On ne pense jamais trop

J’hésite : faut-il parler de ce livre au risque de faire de la publicité, pour un livre qui apporte encore de la confusion ?

Mais ne rien écrire, c’est laisser courir les fausses informations sur le haut potentiel.

On peut constater, dès le chapitre 1, que le haut potentiel est placé au même niveau que divers troubles du développement, alors qu’il ne s’agit en aucun cas d’un trouble :

Comme de nombreux autres auteurs de best-sellers, C Petitcollin s’appuie sur ses consultations et sur des courriers de personnes qui sont en peine, pour généraliser à toute la population des surdoués. On peut se demander comment se fait-il que ses lecteurs ne se rendent pas compte du biais.

La description dans l’extrait suivant est stupéfiante pour moi, si je compare avec ce que j’ai vécu avec mes enfants : j’avais des enfants extrêmement indépendants. Ayant rencontré et conversé avec de très nombreux parents de surdoués, j’ai souvent entendu cette notion d’indépendance et une très grande autonomie. Mais, à chacun sa personnalité, indépendamment du QI.

Quand au fameux

« il ne comprend pas les consignes » et « ses idées bizarres » que dire ? On est proche de la diffamation et du ridicule.

et s’il ne tient pas en place et ne sait pas se concentrer, il faudrait penser à un trouble de l’attention (TDAH).

Si l’enfant ne supporte pas le changement, il faut investiguer d’autres troubles (l’autisme).

Enfin pour conclure avec le titre, On ne pense jamais trop.

La preuve.

Mon dernier livre pour une synthèse des études scientifiques et représentatives.

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