Le désenchantement des étudiants de A Adda

Arielle Adda vient d’écrire un article dans le Journal des femmes  intitulé

« Le désenchantement des étudiants »

Début de l’article :

« Le lycée terminé, le bac en poche, pas toujours avec la mention souhaitée à cause d’un manque d’assiduité chronique, l’étudiant envisage son quotidien sous un angle différent.

Il va pouvoir enfin  rayer définitivement de sa vie les matières qui l’ennuyaient tant, mais pointe une inquiétude sournoise : il se demande s’il a fait le bon choix. Tant de domaines l’attiraient, mais il fallait aussi rester rationnel et reléguer au plus profond les rêves d’avenir qui n’avaient aucune chance de déboucher sur un métier solide. On ne peut pas suivre la voie de ses rêves murmure la voix de la raison, on y reviendra plus tard, quand la plus grande partie de son existence aura été parcourue.

Plus tard, on sera poète, comme on l’était adolescent, peintre ou musicien pour exprimer ses émotions profondes, écrivain, parce que c’est un besoin irrépressible et qu’on y voit une façon de transmettre des idées qui peuvent être utiles, y compris pour le simple divertissement des lecteurs… »

Pour lire l’article cliquer sur :

Le désenchantement des étudiants de A Adda

Arielle Adda comme à son habitude parle du sens de l’effort, indispensable, qu’il est important à acquérir avant, bien avant, sinon, l’étudiant n’a jamais appris à travailler. C’est le point principal à souligner , en ces moments de désinformation au sujet du haut potentiel, et des nombreux freins concernant les sauts de classe. Mais l’article est très négatif, dans l’ensemble. Si je prends exceptionnellement le cas de mes enfants, ils ont trouvé dans les classes prépa un challenge indispensable, qui les a ravis et stimulés. (malgré deux ans d’avance scolaire).  Je remercie au passage Arielle Adda du judicieux conseil, de ne pas faire prendre plus de deux ans d’avance aux enfants surdoués.

Je suis tout à fait d’accord avec la fin de l’article  « C’est pourquoi, le saut de classe présente des avantages annexes : si la vie étudiante commence plus tôt, il est moins gênant de perdre un an ou deux en études,  ensuite abandonnées ».

Je suis moins d’accord avec cette phrase sur l’hypersensibilité :

« une fois pour toutes, les personnes douées, enfants et adultes, sont hypersensibles et le  resteront toute leur vie.  C’est cette sensibilité particulière qu’on qualifie d’immaturité.»

ne connaissant pas nécessairement cette sensibilité négative chez mes enfants et chez de nombreux surdoués que je connais,. A mon avis, les personnes surdouées, certaines ne généralisons pas sur des cas particuliers, ont un sang-froid inégalable et inégalé, devant des situations périlleuses.

J’avais écrit cet article l’an dernier  L’hypersensibilité supposée des surdoués

Arielle Adda a écrit la préface du livre   Des femmes surdouées      et de nombreux livres       et     articles 

 

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