Un article concernant le saut de classe est paru hier dans le magazine La Croix, qui interview M de Kermadec , psychologue. On sent que la rentrée approche ! L’article ne parle pas que de douance, mais il est évident qu’il s’agit souvent de cas d’enfants à haut potentiel, quand les enseignants y pensent (dans le meilleur des cas). Les conseils sont pertinents , mais je suis réservée pour la fin de l’article. Il stipule que l’enfant doit être demandeur absolument… Un enfant de 5 ans avec un QI de 150 ne sait pas du tout ce qui l’attend au collège ! Si on ne l’avance pas, l’ennui et la démotivation le guettent, voire la déprime. Pourquoi prendre ce risque connu ? Il ne peut pas décider en conscience !
Mais que les parents se rassurent, les études internationales montrent que les enfants surdoués s’en sortent plutôt bien, même s’ils ne sautent pas de classe. Il faut faire du cas par cas. Bien sûr, si possible, faire sauter au plus tôt, si l’enfant est très surdoué. Cela évite les jalousies qui augmentent avec l’âge. Il est beaucoup plus facile pour l’enfant de sauter la GS Maternelle que le CM2 par exemple.
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« Comment savoir si mon enfant doit sauter une classe » M de Kermadec
J’avais étudié « l’incidence du passage anticipé au CP sur la réussite académique ultérieure chez les personnes à haut potentiel » pour mon Mémoire de Master de Psychologie. On peut lire les résultats :
