Institut Beaulieu de Salies du Béarn

Recherchant des informations sur l’Institut Beaulieu de Salies du Béarn , parce que je savais que ce centre accueillait des enfants surdoués, un tiers des enfants étaient des enfants précoces en difficulté. Quelle ne fut pas ma stupéfaction de trouver sur le net des récits de maltraitance physique, psychologique et sexuelles. Je relaie cette info , les auteurs de ces violences n’imaginaient pas que le net existerait . J’ai parcouru les fora, je ne sais pas si tout cela est vrai mais la vérité est toujours connue un jour. Au moins le net sert à quelque chose dans ce cas.

http://kitty-in-love33.skyrock.com/2290083827-Institut-Beaulieu-ou-quand-le-passe-vous-saute-a-la-figure-toutes.html

http://forum.aufeminin.com/forum/preschezvous2/__f857_preschezvous2-Qui-connait-salies-de-bearn-souhaite-information.html

 

C’est stupéfiant !

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11 réflexions sur « Institut Beaulieu de Salies du Béarn »

  1. Je suis également choquée par tous les commentaires négatifs concernant l’institut Beaulieu.

    Ancienne élève des années 1969 à 1971, j’ai gardé un excellent souvenir de ma scolarité passée dans cette école. J’avais des difficultés d’intégration au sein d’établissements « classiques », et j’allais me retrouver exclue du système scolaire alors que j’avais un QI supérieur à la moyenne… En effet, je m’ennuyais à l’école.

    Depuis, et grâce à l’accueil et à la pédagogie que j’ai reçus dans cette école, j’ai pu poursuivre des études supérieures, trouver ma voie et m’épanouir dans un métier artistique et créatif.

    Certes, la discipline au sein de cet institut était sévère, les activités physiques intenses, mais l’enseignement était adapté à chacun, tout en nous permettant d’explorer et d’aller au delà de notre potentiel.

    J’ai lu de nombreux témoignages concernant des faits de maltraitance au sein de cette école. Je n’ai, quant à moi, jamais rencontré de tels faits, en tout cas à l’époque où j’y étais.

  2. Quelle horreur cet établissement, on dirait le centre répugnant de l’excellent film Sleepers. Même si l’éducation nationale un peu débile ne sait pas toujours faire avec ces enfants hors norme je préfère ce milieu ordinaire que ces établissements spécialisés pour enfants surdoués.Premièrement je ne suis pas pour le ghetto, deuxièmement je n’ai aucune confiance dans ces institutions pas assez contrôlées à mon goût.Des programmes et des dispositifs novateurs, des enseignants formés au sujet du haut potentiel au sein de l’éducation nationale voilà la bonne voie et le bon sens.
    Abyssus abyssum invocat !

  3. Bonjour à tous,
    Alors que j’écris quelques souvenirs de ma vie, je tombe sur vos commentaires. Je ne suis pas surpris mais mon souvenir de Beaulieu est EXCELLENT – malgré les « punitions ».
    J’étais pensionnaire au milieu des années 60. Voici ce que j’en dis :
    Je n’aimais pas du tout l’école et je m’y ennuyais, du coup mes « relevés » scolaires ne décollaient pas. J’ai du voir un Psy pour analyser la situation, résultats plus que satisfaisants, avec un bon QI. La méthode classique ne me convenait pas. J’excellais en Gym, je m’en sortais en maths mais j’avais souvent de mauvais résultats en Français.
    Mes prouesses intellectuelles firent que je me retrouvais en pension à Salies de Béarn, dans un établissement tenu par des Sœurs. La discipline y était sévère – mais juste. J’y suis arrivé avec une rage de dents, je me suis cassé un bras la deuxième année et j’en suis reparti en fin de troisième année avec une insolation et interdiction de sortir pendant un mois.
    Notre professeur principal avait une carrure d’un rugbyman et faisait peur. Tous les matins, il y avait « la punition publique » : fessée devant tout le monde pour ceux qui n’avaient pas bien travaillé la veille ! C’était en général les deux mêmes… un garçon et une fille.
    Une fois, je n’avais pas appris ma leçon d’anglais. J’ai eu droit à la grande équerre en bois qui s’est brisée sur mes mains, lesquelles sont restées bleues pendant près d’un mois.
    Après ce traumatisme, il m’est arrivé une fois de ne pas avoir mon cahier (oublié dans ma chambre) et je ne pouvais reprendre mes exercices… quand le professeur m’a interrogé, j’ai eu tellement peur que j’en ai fait dans ma culotte ! Mais la sonnerie de la pause m’a sauvé… j’ai repositionné mon cartable sur le sol pour masquer le problème, j’ai filé dans ma chambre pour me changer et reprendre mes affaires. Ouf !
    Hors mis cela, j’aimais bien cet établissement. Il y avait de l’ordre et de la discipline, les pions étaient sympas.
    Un aumônier en soutane, le Père Augustin, qui venait de temps en temps, arrivait sur sa mobylette, toutes « jupes » au vent et le casque de travers. Il était toujours souriant et savait nous parler.
    Au printemps et en été, nous allions passer le weekend dans une ferme qui appartenait à l’école. Nous avions l’occasion de nous dégourdir dans les champs alentours, certains avaient le droit de dormir dans la grange, dans le foin. Ca sentait bon.
    Le dimanche nous étions cependant bien contents de rentrer, après deux bonnes heures de marche, et de retrouver de vrais lits.
    A l’époque, le petit journal TV mettait des images d’animaux au milieu. Le prof. principal étant chasseur, je lui ai rapporté un image de palombe. Quelques jours plus tard, il est rentré de son weekend avec une vraie palombe… Il m’a fait venir dans la cuisine et il a fait mijoter sa chasse que nous avons savourée, à la table des professeurs, sous le regard éberlué des autres élèves. Nous sommes devenus les « meilleurs copains » et je n’ai plus eu peur.
    Au cours de ces trois années, en pensionnat, j’ai été servant de messe… nous avons (avec les autres servants de messe) pu ainsi découvrir le goût du vin de messe. Celui que nous finissions chaque dimanche n’était pas des meilleurs crus. C’est peut-être pour cela que je n’ai jamais exercé mon palais et que j’accuse un manque de connaissance en matière d’œnologie.

    Comme nous ne rentrions pas à la maison toutes les semaines, j’ai eu l’occasion de faire un peu de sport. Je suis assez vite devenu la capitaine de l’équipe de foot, j’ai été talonneur dans l’équipe de rugby et j’ai surtout pratiqué la chistéra ainsi que la pelote à main nue. Je compris vite pourquoi les adeptes de ce type de sport ont des mains qui dépassent la moyenne, elles sont épaisses en raison des coups frappés avec la main.
    En trois ans, mon niveau intellectuel avait nettement progressé.
    Je ne peux que remercier cet établissement !
    Amitiés à tous.
    Bernard

  4. Bonjour,

    J’étais à Beaulieu de 68 à 70 et je confirme les punitions corporelles, gifles et tour de parc. Pour ma part je n’ai jamais subi d’attouchement. Le cuisinier était un sale con mais le père Augustin un amour. J’y ai plus de bons souvenir que de mauvais, mais je suis de tout cœur avec ceux qui vécurent un enfer.

    Amitiés

    1. Slt didier c est Verbeke !! bravo de reconnaitre Beaulieu comme telle!!! pour le cuisinier mr Urrutybehety j aimais chacun avait ces preferences. je t embrasse Laurent de 67 a 72 . Chichon (elichondo) il m appelait green bill forcement…..je me suis amusé et bagarré a Beaulieu tudois certainement te rappeller de moi!! je recherche une copine josiane bizié ou bizet si ca te parle fait moi signe

  5. Bonjour,

    J’ai été interne à Beaulieu autour des années 67-68-69
    j’ai gardé que de bons souvenirs de ces années. A travers ce que j’ai lu je pense comme certain qu’il y a eu un changement autour des années 70. Je ne me souviens pas de maltraitance, des baffes oui, des injustices aussi, du Pére Augustin et du Monastere de Belloc des marches longues sous un soleil de plomb, des batailles de pommes.le courrier ouvert aussi et le jeudi PM à la télé en noir et blanc ZORRO c’était la récompense. Je me souviens de tous ces personnages
    mais pas méchants ni mauvais.
    Amitiés d’un ancien de Beaulieu
    Didier Vitrac

  6. Bonjour liryc44,

    Je tombe sur ton commentaire en relisant les différents blogs sur Beaulieu.
    Il semble qu’il y ait eu un changement de fonctionnement entre les années ’70 et les années ’80. Je n’ai pas souvenir des cahiers brûlés par exemple.

    Pour le courrier, effectivement, c’était le cas, mais je ne m’en suis jamais formalisé. Quoi qu’il en soit, je suis extrêmement surpris de la différence de perception de Beaulieu entre les élèves des années ’70 et ceux des années ’80.

    Amicalement,

  7. Slt jacques j’y étais élève dans les années 80 et je peux te dire que les blessures ne sont toujours pas refermées peux tu expliquer pourquoi à chaque fin d’année scolaire on brulait nos cahiers sans pouvoir en garder un seul pour montrer à nos parents comme si les cours que l’on recevait étaient tabous ou alors secret défense. Rappelle toi comme ils étaient tous gentils le jour où nos parents venaient pour la communion. Que ton courrier était lu avant d’être envoyé à tes parents tout comme il était ouvert et lu avant de t’être donné (je commence à me demander si ce n’était pas un centre de détention pour mineur surdoué)

  8. Bonjour,

    Je suis choqué par ce que je lis ici ou là sur Internet concernant Beaulieu. J’y découvre des souffrances, des anecdotes terribles, des blessures vivaces, des témoignages émouvants… Le tableau qui est fait de l’Institut dans les divers blogs est tellement loin de correspondre à mon souvenir que j’ai l’impression qu’il s’agit de deux établissements totalement différents.

    Interne à Beaulieu entre 1974 et 1976, j’ai bien le souvenir de quelques baffes et de tours de parc, mais sans aucun sentiment d’injustice. Pour ce qui me concerne, l’internat à Salies représente les meilleures années de ma scolarité. J’y suis devenu discipliné, studieux, et plus autonome affectivement. Mon agressivité s’est canalisée dans le sport et cette discipline ne m’a pas quitté depuis.

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