Bac à 13 ans ?

Un article aujourd’hui dans Le Monde.fr traite du sujet du haut potentiel et notamment du bac, plutôt de la difficulté de passer le bac trop jeune. Je ne peux qu’être d’accord avec ce point de vue, mais le titre dit : de la difficulté d’être surdoué. Ce n’est pas tout à fait la même chose !

Je remercie encore Arielle Adda qui nous avait vraiment déconseillé que nos enfants sautent plus de deux classes, même si scolairement, cela était vraiment possible, et cela disait-elle très justement pour l’adolescence. Il en avait été question lorsque mon fils aîné était en 6 ème, et s’il avait continué dans son collège, la 5 ème -4 ème se faisait en un an. Il avait donc changé de collège. Il vaut mieux chercher un collège de haut niveau académique que de sauter trop de classes. Mais tous les cas sont possibles. Certains jeunes passent le bac très jeunes et s’en sortent très bien. Mais dans cet article, ce jeune n’avait jamais vu de « vrais élèves de terminale ». Cela fait un peu frémir. Il faut penser aux études post-bac qui exigent que le jeune aille dans une ville éloignée de la famille et habite seul(e) dans une chambre d’étudiant. Il faut penser que le jeune doit parfois vivre les journées d’intégration des étudiants, dans lesquelles il y a alcool et bien d’autres choses. Que bien sûr il n’est pas trop question de ne pas aller aux journées d’intégration sous peine d’être mis à l’écart dès le début.

En conclusion , comme d’habitude, il faut raison garder !

Le monde.fr : « Bac : de la difficulté d’être surdoué»  de Laura Wojcik

Le parcours d’un enfant surdoué n’est pas aussi facile qu’on imagine. Charles-Pierre Astolfi a vécu ses douze ans d’études supérieures comme une longue quête de sens.

Les jeunes candidats au bac, dont les épreuves ont eu lieu du 17 au 24 juin, ne sont pas si rares : en 2013, 21 938 élèves scolarisés en terminale avaient moins de 16 ans, selon l’Education nationale, soit 4,7 % de l’effectif total. Parmi eux, certains dits « surdoués » viennent d’une classe réservée aux « élèves à haut potentiel ». C’est le cas de Charles-Pierre Astolfi qui, avant de passer son bac, n’avait jamais vu de « vrais élèves de terminale ».

Des vieux de 18 ans, à la scolarité linéaire, un peu plus barbus que lui. C’était en juin 2003, à Nice, sa ville natale, avec d’autres élèves de sa classe du lycée Michelet : « On était un groupe de minuscules enfants au milieu d’une jungle de lycéens », se souvient le jeune homme. Il n’avait alors que 13 ans. Le matin de l’épreuve, il se rappelle avoir reçu des rasoirs, des préservatifs, et un éthylotest devant les grilles du centre d’examen : « Je ne m’en suis pas servi tout de suite, contrairement aux autres… »

Du bac, il ne garde pas un bon souvenir : avec 10,13 de moyenne, il a obtenu ce sésame pour les études supérieures, mais sans briller comme il l’aurait voulu, et sans vraiment savoir qu’en faire. « A la télé, on voit toujours des petits génies -parfaits, qui décrochent le bac avec mention, jouent du piano comme des dieux, mais ça n’est pas représentatif de tous ceux qui passent le bac à 13 ans », regrette-t-il.

Pas à l’abri de l’échec scolaire

Sa mère, Françoise Astolfi, psychologue et directrice d’école, se souvient : « Je l’ai vu revenir la tête basse….  plus avant dans l’article   « la maman explique que : « Plus on est intelligent, moins on a l’impression de l’être. Les élèves à haut potentiel s’effondrent lorsqu’ils ne sont pas assez stimulés intellectuellement. Ils font des fautes si c’est trop simple. »

la suite sur :

http://www.lemonde.fr/m-moyen-format/article/2015/06/25/bac-de-la-difficulte-d-etre-surdoue_4661683_4497271.html

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