Une nouvelle chronique d’Arielle Adda dans le Journal des femmes est parue.
» Les mots qui blessent tous les enfants, qu’ils soient ou non doués.
Le parcours de tout enfant est parsemé de chocs plus ou moins profonds, mais ils risquent d’entraîner des répercussions plus secrètes et plus lointaines chez les enfants doués, hypersensibles et imaginatifs.
Ces chocs peuvent être provoqués tout simplement par une phrase qui leur sera apparue comme un jugement définitif énoncé par une autorité difficile à contester : ainsi, animés par un grand souci pédagogique, les parents pensent qu’une critique forcément constructive permet à leur enfant de s’endurcir et de se forger des armes plus efficaces pour affronter les vicissitudes de la vie. En réalité, la phrase à visée pédagogique leur renvoie d’eux une image qu’ils s’imaginent figée dans ses faiblesses et qu’il serait donc sans doute vain de tenter de combattre, ils auraient plutôt tendance à se répéter cette phrase en y voyant une définition d’eux-mêmes dont ils devraient s’accommoder... »
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Je retiens cette phrase intéressante et si vraie :
« Un enfant doué entend tellement de définitions contradictoires à son sujet qu’il lui est pratiquement impossible de s’y retrouver et sa nature perfectionniste et inquiète le pousse à retenir surtout les plus défavorables«