser la veuve du grand homme, une mégère notoire qui semble exercer une vengeance tardive contre l’establishment en refusant de céder les documents d’une incommensurable valeur scientifique. Dès la première rencontre, Adèle voit clair dans le jeu d’Anna. Contre toute attente, elle ne la rejette pas mais impose ses règles. La vieille femme sait qu’elle va bientôt mourir, et il lui reste une histoire à raconter, une histoire que personne n’a jamais voulu entendre. De la Vienne flamboyante des années 1930 au Princeton de l’après-guerre ; de l’Anschluss au maccarthysme ; de la fin de l’idéal positiviste à l’avènement de l’arme nucléaire, Anna découvre l’épopée d’un génie qui ne savait pas vivre et d’une femme qui ne savait qu’aimer. Albert Einstein aimait à dire : « Je ne vais à mon bureau que pour avoir le privilège de rentrer à pied avec Kurt Gödel. » Cet homme, peu connu des profanes, a eu une vie de légende : à la fois dieu vivant de l’Olympe que représentait Princeton après la guerre et mortel affligé par les pires désordres de la folie. Yannick Grannec a réussi, dans ce premier roman, le tour de force de tisser une grande fresque sur le XXe siècle, une ode au génie humain et un roman profond sur la fonction de l’amour et la finalité de l’existence. »

 

Share

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *