Aujourd’hui c’est la rentrée scolaire normalement pour tous les enfants. Mais certains enfants sont exclus de cette rentrée, notamment certains enfants autistes, et les enfants « de la guerre », ces enfants de réfugiés qui fuient pour atteindre l’Europe…triste de voir les conséquences sur des enfants d’actes commis par des gens barbares et des dirigeants incompétents.
D’autres enfants ne vont pas connaître la rentrée aujourd’hui car ils (ou plutôt leurs parents) ont choisi de faire ce que l’on appelle « l’école à la maison » ou IEF (instruction en famille). Je rappelle en passant que l’instruction est obligatoire de 6 à 16 ans. Je voudrais donner un avis personnel sur ce mode de scolarisation. Je sais que je n’aurais jamais pu ni voulu le faire, car mes enfants étaient toujours heureux de rejoindre l’école, même si cette école n’était pas parfaite, loin de là. J’ai toujours considéré qu’il fallait, pour eux, qu’ils connaissent de nombreuses autres personnes, enfants et adultes, qu’ils connaissent d’autres modes de fonctionnement. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’ils sont aussi toujours allés en colonie de vacances, presque une fois par an (des colonie de vacances à thèmes « ordinaires » , je précise). Par ailleurs, je n’aurais jamais pu leur faire cette instruction, car ils étaient trop rebelles, surtout les garçons…mon fils aîné voulait déjà prendre une chambre d’étudiant …à 11 ans ! Rebelles, dans le sens où ils préféraient toujours s’amuser et jouer plutôt que travailler sur du travail scolaire, normal pour des enfants , mêmes des enfants à haut potentiel. Le rôle de mère et d’enseignante n’aurait pas pu être cumulé pour moi. Même si je comprends que beaucoup de parents d’enfants surdoués aient envie de recourir à cela, lorsqu’ils voient leur enfant souffrir de harcèlement scolaire par exemple, il faut vraiment penser à d’autres conséquences très fâcheuses qui peuvent se greffer à cette situation de « huis clos » permanent. Car « faire l’école à son enfant » équivaut à être sur leur dos en presque permanence. Il faut penser à l’adolescence, également. A l’adolescence, les enfants doivent s’émanciper et surtout voir et se confronter à d’autres personnes, en dehors de la famille. Ne serait-ce que pour rencontrer « le premier amour ». Le grand risque semble être, selon moi, que l’enfant ne puisse grandir. Or les enfants à haut potentiel ont besoin de grande indépendance vis à vis de leurs parents et cela très jeunes , à mon humble avis (indépendance d’esprit et géographique). Ils doivent faire des rencontres et les parents doivent pousser leur enfant à être autonomes.
J’ai lu plusieurs articles sur le sujet que je partage avec vous :
Comme le dit Marie-Sandrine Lamoureux, professeur d’histoire : « Je ne te dis pas ‘comment’ penser. Mais je suis ‘passeur d’art’
et bien sûr cette caricature au secours mon enfant est surdoué
Dans les cas de harcèlement , la situation est autre que du simple caprice, il faut bien sûr ne pas hésiter à alerter les autorités compétentes, à changer d’école ou à enlever l’enfant d’urgence d’un milieu toxique.
Le harcèlement à l’école Le harcèlement scolaire Le harcèlement scolaire France 2 Marion 13 ans pour toujours-Nora Fraisse