Chilhood IQ and cause of death

Voici quelques bonnes nouvelles concernant les personnes avec un haut potentiel (HQI).

Une étude réalisée par des chercheurs de l’université d’Edinburgh vient d’être publiée le 28 juin 2017 dans la revue  « The British Medical Journal »

avec une cohorte de 33 536 hommes et 32 229 femmes nés en Ecosse. Tous avaient passé un test d’intelligence à l’âge de 11 ans. Les résultats montrent qu’une intelligence élevée à l’âge de 11 ans était corrélée à un risque de décès moins élevé à 79 ans.

Childhood intelligence in relation to major causes of death in 68 year follow-up: prospective population study

BMJ 2017; 357 doi: https://doi.org/10.1136/bmj.j2708 (Published 28 June 2017)

 

Pour ceux qui veulent lire en Français, voici un résumé rapide dans le journal  « La dépêche »

Une intelligence développée dans l’enfance, et marquée par un QI élevé, serait associée à un risque de décès plus faible à l’âge de 79 ans rapporte cette nouvelle étude.

L’association entre intelligence de l’enfant et de l’adolescent, mesurée par le quotient intellectuel (QI), et longévité, n’a rien de nouveau au regard de nombreuses études qui l’ont déjà étudiée. Mais beaucoup ont suivi des cohortes d’adultes seulement jusqu’au milieu de leur vie.

Une équipe de chercheurs de l’université d’Edinburgh (Royaume-Uni) a cherché à approfondir ce lien en allant au-delà de l’âge de 40 ans et en passant au crible de nombreuses causes de décès.

Elle a pour cela examiné le lien entre résultats aux tests d’intelligence passés par des enfants de 11 ans et causes principales du décès d’adultes allant jusqu’à 79 ans.

Leurs résultats, publiés dans la revue du British Medical Journal (BMJ), se sont basés sur les données d’une large cohorte de 33 536 hommes et 32 229 femmes nés en Ecosse. Tous avaient au préalable passé un test d’intelligence validé à l’âge de 11 ans et pouvant être relié à l’analyse de la cause de leur décès, jusqu’en décembre 2015.

Les chercheurs ont pris en compte les différents facteurs susceptibles d’intervenir et d’influencer les résultats comme l’âge et le statut socio-économique.

Ils ont constaté qu’une intelligence élevée à l’âge de 11 ans était corrélée à un risque de décès plus faible à 79 ans.

Un résultat élevé au test de QI était par exemple associé à un risque de décès par maladie respiratoire réduit de 28%. Le risque s’abaissait de 25% pour une mort par maladie coronarienne et de 24% par risque d’attaque cérébrale.

D’autres associations similaires ont pu être faites en lien avec des blessures mortelles, des cancers imputés au tabagisme (poumon et estomac en particulier), des pathologies digestives et des démences. Le lien était par contre moins évident pour les morts par cancer.

L’équipe n’a pas constaté de différences notables dans ses résultats entre les hommes et les femmes.

Pour les chercheurs, le QI infantile est fortement associé à des causes de décès dépendant de facteurs de risques déjà connus, en particulier le tabagisme.

Ce sont aussi et surtout des différences génétiques qui pourraient être à l’origine de cette association entre intelligence et mortalité.

De nouveaux travaux devront être menés pour confirmer ces résultats et étudier le rôle prépondérant joué par la génétique.

pour lire l’article cliquer sur  http://www.ladepeche.fr/article/2017/06/29/2603488-qi-eleve-enfance-est-associe-meilleure-esperance-vie.html

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