extrait de mon mémoire :
Ce concept de dyssynchronie est contesté par Laurence Vaivre-Douret[1], au moins pour les jeunes enfants. Elle explique avec justesse que les enfants surdoués très jeunes ont plutôt une synchronie relative.
Article original 2004
Point de vue développemental sur l’enfant à « hautes potentialités » (surdoué)
L. Vaivre-Douret (extrait)
« Nous constatons de fait, chez ces enfants en bas âge, une synchronie relative du développement des fonctions psychomotrices et psychologiques qui apparaissent précocement. Nous faisons l’hypothèse d’une organisation particulière (réseaux neuronaux, vitesse de conduction) de la plasticité cérébrale en référence aux travaux neurophysiologiques et cognitifs, capacités d’adaptation, précocité et rapidité d’acquisition des compétences, atouts qui ont leur revers de vulnérabilité, avec des facteurs de risque en fonction des conditions d’environnement (famille, école, pairs). »
Cette synchronie relative, je l’ai remarquée chez mes enfants. Mais il est vrai qu’une partie des enfants surdoués peut être « gauche », voire très maladroits.
[1] Laurence Vaivre-Douret est docteur en psychologie du développement