Je ne pensais pas être « attaquée » par mes pairs, moi qui l’ai été si souvent par ma mère…et qui a été encore étonnée de sa réaction devant mon livre que j’avais envoyé.
« ah , mais il est tout noir »…(la couverture) alors qu’il est plutôt blanc…
« ah, mais ton nom est écrit en grand » !
« ah, mais il est dur à lire comme livre » !
« ah, mais j’ai trouvé une faute d’orthographe ! » (une faute de frappe dans un témoignage, qui a échappé à ma sagacité, effectivement).
« ah mais je ne comprends pas pourquoi on peut être déprimé parce qu’on est surdouée » !
Or je lis sur un site un commentaire disant sans aucune justification que je ne serais pas surdouée, car bien sûr je n’ai rien compris à l’arborescence…
Une des idée du livre était de montrer que les femmes surdouées étaient humbles (certaines du moins) et ainsi je n’allais pas écrire en 4 eme de couverture, oui je suis, moa, surdouée, j’ai tant de QI, bien sûr que non. Je l’avais écrit sur « chemins de traverse » sur mon site, j’ai été testée à 8 ans, et c’est sans doute pour cette raison, et aussi au fait que j’ai pu aller au CP à 5 ans, que je ne suis pas « abîmée », comme je l’explique dans mon livre.
C’est un problème très français et très « éducation nationale », je ne pensais pas le subir de la part de surdoués. Toujours critiquer, toujours chercher la petite bête, le petit truc qui ne va pas…en fait très exactement ce que les surdoués reprochent si souvent aux enseignants et à l’éducation nationale en général.
Heureusement j’ai eu beaucoup de mails perso qui m’ont réconfortée.
6 réflexions sur « Les critiques »
Bonjour Jérémie, merci pour votre commentaire. Les personnes qui critiquent ne savent pas écrire un livre elles-mêmes d’ailleurs.
Je viens de découvrir ton site qui me donne une bouffée d’oxygène.
Le problème que j’entrevois dans ton post n’est pas le fait que la personne qui t’a critiquée soit surdouée ou non (n’importe qui peut se faire passer pour n’importe quoi sur internet), mais plutôt qu’elle ait un besoin viscéral de reconnaissance, quelque chose à combler en sortant des critiques acerbes pour se donner de l’importance.
Accorder du crédit à ce type de commentaire, c’est perdre du temps, particulièrement à notre époque où les médias donnent aux gens l’impression qu’ils peuvent à la fois devenir cuisinier, hôtelier, couturier et agent immobilier sans difficultés…
J’ai lu avec intérêt les billets proposés par votre page, j’y ai ressenti un engouement familier, presque par nostalgie persécutrice. Enfin, je pense que j’aurais un témoignage intéressant à apporter, ayant baigné dans une ambiance traumatisante sans le réaliser lors de ces sévices, mais ayant réussi à m’extraire de ce qui aurait DU m’être fatal. J’ai finalement pu découvrir l’ampleur de mon potentiel ayant résonné en mes parents comme une abîme arrachante, et heureusement.
J.
Bonjour à tous, je poste un commentaire dans lequel je mettrai mon adresse email, je voudrais pouvoir communiquer avec un autre enfant de mon âge qui soit aussi surdoué… Je suis une fille de 13 ans et je voudrais parler avec un enfant entre 11 et 15 ans, peu importe si c’est une fille ou un garçon…
Merci (mon adresse email est: lelouche103@gmail.com)
Oui Nadine, c’est triste de se faire attaquer par des surdoués alors que nous devrions être solidaires.
Je trouve au contraire très humble de votre part de ne pas avoir clamé votre surdouance.
De toute façon, elle transparait de manière tellement évidente qu’il ne faut pas être très futé (ou alors très jaloux) pour ne pas s’en apercevoir au travers de ces pages…
On n’écrit pas un livre aussi poignant si on n’est pas confronté de près ou de loin par le sujet…
Encore un grand merci pour ce livre très instructif et attachant.
Comme vous le dites c’est un problème très français.
Ne surtout rien changer. Ne rien changer à notre manière de travailler, ne rien changer à notre éducation, ou en ce moment ne rien changer à notre manière d’utiliser la voiture et les transports.
Tout, mais ne surtout rien changer. Ne pas avancer…
Bref, n’écoutons pas les stationnaires et continuons d’avancer.
Bonjour Jérémie, merci pour votre commentaire. Les personnes qui critiquent ne savent pas écrire un livre elles-mêmes d’ailleurs.
Hello,
Je viens de découvrir ton site qui me donne une bouffée d’oxygène.
Le problème que j’entrevois dans ton post n’est pas le fait que la personne qui t’a critiquée soit surdouée ou non (n’importe qui peut se faire passer pour n’importe quoi sur internet), mais plutôt qu’elle ait un besoin viscéral de reconnaissance, quelque chose à combler en sortant des critiques acerbes pour se donner de l’importance.
Accorder du crédit à ce type de commentaire, c’est perdre du temps, particulièrement à notre époque où les médias donnent aux gens l’impression qu’ils peuvent à la fois devenir cuisinier, hôtelier, couturier et agent immobilier sans difficultés…
Courage.
Bonjour,
J’ai lu avec intérêt les billets proposés par votre page, j’y ai ressenti un engouement familier, presque par nostalgie persécutrice. Enfin, je pense que j’aurais un témoignage intéressant à apporter, ayant baigné dans une ambiance traumatisante sans le réaliser lors de ces sévices, mais ayant réussi à m’extraire de ce qui aurait DU m’être fatal. J’ai finalement pu découvrir l’ampleur de mon potentiel ayant résonné en mes parents comme une abîme arrachante, et heureusement.
J.
Bonjour à tous, je poste un commentaire dans lequel je mettrai mon adresse email, je voudrais pouvoir communiquer avec un autre enfant de mon âge qui soit aussi surdoué… Je suis une fille de 13 ans et je voudrais parler avec un enfant entre 11 et 15 ans, peu importe si c’est une fille ou un garçon…
Merci (mon adresse email est: lelouche103@gmail.com)
Oui Nadine, c’est triste de se faire attaquer par des surdoués alors que nous devrions être solidaires.
Je trouve au contraire très humble de votre part de ne pas avoir clamé votre surdouance.
De toute façon, elle transparait de manière tellement évidente qu’il ne faut pas être très futé (ou alors très jaloux) pour ne pas s’en apercevoir au travers de ces pages…
On n’écrit pas un livre aussi poignant si on n’est pas confronté de près ou de loin par le sujet…
Encore un grand merci pour ce livre très instructif et attachant.
Isabelle
Bonjour,
Comme vous le dites c’est un problème très français.
Ne surtout rien changer. Ne rien changer à notre manière de travailler, ne rien changer à notre éducation, ou en ce moment ne rien changer à notre manière d’utiliser la voiture et les transports.
Tout, mais ne surtout rien changer. Ne pas avancer…
Bref, n’écoutons pas les stationnaires et continuons d’avancer.
Merci pour votre blog.
A+