L’institut Villebon-Charpak lance une licence scientifique expérimentale à la rentrée 2013

 

Une connaissance m’a informée de l’ouverture de cet institut  :

 

« Donner des compétences interdisciplinaires en sciences et ingénierie à des d’étudiants de milieux sociaux et d’origine scolaire variés, et les inciter à poursuivre des études longues : tels sont les objectifs de l’Institut Villebon-Charpak, qui ouvre ses portes en septembre 2013.

Sélectionné comme Idefi (Initiatives d’excellence en formations innovantes) dans le cadre des Investissements d’avenir, le projet associe ParisTech et la fondation ParisTech, la FCS (Fondation de coopération scientifique) Paris-Saclay, ainsi que les deux universités Paris-Descartes et Paris-Sud, qui codélivreront un diplôme de licence « sciences et ingénierie ».

Pédagogie inductive et interdisciplinarité

S’il s’agit d’une licence généraliste, la pédagogie est « inversée par rapport aux licences classiques, souligne Bénédicte Humbert, déléguée à la diversité de ParisTech : dans l’esprit du Nobel Georges Charpak, la maquette prévoit beaucoup d’expérimentations à partir de projets concrets« .

Ainsi, pour fabriquer une biopile, les étudiants devront aller chercher les connaissances qui leur sont nécessaires en électricité, chimie ou ingénierie. Car l’idée est aussi de travailler sur des thématiques qui permettent de faire appel à différentes disciplines. La lumière, par exemple, sera abordée sous l’angle physique de l’optique et des ondes, tout en étant reliée à la photosynthèse en biologie, mais aussi à son utilisation dans la société pour la luminothérapie, ce qui ouvrira sur les sciences humaines.
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suite de l’article  :

http://www.letudiant.fr/educpros/actualite/l-institut-villebon-georges-charpak-demarrera-a-la-rentree-2013.html

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9 réflexions sur « L’institut Villebon-Charpak lance une licence scientifique expérimentale à la rentrée 2013 »

  1. Petit rajouts de la soirée en vrac :

    – Au fait, les jeunes se sont censurés en ne se présentant pas à l’excellentissime intimidentissime Polytechnique de Palaiseau.

    – Les Zèbres se sentent particulièrement à l’aise entre eux et se sentent au repos entre eux ; mais ils ressentent parfois aussi le besoin de découvrir l’autre, celui qui est en quelque sorte une contrée étrangère et dépaysante, même si c’est parfois déconcertant fatigant et irritant.

    – Une anecdote de mon Zèbre dans l’Institut:
    L’Institut avait demandé à chaque jeune de tirer au sort un nom en début de L1, nom qu’ils devaient chacun garder secret jusqu’à la remise à un moment donné d’un petit cadeau d’une valeur de moins de 5 €, à chaque nom tiré au sort. Mon fils est justement tombé sur un autre Zèbre, un Zèbre typé indien, bref, un Zèbre qui ne savait pas se servir d’une fourchette. Mon fils lui a alors fait une blague … bien impertinente, sachant qu’il était cool et qu’il avait de l’humour. Mon Zèbre a récupéré une petite fourchette d’enfant en plastique à la maison qu’il lui a emballé dans un joli papier cadeau et qu’il lui a remis au moment adéquat ! Puis, après déballage de la fourchette, il a sorti en riant de derrière son dos un paquet autrement plus volumineux puisque c’était justement un volume … un volume intitulé « Les échecs POUR LES NULS». Encore une blague bien impertinente. Mais notre Zèbre indien connaissait et appréciait bien cette série et mon fils savait que ce Zèbre voulait justement se mettre aux échecs … alors ils ont joué ensemble … peu de fois en fait car ils avaient trop de travail pour pouvoir s’y mettre vraiment.
    Ce Zèbre amateur d’échecs est devenu le meilleur ami de mon fils. Hélas, il ne seront pas dans la même école d’ingénieurs. Mais ils seront tous les deux tout de même avec de bons copains.

  2. Bonjour,

    Ce sont plus que de bonnes nouvelles que je vous donne aujourd’hui : ce sont d’EXELLENTES nouvelles!

    En fin de compte, c’est la majorité de la promotion qui s’est dirigée vers les concours d’écoles d’ingénieurs (plutôt que vers les masters). Non pas que ce soit seulement cette direction qui constitue une excellente nouvelle mais plutôt les réussites atteintes, la volonté, le travail et la cohésion que les jeunes ont déployés pour y parvenir car, si la première année en master est de droit après une licence, il n’en va pas de même pour la deuxième année, ni pour l’entrée en écoles d’ingénieurs qui nécessite des concours en sus.
    Et c’est aussi la magnifique réussite de l’Institut d’avoir amené, dans premier temps, la majorité de la promotion de L1 jusqu’à la licence, puis, dans un deuxième temps, d’avoir donné à ces jeunes à potentiel encore brut en début de L1, la capacité, l’envie (au-delà du courage) et la force de vouloir continuer au-delà.

    Je ne peux pas affirmer avec certitude qu’absolument tous les jeunes qui le souhaitaient ont été admis en écoles d’ingénieurs car je n’ai pas les données officielles mais il semblerait que ce soit le cas.

    Les élèves, diplômés à l’origine d’un bac techno, ont souhaité quasiment tous (sinon tous) se diriger vers les formations initiales sous statut apprenti d’écoles d’ingénieurs la proposant principalement (comme les écoles d’ingénieurs en partenariat avec le CNAM ou autres partenariats spécialisés dans l’apprentissage), pour devenir des ingénieurs de spécialités.
    Le jeune handicapé (un implant cochléaire dans chacune de ses oreilles) dont le bac techno était de la branche agro, intègrera une école d’ingénieurs agronomique.

    Je ne sais pas s’il y avait d’autre(s) élève(s) handicapé(s).
    En tout état de cause, je suppose qu’il faut que le handicap soit stabilisé pour permettre l’intégration dans l’Institut.

    Les jeunes diplômés à l’origine d’un bac généraliste S, intègreront des écoles d’ingénieurs en formation initiale sous statut étudiant, parmi les plus grandes écoles d’ingénieurs de France (pas Polytechnique de Palaiseau), pour devenir des ingénieurs généralistes.

    Alors : « Chapeaux bas » à tous !

    A l’instant où je vous écris, les jeunes sont entrain de fêter tout cela dans un restaurant parisien.

    J’en souhaite tout autant et même plus si c’est possible aux promotions suivantes !

    J’ai cru comprendre que l’Institut publiera les statistiques lorsque la deuxième promotion sera sortie. Donc je vous laisse suivre sur le site de l’Institut Villebon Georges Charpak.

  3. Bonjour,

    Je viens de trouver via internet un document concernant un colloque nommé « Question de pédagogie dans l’enseignement supérieur », daté de juin 2015, où il est fait mention de l’Institut, des pages 229 à 235 et est présenté le travail en projets des étudiants.

    Rectificatif : c’est la quatrième promotion qui est en recrutement par L’Institut.

  4. Bonjour,

    Un petit suivi factuel, pour vous tenir au courant.

    La première promotion de l’Institut est donc en train de terminer son parcours et tous les résultats ne sont pas encore parus.

    Il y a ceux qui passent des concours en espérant intégrer une école d’ingénieur et sont donc on ne peut plus stressés.

    Il y a ceux qui veulent aller sur un Master et sont nettement moins stressés.

    Approximativement la moitié des jeunes sont actuellement en stage en entreprises. L’autre moitié est à l’Institut en simulations de créations d’entreprises par groupes de 2 ou 3 jeunes, avec le support d’un professionnel d’entreprise, de début mai à la mi-juin.

    5 jeunes ont déclaré forfait dans le 1er semestre de la L3 car le rythme et le niveau étaient encore fortement monté en puissance et ils n’ont plus pu faire face. Ils ont cependant continué à suivre certaines parties du parcours qui les intéressaient et ont acquit l’année dernière un Deug. Ils suivront une autre formation l’année prochaine (une licence professionnelle ?).

    L’Institut a donc prévu de lisser davantage la montée en puissante de la L2 à la L3 pour la deuxième promotion en supprimant notamment les heures consacrées à l’un des projets de L2 et en les remplaçant par des heures de formations académiques.

    Un jeune a été sélectionné en mars par l’
    Ensta ParisTech. Dès lors, en parallèle de sa formation à l’Institut, il a commencé à suivre des cours académiques complémentaires avec l’Ensta ParisTech qui est à proximité et partenaire de l’Institut afin d’être fin prêt pour la rentrée prochaine.

    Pour ceux qui vont continuer leurs études, ils ont conscience qu’ils sont mieux armés que les DUT qui souhaitent poursuivre en écoles d’ingénieurs et ils ont par contre un peu moins de compétences académiques que des Licences classiques ou des CPGE mais sont plus complets dans tous les autres domaines(projets, savoir faire, savoir être, culture générale et humanités, …). Ils ont su soutenir un rythme très important et sauront donc faire face, même si des efforts importants seront encore nécessaires. C’est un peu la rançon de la réussite, n’est-ce pas ?

    En tout état de cause, après 3 ans ensemble, ils vont devoir s’éparpiller vers leurs chemins respectifs mais vont très certainement rester en relation grâce à l’internet et les télécoms du 21ème siècle !

    Je ne sais pas si j’aurai les résultats finaux en juillet. Si c’est le cas, je ne manquerai pas de vous les faire connaître.

    Pour les promotions suivantes et prochaines(si je ne me trompe pas, la troisième est en recrutement), l’aventure continue et la pédagogie continue à s’affiner.

  5. Bonjour,

    Voici un bref suivi de la situation de la première promotion des étudiants à L’Institut Villebon – Georges Charpak.

    Même si certains ont dû fournir nettement plus d’efforts que d’autres, surtout lors de leur L1, les ex-Bac techno-scientifiques (30% de l’effectif) et les ex-Bac S, les jeunes-hommes et les jeunes-filles (environ 46 % de l’effectif) ont réussi à poursuivre et sont maintenant entrés en L3 ; en sus tous souhaitent ensuite poursuivre leurs études vers un Bac+5 (sauf un jeune qui avait une idée professionnelle très précise dès le début et qui s’y tient, … une vocation ; ainsi il arrêtera ses études une fois sa L3 obtenue). Si ce déjà très beau résultat est dû à la grande qualité de l’équipe encadrante et à ses méthodes, c’est certainement aussi dû au fait que la promotion est très soudée. Et nous le savons : le bien-être émotionnel est capital pour nos Zèbres. Il doit d’ailleurs y en avoir quelques uns sinon un certain nombre dans la promotion. Cependant, ne nous leurrons pas, malgré ce bien-être émotionnel, le stress de ne pas réussir est toujours présent chez eux.

    A l’origine, l’Institut a bien pris soin de sélectionner non seulement des jeunes qui font à la fois preuve d’une belle curiosité pour les domaines scientifiques mais aussi qui sont susceptibles de bien réagir à leurs méthodes, qui sont accrocheurs et enfin qui sont très sociables. Et de la sociabilité et même de l’adaptabilité, il leur en faut certainement beaucoup pour vivre ainsi en petit cocon d’une trentaine, durant 3 années, sachant que dans les lofts de « télé-réalité », les jeunes se disputent avant la fin du premier mois de leur regroupement.

    Le temps s’accélère maintenant pour eux vers les dossiers à monter, entretiens et concours pour la poursuite de leurs études ; ils vont y être préparés.

    Il faut préciser un dernier point : en ce qui concerne la méthodologie éducative de L’institut, malgré son aspect « main à la pâte de Georges Charpak », l’enseignement théorique est monté rapidement en puissance dès la L1 et a rapidement représenté une grande, voire une majeure partie du temps du cursus(nécessité incontournable des études supérieures de niveau L3).

    Souhaitons à tous ces jeunes une belle réussite dans quelques mois.

  6. Je vous confirme que cette formation peut convenir à un Zèbre, comme mon fils qui est en 2ème année. Cependant elle reste très exigeante intellectuellement pour les élèves, même pour un élève qui a eu de très bons résultats au Bac (mon Zèbre) et elle l’est certainement aussi pour l’équipe de l’Institut qui y emploie toutes ses nombreuses qualités dont l’énergie et la compétence élevée ne sont pas des moindres. En effet malgré l’aspect ludique (« main à la pâte » de Georges Charpak)sous lequel la formation peut-être présentée (entre autres différences notables avec les autres formations existantes) les élèves doivent fournir beaucoup d’efforts continus, tous azimuths et presque simultanément. De fait, c’est une évidence, mais il faut rappeler pourtant qu’il s’agit d’études post-bac et ces formations restent toutes exigeantes quel que soit leur mode opératoire. Il n’y a pas de miracle. Aussi si un élève est intéressé il est important que soit il se rende aux portes ouvertes, soit il contacte les élèves pour en discuter via le site Facebook indiqué dans le site de l’Institut.
    Malgré tout il ne faut pas qu’il se censure trop car il n’est pas obligé de continuer ses études après la licence : s’il le ressent comme trop difficile intellectuellement il faut qu’il s’accroche pour la décrocher puis partir vers l’aventure professionnelle.
    Bonne route aux candidats intéressés.

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