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extrait de mon mémoire :

 

Bulletin officiel n° 45 du 3 décembre 2009

 Elèves intellectuellement précoces

Guide d’aide à la conception de modules de formation pour une prise en compte des élèves intellectuellement précoces

NOR : MENE0900994C
RLR : 501-9b
circulaire n° 2009-168 du 12-11-2009
MEN – DGESCO A1-1


Texte adressé aux rectrices et recteurs d’académie ; aux inspectrices et inspecteurs d’académie, directrices et directeurs des services départementaux de l’Éducation nationale


La réussite d’un enfant intellectuellement précoce ou manifestant des aptitudes particulières nécessite parfois des aménagements particuliers de son parcours scolaire tels que les prévoit le code de l’Éducation dans son article L.321-4.

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Voici un extrait de mon mémoire  :

Dans le même temps, les associations ont travaillé d’arrache-pied pour alerter les enseignants et l’éducation nationale sur la proportion  (un tiers)  de ces enfants qui sont en échec scolaire profond. Ces travaux ont abouti au rapport  Delaubier[1] de 2002. Il s’en est suivi une loi, du même nom.

 L’intégralité du texte se trouve en annexe.

 Voici une copie du bulletin officiel de l’Education Nationale :

 

 Le B. O. 2149

N°38

25 OCT.

2007 ENSEIGNEMENTS

ÉLÉMENTAIRE ET

SECONDAIRE 

Texte adressé aux rectrices et recteurs d’académie ;

aux inspectrices et inspecteurs d’académie, directrices

et directeurs des services départementaux de l’éducation

nationale ; aux inspectrices et inspecteurs d’académie,

inspectrices et inspecteurs pédagogiques régionaux ;

aux inspectrices et inspecteurs chargés des circonscriptions

du premier degré

■ La loi d’orientation et de programme pour l’avenir de l’école prévoit, dans son article 27

Codifié 321-4, une meilleure prise en charge des élèves intellectuellement précoces ou manifestant des aptitudes particulières et qui montrent aisance et rapidité dans les activités scolaires, “notamment par des aménagements appropriés”.

 

 

 

 


[1] Delaubier, inspecteur d’académie, auteur du rapport « la scolarisation des enfants précoces »

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extrait de mon mémoire :

Ce concept de dyssynchronie est contesté par Laurence Vaivre-Douret[1], au moins pour les jeunes enfants. Elle  explique avec justesse que les enfants surdoués très jeunes ont plutôt une synchronie relative.

 

Article original 2004

Point de vue développemental sur l’enfant à « hautes potentialités » (surdoué)

L. Vaivre-Douret (extrait)

« Nous constatons de fait, chez ces enfants en bas âge, une synchronie relative du développement des fonctions psychomotrices et psychologiques qui apparaissent précocement. Nous faisons l’hypothèse d’une organisation particulière (réseaux neuronaux, vitesse de conduction) de la plasticité cérébrale en référence aux travaux neurophysiologiques et cognitifs, capacités d’adaptation, précocité et rapidité d’acquisition des compétences, atouts qui ont leur revers de vulnérabilité, avec des facteurs de risque en fonction des conditions d’environnement (famille, école, pairs). »

 

 

Cette synchronie relative, je l’ai remarquée chez mes enfants. Mais il est vrai qu’une partie des enfants surdoués peut être « gauche », voire très maladroits.

 


[1] Laurence Vaivre-Douret est docteur en psychologie du développement

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Commentaire très sympathique

j’ai reçu ce commentaire de karin (merci  Karin ) :

 

« Merci Nadine de nous faire part de votre expérience.

Je trouve votre site très riche et agréable à lire. J’apprécie beaucoup le fait que vous n’abordiez pas uniquement l’aspect psychologique de la surdouance.

C’est vraiment un gros plus par rapport à tout ce que j’ai pu lire sur le sujet.

Vos témoignages me sont personnellement très utiles.

Vous êtes une sorte de « GPS » pour les personnes qui ont un enfant précoce ou supposé comme tel, même si je sais bien que chacun à sa propre route à parcourir.

Bravo également parce que vos enfants s’en sont très bien sortis malgré certaines difficultés qu’on leur a mis dans les pattes. »

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Extrait de mon mémoire:

 

Au fur et à mesure  les tests ont été peaufinés et  ont été remplacés par les tests de Wechsler[1] (1944).    Ils sont utilisés aujourd’hui couramment auprès des enfants.

La formule de BINET[2], pour définir si le développement d’un enfant était normal, consistait à diviser l’âge mental par l’âge chronologique. La formule de WESCHLER pallie au problème de la performance du Q.I de BINET : c’est la note obtenue, divisée par la note moyenne présumée au même âge. Le Q.I est censé rester le même au cours de la vie. Cela suppose pour les enfants, de tenir compte du développement.

Les calculateurs de calendriers et les calculateurs prodiges ont aussi été étudiés et aujourd’hui avec les neurosciences, l’étude de leur fonctionnement est facilitée. Ils continuent toujours à fasciner par leurs performances.

 

En France  J C Terrassier [3]a beaucoup travaillé  sur la question,  et il a développé le concept de dyssynchronie en 1977. Il a fondé  l’ANPEIP en 1971 les résultats sont consignés dans son livre « Les enfants surdoués ou la précocité embarrassante » en  1981. Ce livre est  considéré en France comme une bible.    Il a été à l’origine des premières clases adaptées en 1987 à Nice.

JC Terrassier a écrit  un livre sur ce sujet précis et technique, chiffré, avec de nombreuses statistiques. Ces chiffres contredisent la croyance habituelle à savoir : les enfants surdouées réussissent toujours.

Les enfants surdoués ou la « précocité embarrassante », écrit par JC Terrassier aborde la problématique du QI, de l’éducation de l’enfant précoce, que ce soit à l’école ou à la maison, par les enseignants ou par les parents.

Ce livre s’est imposé dès sa sortie comme étant une référence dans le domaine du surdouement. Son auteur, Jean-Charles Terrassier, psychologue, a consacré l’essentiel de sa vie à la question des enfants dits surdoués et aux conditions familiales qui ont permis leur éveil.

 


[1] Weschler est un  psychologue américain  d’origine roumaine

[2] ibid

[3] ibid

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Extrait de mon mémoire :

Selon le Livre de Aaron Coriat[1], « Les enfants surdoués, approche  psycho dynamique et théorique  » éditions du centurion  Paris.1987., Terman[2] voulait  contrer le mythe de l’enfant doué et mal dans sa peau.  Coriat a fait ses études à Tel Aviv et à paris. Il est psychologue et psychanalyste.  Il a réalisé l’essentiel de ses observations en Israël, pays qui a établi des structures pour les précoces.

Page 22 : Psychologie et adaptation sociale.

« Terman a soutenu que les surdoués jouissaient non seulement d’une supériorité sur le plan intellectuel, mais aussi en de nombreux autres aspect de la personnalité et du comportement social. Dans le même sens, l’étude conduite par Haier et Denham à l’université J.Hoppkins sur des enfants fortement avancés en mathématiques, les a menés à conclure qu’une démarcation entre les versants affectifs et cognitifs ne peut être qu’arbitraire, et qu’en réalité un bon niveau intellectuel est le témoignage implicite d’une bonne adaptation psychologique et sociale. D’après leurs analyses, les surdoués en mathématiques sont socialement mûrs, ont d’excellentes relations avec leurs camarades, sont très indépendants, et ont une grande flexibilité d’esprit, ce qui leur permet une adaptation remarquable. Leur image de soi est moins négative que celle des autres adolescents de leur âge……..

 

Bref, une confirmation du dicton anglais: « Good things go together ». Sur la foi de ces affirmations, nous avons l’impression que le surdoué bénéficie d’un équilibre psychique a toute épreuve.

En fait, il convient de nuancer quelque peu ces conclusions, il faut dire tout d’abord que Terman voulait détruire certains mythes qui régnaient de son temps, selon lesquelles le haut niveau intellectuel s’accompagnait le plus souvent de troubles affectifs et sociaux…..

Ils reconnaissent eux même le caractère biaisé de leur échantillon dont les sujets sont tous ou presque issus de la classe moyenne. » 

 

 

Le mythe que Terman voulait contrer à cette époque est  réel en France actuellement. Le travail des associations depuis une quinzaine d’année entretient cette idée, au point que certaines familles ont réellement des craintes d’avoir un enfant précoce.  Avec le travail certes très utile des associations, nous sommes passés d’un extrême à l’autre, ces quinze à vingt  dernières années. Ou plutôt, les deux extrêmes cohabitent. D’un côté, certains pensent qu’il est facile d’avoir un enfant très doué, et d’autres au contraire, redoutent cette éventualité.  Pas de juste milieu ! 

Didier pleux [3]et quelques autres dénoncent ces dérives. Pour Didier Pleux, le terme surdoué doit être réservé à ceux qui réussissent, uniquement. Cette démarche me semble aussi excessive, car il est reconnu qu’un tiers de surdoués est en échec scolaire profond.

 


[1] ibid

[2] ibid

[3] Didier Pleux est psychologue, auteur de  « L’enfant-roi »,

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Extrait de mon mémoire:

Le terme surdoué est employé pour la première fois par  Julian Ajuriaguerra [1]en 1970. 

« On appelle enfant surdoué celui qui possède des aptitudes supérieures qui dépassent nettement la moyenne des capacités des enfants de son âge. »[

R. Chauvin [2]a vulgarisé ce terme dans le grand public, en 1975.

Mais les premiers tests dits  « d’intelligence »  ont été mis en place par  Binet[3] et Simon[4] en France en 1905, pour repérer les enfants en difficulté. On les a appelés les tests  Binet- Simon, qui ont été transformés ensuite en  QI, nommé « quotient intellectuel ». Binet était  psycho pédagogue et Simon  philosophe et politique.

A la même époque aux Etats-Unis Terman étudie aussi les tests d’intelligence et le phénomène de la douance. Terman[5] est  professeur de psychologie à Stanford. En 1921 il a étudié les surdoués sur le long terme. .Des sujets, 1528 enfants de la Californie avec un QI supérieur à 140, ont été examinés et ont été décrits  en termes d’intérêts, des résultats scolaires, de livres lus.  Il a poursuivi cette recherche jusqu’à sa mort 35 ans après, il a voulu prouver que les personnes douées avaient une vie plus saine et plus stable que la moyenne.

Selon le Livre de Aaron Coriat[6], « Les enfants surdoués, approche  psycho dynamique et théorique  » éditions du centurion  Paris.1987., Terman[7] voulait  contrer le mythe de l’enfant doué et mal dans sa peau.  Coriat a fait ses études à Tel Aviv et à paris. Il est psychologue et psychanalyste.  Il a réalisé l’essentiel de ses observations en Israël, pays qui a établi des structures pour les précoces.

 


[1] Neurologue et psuchanalyste

[2] R. Chauvin est l’auteur du livre  « Les surdoués »  1975

[3] A.Binet  est un pédagogue et psychologue français

[4] T.Simon  est médecin

[5] Terman est  professeur de psychologie à Stanford

[6] ibid

[7] ibid

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Historique

« Nabuchodonosor, roi de Babylone, commanda à son chef des eunuques d’amener quelques enfants hébreux des plus prometteurs pour qu’ils soient éduqués dans son palais. Ceux-ci devaient être : « … sans tares, de belle apparence, instruits en toute sagesse, savants en sciences et subtils en savoir, aptes à se tenir à la cour du roi… » (La Bible, chap. 1, verset 3)

 

Depuis  l’antiquité on repère les talents extraordinaires, on pensait  à l’époque qu’il s’agissait  d’un don des Dieux.  Pour Platon, l’existence de personnes plus douées que d’autres était indéniable. Ceci relativisait le rôle de l’éducation.

 « La cité idéale ne peut être organisée et dirigée que par des hommes parfaits, extraits peu à peu de la masse par une sélection progressive de l’élite formée au pur exercice de la raison ».

Il fallait une alliance entre le corps et l’esprit, d’où la célèbre phrase de Montaigne, « un esprit sain dans un corps sain ». Pour Platon, le pire de tous les vices, c’est l’ignorance. Pour une certaine élite, l’éducation doit se faire sans contrainte. En effet, les jeunes gens étaient choisis pour leurs capacités et leur goût au travail. Ainsi, la véritable éducation se faisait facilement.

Il y a 3000 ans déjà, à l’époque Shang, il y avait en Chine des écoles nationales pour les élèves les plus talentueux.

« Les romains pensaient ainsi que l’enfant doué était un vieillard ayant l’apparence d’un enfant, mystérieuse alchimie sans doute opérée par un dieu qui voulait s’amuser, ou bien installer sur terre un allié susceptible de le seconder dans ses desseins à venir ».

(Arielle Adda[1]. « Le livre de l’enfant doué ». Ed. SOLAR 1998.)

 


[1] ibid

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Jai lu au hasard de mes nombreuses lectures sur la douance cette observation du pédagogue  Philippe Mérieux  [1]

« Je ne sais pas s’il existe des enfants surdoués, je sais seulement qu’il y a des parents d’enfants surdoués »

 

Je  supporte difficilement ce genre d’affirmation.  Les personnes douées n’existent donc pas ou mieux elles existent dans la tête de parents imbus de leur progéniture géniale ! Leur particularité serait une vue de l’esprit, ou alors quelque chose que les parents  influenceraient Avec mes enfants, j’ai plutôt l’impression de les avoir toujours freinés.

Lorsque je vois  B. Cyrulnik[2], le père du concept de résilience, qui dénigre et méprise, lors  d’une émission sur le cerveau,  un enfant doué qui lui posait une question, je sais qu’il faut travailler sur ce sujet et convaincre.  Les nouvelles investigations du cerveau avec les neurosciences nous montrent des différences de fonctionnement des personnes surdouées grâce aux IRM.

 

 

 

Je pense également  à A. Jacquard[3], généticien, ou  C. Allègre [4]qui n’hésitent jamais à exprimer leurs doutes et leur scepticisme quant à l’existence même des personnes surdouées.

La découverte de la plasticité cérébrale  a donné de l’eau à leur moulin Mais  en même temps on n’a pas trouvé encore comment programmer  le don !

Ce sujet de la surdouance est controversé et tabou. Je m’emploierai un peu à le lever.

 

Ainsi le postulat de départ de cette recherche stipule d’emblée l’évidence de l’existence des personnes douées.

 

 

 


[1] Philippe Meirieu est pédagogue et chercheur en sciences de l’éducation

[2] B. Cyrulnik neurologue, est le créateur du concept de la résilience

[3] A.Jaquard  est généticien.

[4] C Allègre est géologue et ancien ministre de l’Education Nationale

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Extrait de mon mémoire

Ce qui me motive dans cette recherche est la mise en évidence des raisons de la réussite  ou de non réussite des personnes surdouées. Je vais m’appuyer sur le  site que j’ai créé. J’ai nommé ce site : planète surdoué. [1]

Dans ce site, je recherche des témoignages d’adultes racontant  leur parcours scolaire et professionnel. A la lueur de ces histoires de vie, je tenterai d’analyser les réussites et les échecs des intervenants pour faire comprendre aux futurs enseignants combien leur rôle est important. La bienveillance vis-à-vis de cette population d’enfants me semble primordiale.

Dans cette recherche je prends du recul car mes enfants  sont grands et tirés d’affaire (à priori).

 

 


[1] http://planetesurdoue.free.fr

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