Ayant écouté cette semaine l’émission sur France 3 sur le harcèlement scolaire, je me suis demandée pourquoi les enfants harcelaient actuellement alors que « à mon époque » (je déteste cette expression car je ne suis pas si vieille…) il y avait relativement peu de harcèlement, c’est devenu un véritable phénomène de société, et les enfants doués en sont très souvent la cible. Dans ce reportage d’ailleurs, un enfant était harcelé car il travaillait bien à l’école et il était intelligent. La solution est dans la culture, les enfants n’apprennent plus à bien lire, avec la méthode globale ou mixte qui les perturbe profondément, ceux qui ne savent pas bien lire en veulent aux forts en thème et en langage, car eux apprennent à lire quand même malgré ces méthodes . Ils en deviennent violents. C’est logique. quand on n’a pas les mots , on a la violence.
Il faut lire le livre de F. X. Bellamy, Agrégé de philosophie, « Les déshérités ou l’urgence de transmettre ».
Présentation de l’éditeur
» Ne pas nous remettre en question, laisser s’imposer le climat de pauvreté intellectuelle et spirituelle qui naît de notre passivité, ce serait devenir coupables ou complices de ce crime contre notre propre humanité. Quand reconnaîtrons-nous enfin la valeur de ce qui nous a été donné ? Quand renoncerons-nous à l’ingratitude des esprits forts, qui oublient d’où leur vient la liberté qu’ils ont conquise ? Quand aurons-nous l’humilité de nous découvrir héritiers de ce trésor qu’est la culture qui nous précède, mûrie pour nous pendant des millénaires par le travail des hommes marchant vers leur propre humanité ? Et ce trésor, quand l’offrirons-nous à nos enfants, augmenté pour eux de notre propre effort ? Il n’est pas de plus urgente ni de plus belle mission que de transmettre l’héritage culturel qui peut seul constituer pour l’avenir l’unité de notre pays, en même temps que la liberté de ceux qui y vivront. Je ne crains pas le choc des cultures, mais le choc des incultures. » François-Xavier Bellamy
Extrait : « «Vous n’avez rien à transmettre» : ces mots, prononcés à plusieurs reprises par un inspecteur général qui nous accueillait dans le métier le jour de notre première rentrée, avaient quelque chose de si étonnant qu’ils ont profondément marqué ma mémoire. «Vous n’avez rien à transmettre.» La culture est proprement ce qui se transmet. Ne plus faire subir à nos successeurs ce fardeau périmé que le passé jetterait sur leur liberté nouvelle, voilà le projet qui nous est proposé… »
la ministre de la culture, même si elle a peu de temps pour lire, ne sait pas citer un seul livre de P. Modiano, le nouveau prix Nobel de littérature.