Alors que j’étais privée de ce « si précieux » net quelques jours, en attendant la réparation, j’ai démarré ce gros livre La chute des géants de Ken FOLLETT
et je ne suis pas déçue. C’est un excellent livre, certes un peu volumineux, 1000 pages, et ce n’est que le premier tome. Je n’avais jamais lu cet auteur et je recommande vraiment cet ouvrage captivant. Je ne l’ai pas terminé parce que je ne peux pas lire toute la journée, mais si je pouvais, ce serait un régal. C’est une saga comme je les aime, une fresque historique, mêlant l’Histoire et les histoires personnelles. C’est un livre comme Le docteur Jivago ou Autant en emporte le vent, pour ceux qui connaissent. J’ai adoré tous ces livres, évidemment (et les films). le romanesque dans la grande Histoire. Passionnant.
Revue de presse
Si Ken Follett a choisi de traiter le siècle des deux guerres mondiales, c’est aussi pour que les jeunes n’oublient pas les épreuves endurées par leurs aînés. «Cette histoire est celle de nos parents et de nos grands-parents», glisse celui qui naquit à Cardiff en 1949. Puis il souligne que pour créer le personnage de Billy, un Gallois qui fut mineur dès l’âge de 16 ans, il s’est inspiré de son grand-père maternel…
Outre une sensibilité sociale qui traverse tout le roman, Ken Follett réussit à éclairer avec brio la Grande Guerre, ou encore la révolution russe. Les personnages de fiction, issus de milieux sociaux variés, se mêlent avec justesse aux événements historiques. Le romancier glisse «qu’un bon roman historique permet de mieux comprendre l’histoire qu’un simple manuel». Une affirmation qui n’est pas choquante dans la mesure où Ken Follett a fait appel à huit historiens pour vérifier que son texte respectait bien la réalité des événements décrits. (Blaise de Chabalier – Le Figaro du 30 septembre 2010)Changement de décor et d’époque, mais la même technique toujours, celle qui consiste à disposer des personnages fictifs sur le grand échiquier de l’histoire et à les laisser mener le jeu jusqu’à la fin de la partie. « Tous les événements historiques évoqués sont réels (j’ai fait appel à huit historiens pour me relire), mais ils sont vécus à travers le regard et les passions de personnages inventés. »…
Follett sait exactement ce qu’il fait. À force de traiter ses 9 millions de lecteurs en maîtres, en vivant l’écriture comme un sacerdoce à leur service – « Je n’écris que pour mes lecteurs. Je veux qu’ils soient entièrement engagés avec moi » -, à force de les soigner autant qu’eux l’admirent, Follett ne peut que réussir ses coups. À une méthode imparable s’ajoutent cet insatiable désir de divertir et le souci permanent des moindres émotions de ceux qui le lisent. Technique et instinct, besogne et sensibilité, Ken et Follett : l’équation est parfaite, et les romans fabuleux. (Marine de Tilly – Le Point du 30 septembre 2010)
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