Réflexion

J’ai revisionné  attentivement la vidéo  « vrais et faux surdoués ».

Le débat entre Arielle Adda et Didier Pleux était des plus intéressants, et je vous engage à l’écouter attentivement .  Didier Pleux considère que le surdoué doit être en réussite . Sur ce point , on ne peut qu’être d’accord, mais ce n’est pas la réalité. malheureusement pour un tiers d’entre eux.  Les surdoués qui ont justement une très grande intelligence relationnelle cachent leurs talents, surtout lorsqu’ils sont jeunes, pour avoir des amis !  Ce faisant ils régressent et ne peuvent réussir, et c’est dans ce cadre que la situation est difficile pour eux . Ils ne comprennent pas ce qu’il se passe.

Didier Pleux pense que le passage de QI se fait sans conversation avec le ou la psychologue.

J’ai l’expérience  de passage de QI avec le RASED  pour mon fils aîné, et avec Arielle Adda, avec ma fille, Dans les deux cas ,  en plus du QI,  les différents facteurs de l’intelligence ont été évalués lors de nombreuses conversations avec les parents et l’enfant,  afin de connaître le fonctionnement de l’enfant.

Didier Pleux pense que les surdoués s’intéressent au scolaire pur, ce n’est pas forcément vrai, ce n’était pas vrai pour mes enfants.

Par contre je suis d’accord  pour les classes spéciales, il vaut mieux les éviter et les considérer comme un dernier recours.  Dans cette optique, Je suis d’accord également au sujet de l’apprentissage à la frustration qui est quasiment obligatoire. Ils ne peuvent faire et apprendre que ce qu’ils veulent sous prétexte qu’ils sont surdoués.

 Et  non  ,   on ne va pas facilement  faire passer des tests  à ses enfants  ! 

Et personnellement  je ne  ressent pas de fierté  spécialement .

Extrait  du livre de Aaron Coriat 

 « Les enfants surdoués, approche psychodynamique et théorique » editions du centurion 1987.

Page 85 : L’identification précoce.

Faut-il prendre en charge les surdoués à un très jeune âge ? Avant même la scolarisation ?

De nombreux éducateurs et psychologues répondent par l’affirmative…

Ponjart, de l’université libre de Bruxelles estime que l’on peut déjà parler de surdoué à propos d’un enfant de 13 mois. Si, selon la théorie piagecienne, dit-il, 18 mois est l’âge de transition entre le stade sensorimoteur et le stade de pensée pré opérationnel (période marquée par la performance des objets), pour un surdoué cet âge 18 mois peut être amené a 13. De même, l’âge de 7 ans ou se réalise le passage de la pensée pré opératoire a la pensé opératoire, devrait-être amené à 5 ans si on veut admettre qu’un enfant est surdoué…

Bien que l’âge de passation des tests (13 mois) appelle quelques réserves, l’idée de concevoir la précocité, non tellement sur la base des acquisitions ou des performances ni même sur la motivation et le niveau d’inspiration, mais principalement sur la capacité de structurer l’environnement, est une idée séduisante.

 

Page 86 : le jugement des parents sur leurs enfants peut être un excellent indice, du fait qu’ils peuvent observer à loisir les petits dans leurs activités quotidiennes et sous une variété de conditions. On peut leur demander de rapporter des exemples précis de comportements qui les ont convaincus de la précocité de leur enfant.

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